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Les scientifiques découvrent des marqueurs génétiques résistant aux maladies mortelles du manioc

French.xinhuanet.com   2017-08-25 04:15:18      

DAR ES SALAAM, 24 août (Xinhua) -- Les scientifiques de l'Institut international de l'agriculture tropicale (IITA) ont identifié les marqueurs génétiques associés à la résistance à deux maladies virales mortelles du manioc dans deux variétés de la culture en Tanzanie, a déclaré l'IITA dans un communiqué publié mercredi.

Les deux variétés du manioc, Namikonga et Albert, cultivées en Tanzanie, sont connues pour leur capacité de résister aux maladies dévastatrices, à savoir la striure brune du manioc (CBSD) et la mosaïque du manioc (CMD).

Le communiqué affirme qu'une équipe de scientifiques de l'IITA qui a étudié l'ADN des deux variétés de manioc ont identifié avec succès les marqueurs génétiques liant leur résistance à chacune des maladies virales.

"Les marqueurs peuvent être utilisés pour accélérer l'élevage conventionnel souvent long et coûteux pour les variétés de manioc avec une double résistance aux maladies", note le communiqué.

Les variétés Namikonga et Albert, qui sont génétiquement apparentées, ont été cultivées dans des zones qui sont des points chauds pour les deux maladies virales depuis de nombreuses décennies et ont montré une forte résistance.

Il explique que Namikonga était tolérante à la CBSD mais très prédisposée à la CMD alors qu'en revanche, Albert était très sensible à la CBSD mais résistait à la CMD.

Le communiqué précise que l'équipe internationale, composée des scientifiques de la Tanzanie, du Kenya, de l'Afrique du Sud et des États-Unis, a métissé les deux variétés tanzaniennes et a étudié une grande population de la progéniture pendant deux saisons dans deux zones d'accès à la maladie dans le pays.

Ils ont détecté la résistance principale à la CBSD sur les chromosomes 2 et 11 et celle à la CMD sur le chromosome 12. Le communiqué indique également que plusieurs autres régions génomiques dans différents chromosomes avaient une influence mineure sur la résistance exprimée.

La CMD et la CBSD sont parmi les plus grandes contraintes à la production du manioc en Afrique orientale, centrale et australe, où le manioc est une culture majeure pour la nourriture et le revenu pour des millions de petits exploitants, presque toutes les variétés de manioc cultivées par les agriculteurs étant sensibles à l'une ou l'autre ou les deux maladies.

En Tanzanie, deuxième producteur du manioc en Afrique de l'Est après l'Ouganda, les maladies ont réduit le rendement en manioc de 10,5 tonnes par hectare à seulement 5,5 tonnes au cours des vingt dernières années, confirme le communiqué.

Les efforts visant à lutter contre les maladies en Afrique de l'Est ont été lancés au début des années 1930 à l'Institut de recherche sur le manioc d'Afrique de l'Est à Amani dans le nord-est de la Tanzanie.

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Les scientifiques découvrent des marqueurs génétiques résistant aux maladies mortelles du manioc

Publié le 2017-08-25 à 04:15 | french.xinhuanet.com

DAR ES SALAAM, 24 août (Xinhua) -- Les scientifiques de l'Institut international de l'agriculture tropicale (IITA) ont identifié les marqueurs génétiques associés à la résistance à deux maladies virales mortelles du manioc dans deux variétés de la culture en Tanzanie, a déclaré l'IITA dans un communiqué publié mercredi.

Les deux variétés du manioc, Namikonga et Albert, cultivées en Tanzanie, sont connues pour leur capacité de résister aux maladies dévastatrices, à savoir la striure brune du manioc (CBSD) et la mosaïque du manioc (CMD).

Le communiqué affirme qu'une équipe de scientifiques de l'IITA qui a étudié l'ADN des deux variétés de manioc ont identifié avec succès les marqueurs génétiques liant leur résistance à chacune des maladies virales.

"Les marqueurs peuvent être utilisés pour accélérer l'élevage conventionnel souvent long et coûteux pour les variétés de manioc avec une double résistance aux maladies", note le communiqué.

Les variétés Namikonga et Albert, qui sont génétiquement apparentées, ont été cultivées dans des zones qui sont des points chauds pour les deux maladies virales depuis de nombreuses décennies et ont montré une forte résistance.

Il explique que Namikonga était tolérante à la CBSD mais très prédisposée à la CMD alors qu'en revanche, Albert était très sensible à la CBSD mais résistait à la CMD.

Le communiqué précise que l'équipe internationale, composée des scientifiques de la Tanzanie, du Kenya, de l'Afrique du Sud et des États-Unis, a métissé les deux variétés tanzaniennes et a étudié une grande population de la progéniture pendant deux saisons dans deux zones d'accès à la maladie dans le pays.

Ils ont détecté la résistance principale à la CBSD sur les chromosomes 2 et 11 et celle à la CMD sur le chromosome 12. Le communiqué indique également que plusieurs autres régions génomiques dans différents chromosomes avaient une influence mineure sur la résistance exprimée.

La CMD et la CBSD sont parmi les plus grandes contraintes à la production du manioc en Afrique orientale, centrale et australe, où le manioc est une culture majeure pour la nourriture et le revenu pour des millions de petits exploitants, presque toutes les variétés de manioc cultivées par les agriculteurs étant sensibles à l'une ou l'autre ou les deux maladies.

En Tanzanie, deuxième producteur du manioc en Afrique de l'Est après l'Ouganda, les maladies ont réduit le rendement en manioc de 10,5 tonnes par hectare à seulement 5,5 tonnes au cours des vingt dernières années, confirme le communiqué.

Les efforts visant à lutter contre les maladies en Afrique de l'Est ont été lancés au début des années 1930 à l'Institut de recherche sur le manioc d'Afrique de l'Est à Amani dans le nord-est de la Tanzanie.

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