L'Italie demande l'aide de l'ONU pour endiguer le transit des migrants par la Libye et la Méditerranée centrale

Publié le 2017-08-09 à 02:17 | french.xinhuanet.com

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ROME, 8 août (Xinhua) -- L'Italie a demandé mardi aux Nations Unies d'intervenir pour diriger les négociations entre factions rivales en Libye, un préalable nécessaire pour endiguer le flux des migrants clandestins qui transitent par milliers par la Méditerranée centrale.

Ramener la stabilité dans ce pays d'Afrique du Nord aidera en effet à réduire les flux migratoires à destination de l'Italie, a déclaré le Premier ministre italien Paolo Gentiloni à l'envoyé de l'ONU en Libye, Ghassan Salamé. "Seules des autorités libyennes plus fortes pourront rendre plus efficace la lutte commune contre le trafic d'êtres humains", a affirmé le Premier ministre, cité par l'agence de presse italienne ANSA.

"L'Italie travaille à ramener la stabilité en Libye depuis un certain temps déjà. J'espère que les Nations Unies pourront donner une poussée décisive à ce processus", a dit M. Gentiloni au cours de sa rencontre avec M. Salamé.

"Le Premier ministre italien a déclaré que le processus de réconciliation politique libyen était avant tout aux mains des Libyens, et que l'ONU travaillerait de concert avec eux, en s'appuyant sur leurs idées pour aller de l'avant", a déclaré sur Twitter la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), postant également une photo de MM. Salamé et Gentiloni ensemble.

M. Salamé, qui a également rencontré le ministre des Affaires étrangères italien Angelino Alfano, a salué la marine italienne pour son soutien aux garde-côtes libyens dans la lutte contre le trafic de migrants. "Renforcer la coopération et la transparence entre l'Italie et la Libye est le moyen le plus constructif d'aller de l'avant. Nous sommes en bonne voie pour surmonter un défi qui nous concerne tous", a souligné M. Salamé au cours d'une conférence de presse télévisée donnée avec M. Alfano après leur rencontre.

De son côté, M. Alfano a estimé qu'un processus de négociation unique, dirigé par les Nations Unies, était nécessaire en Libye. "Les formats de négociation en Libye doivent être ramenés à un modèle unique, et l'ONU doit en prendre la tête", a déclaré M. Alfano lors de la conférence de presse.

"Jusqu'à maintenant, il y a eu trop de négociations, trop de négociateurs", a ajouté le ministre, décrivant la stabilisation de la Libye comme une "priorité absolue".

Mardi également, l'organisation espagnole de secours aux migrants "Pro Activa Open Arms" a été la quatrième organisation humanitaire à signer le nouveau code de conduite du gouvernement italien sur les opérations de recherche et de sauvetage menées par des ONG en Méditerranée. Les autres signataires sont pour l'instant les ONG "Save the Children", "Migrant Offshore Aid Station" (MOAS), basée à Malte, et "Sea Eye".

Médecins sans frontières (MSF), l'ONG de la jeunesse allemande "Jugend Rettet", Sea Watch et SOS Méditerranée ont refusé de signer le code de conduite. SOS Méditerranée a cependant demandé une rencontre avec les autorités italiennes dans le but de "clarifier sa position" sur le document, "en prévision d'une éventuelle signature", a rapporté ANSA.

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L'Italie demande l'aide de l'ONU pour endiguer le transit des migrants par la Libye et la Méditerranée centrale

Publié le 2017-08-09 à 02:17 | french.xinhuanet.com

ROME, 8 août (Xinhua) -- L'Italie a demandé mardi aux Nations Unies d'intervenir pour diriger les négociations entre factions rivales en Libye, un préalable nécessaire pour endiguer le flux des migrants clandestins qui transitent par milliers par la Méditerranée centrale.

Ramener la stabilité dans ce pays d'Afrique du Nord aidera en effet à réduire les flux migratoires à destination de l'Italie, a déclaré le Premier ministre italien Paolo Gentiloni à l'envoyé de l'ONU en Libye, Ghassan Salamé. "Seules des autorités libyennes plus fortes pourront rendre plus efficace la lutte commune contre le trafic d'êtres humains", a affirmé le Premier ministre, cité par l'agence de presse italienne ANSA.

"L'Italie travaille à ramener la stabilité en Libye depuis un certain temps déjà. J'espère que les Nations Unies pourront donner une poussée décisive à ce processus", a dit M. Gentiloni au cours de sa rencontre avec M. Salamé.

"Le Premier ministre italien a déclaré que le processus de réconciliation politique libyen était avant tout aux mains des Libyens, et que l'ONU travaillerait de concert avec eux, en s'appuyant sur leurs idées pour aller de l'avant", a déclaré sur Twitter la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), postant également une photo de MM. Salamé et Gentiloni ensemble.

M. Salamé, qui a également rencontré le ministre des Affaires étrangères italien Angelino Alfano, a salué la marine italienne pour son soutien aux garde-côtes libyens dans la lutte contre le trafic de migrants. "Renforcer la coopération et la transparence entre l'Italie et la Libye est le moyen le plus constructif d'aller de l'avant. Nous sommes en bonne voie pour surmonter un défi qui nous concerne tous", a souligné M. Salamé au cours d'une conférence de presse télévisée donnée avec M. Alfano après leur rencontre.

De son côté, M. Alfano a estimé qu'un processus de négociation unique, dirigé par les Nations Unies, était nécessaire en Libye. "Les formats de négociation en Libye doivent être ramenés à un modèle unique, et l'ONU doit en prendre la tête", a déclaré M. Alfano lors de la conférence de presse.

"Jusqu'à maintenant, il y a eu trop de négociations, trop de négociateurs", a ajouté le ministre, décrivant la stabilisation de la Libye comme une "priorité absolue".

Mardi également, l'organisation espagnole de secours aux migrants "Pro Activa Open Arms" a été la quatrième organisation humanitaire à signer le nouveau code de conduite du gouvernement italien sur les opérations de recherche et de sauvetage menées par des ONG en Méditerranée. Les autres signataires sont pour l'instant les ONG "Save the Children", "Migrant Offshore Aid Station" (MOAS), basée à Malte, et "Sea Eye".

Médecins sans frontières (MSF), l'ONG de la jeunesse allemande "Jugend Rettet", Sea Watch et SOS Méditerranée ont refusé de signer le code de conduite. SOS Méditerranée a cependant demandé une rencontre avec les autorités italiennes dans le but de "clarifier sa position" sur le document, "en prévision d'une éventuelle signature", a rapporté ANSA.

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