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Mauritanie : flambée du prix du mouton à l'approche de la fête de l'"Aid Elkébir" (PAPIER GENERAL)

French.xinhuanet.com   2017-08-25 21:15:10      

NOUAKCHOTT, 25 août (Xinhua) -- A une semaine de la fête musulmane du sacrifice, "Aid Elkébir", le prix du mouton a connu, à Nouakchott et dans bien d'autres villes du pays, une flambée jamais égalée en Mauritanie, constatent les observateurs.

Le mouton se négocie, au marché des petits ruminants de la capitale, parfois, à plus de 60.000 ouguiyas (environ 180 dollars), contre 50 à 90 dollars en temps normale.

Ce prix monte de plus en plus qu'on s'approche de l'Aid Elkébir, qui sera célébrée le 1er septembre prochain, prévoient les observateurs.

Une situation est particulièrement ressentie par le Mauritanien moyen dont le SMIG est de 30.000 ouguiyas (environ 100 dollars).

Pourtant, "le pays est traditionnellement riche par son élevage avec plus de 15 millions de têtes d'ovins et de caprins", fait remarquer un observateur.

Selon Sidi Mohamed, marchand de bétail, cette année "est marquée par le retard des pluies qui a fait que les grands éleveurs de moutons ont amené leurs troupeaux en transhumance vers les territoires maliens". "A cela, poursuit-il, s'ajoute le prix élevé du convoyage, ainsi que les frais liés au fourrage, à la garde et aux taxes".

Cette hausse des prix du mouton est accentuée non seulement par la demande locale élevée pour les besoins de la fête du sacrifice, mais aussi par un accord signé récemment avec le Sénégal, au terme duquel la Mauritanie devra livrer plus de 60.000 têtes à ce pays voisin.

Face à cette situation, les Mauritaniens font recours à l'endettement ou à un prêt bancaire, surtout qu'en plus du mouton, ils doivent acheter des habits neufs à tous les membres de leurs familles, comme le veut la tradition.

Dans la tradition musulmane, à chaque fête du sacrifice célébrée chaque année, le musulman, disposant de moyens, doit immoler un mouton. La viande de ce sacrifice est consommée en famille et une partie est distribuée aux plus pauvres conformément à la solidarité sociale prônée par les préceptes du Coran.

En Mauritanie, selon les estimations des spécialistes, près de 400.000 moutons sont immolés chaque année à l'occasion de la célébration de fête de l'Aid Elkébir.

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Mauritanie : flambée du prix du mouton à l'approche de la fête de l'"Aid Elkébir" (PAPIER GENERAL)

Publié le 2017-08-25 à 21:15 | french.xinhuanet.com

NOUAKCHOTT, 25 août (Xinhua) -- A une semaine de la fête musulmane du sacrifice, "Aid Elkébir", le prix du mouton a connu, à Nouakchott et dans bien d'autres villes du pays, une flambée jamais égalée en Mauritanie, constatent les observateurs.

Le mouton se négocie, au marché des petits ruminants de la capitale, parfois, à plus de 60.000 ouguiyas (environ 180 dollars), contre 50 à 90 dollars en temps normale.

Ce prix monte de plus en plus qu'on s'approche de l'Aid Elkébir, qui sera célébrée le 1er septembre prochain, prévoient les observateurs.

Une situation est particulièrement ressentie par le Mauritanien moyen dont le SMIG est de 30.000 ouguiyas (environ 100 dollars).

Pourtant, "le pays est traditionnellement riche par son élevage avec plus de 15 millions de têtes d'ovins et de caprins", fait remarquer un observateur.

Selon Sidi Mohamed, marchand de bétail, cette année "est marquée par le retard des pluies qui a fait que les grands éleveurs de moutons ont amené leurs troupeaux en transhumance vers les territoires maliens". "A cela, poursuit-il, s'ajoute le prix élevé du convoyage, ainsi que les frais liés au fourrage, à la garde et aux taxes".

Cette hausse des prix du mouton est accentuée non seulement par la demande locale élevée pour les besoins de la fête du sacrifice, mais aussi par un accord signé récemment avec le Sénégal, au terme duquel la Mauritanie devra livrer plus de 60.000 têtes à ce pays voisin.

Face à cette situation, les Mauritaniens font recours à l'endettement ou à un prêt bancaire, surtout qu'en plus du mouton, ils doivent acheter des habits neufs à tous les membres de leurs familles, comme le veut la tradition.

Dans la tradition musulmane, à chaque fête du sacrifice célébrée chaque année, le musulman, disposant de moyens, doit immoler un mouton. La viande de ce sacrifice est consommée en famille et une partie est distribuée aux plus pauvres conformément à la solidarité sociale prônée par les préceptes du Coran.

En Mauritanie, selon les estimations des spécialistes, près de 400.000 moutons sont immolés chaque année à l'occasion de la célébration de fête de l'Aid Elkébir.

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