french.xinhuanet.com

Venezuela : un officier reconnu "complice" de l'attaque militaire

Publié le 2017-08-08 à 16:57 | french.xinhuanet.com

Taille du Texte
T+ | T-

RSS

Partager


Une semaine d'actualités en images (du 31 juillet au 6 août 2017)

L'Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus élu directeur général de l'OMS

CARACAS, 7 août (Xinhua) -- Un officier a aidé à mener l'attaque ayant visé tôt dimanche une base militaire pour y dérober un stock d'armes, a déclaré lundi le ministre vénézuélien de la Défense Vladimir Padrino Lopez.

L'attaque qui a visé Fort Paramacay dans l'Etat de Carabobo (nord) a été menée avec la "complicité" du lieutenant Yefferson Garcia Dos Ramos, un officier en charge de l'armurerie de la 41e brigade blindée stationnée à Paramacay, a précisé le ministre.

Ce militaire "a agi comme complice, fournissant des informations sur le fonctionnement interne du site au groupe terroriste, en échange d'énormément d'argent", a affirmé M. Padrino Lopez.

Les autorités ont annoncé dimanche qu'un ancien lieutenant, Juan Caguaripano, avait fait office de porte-parole de cette attaque qui a été principalement menée par des civils en uniforme.

Dans une vidéo, M. Caguaripano a appelé à prendre les armes contre le gouvernement du président Nicolas Maduro, assurant toutefois que cette rébellion armée n'était pas un coup d'Etat.

M. Padrino Lopez a appelé à une plus grande unité suite à cet incident qui visait à provoquer "le chaos et la prise du pouvoir par la violence".

"J'en appelle à l'unité nationale. Ces attaques impérialistes doivent nous unir en tant que pays, en tant que nation. Elles ont visé une nation, pas le président Nicolas Maduro ou le ministre de la Défense Vladimir Padrino Lopez", a-t-il lancé lors d'un discours depuis la base de Fort Tiuna à Caracas, la capitale vénézuélienne.

L'armée a publié dimanche un communiqué dans lequel elle condamne cette attaque qui a fait un mort et un blessé. Si elle affirme avoir "réussi à repousser les criminels paramilitaires terroristes", des membres du groupe sont toutefois parvenus à dérober des armes avant de s'enfuir.

Sept assaillants ont été arrêtés et ont avoué avoir été recrutés "par des militants d'extrême droite, en lien avec de gouvernements étrangers", a affirmé l'armée.

010020070770000000000000011101841365090971