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Corée du Sud : le parquet requiert 12 ans contre l'héritier du groupe Samsung

Publié le 2017-08-07 à 19:57 | french.xinhuanet.com

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SEOUL, 7 août (Xinhua) -- Le ministère public sud-coréen a requis lundi douze ans de réclusion à l'encontre du vice-président de Samsung Electronics, Lee Jae-yong, héritier du groupe éponyme, jugé pour des accusations de corruption.

Lors de la dernière journée du procès de M. Lee, les procureurs indépendants ont déclaré qu'il s'agissait là d'un "crime de corruption classique, basée sur des liens étroits entre hommes politiques et hommes d'affaires, ce qui a mis en péril (les) valeurs constitutionnelles".

La justice enquêtait sur le scandale de corruption qui a conduit à la destitution de la présidente Park Geun-hye lorsqu'elle a découvert des irrégularités impliquant Lee Jae-yong.

L'équipe de Park Young-soo, devenu procureur spécial en novembre dernier pour enquêter sur ce scandale, a par ailleurs requis entre sept et dix ans de prison contre quatre anciens cadres de Samsung.

L'héritier de Samsung, le plus grand conglomérat familial du pays, qui est en détention depuis le 17 février, est accusé de corruption, détournement de fonds, parjure, dissimulation d'actifs à l'étranger et de revenus frauduleux.

Lee Jae-yong est soupçonné d'avoir versé des dizaines de millions de dollars à Choi Soon-sil, confidente de longue date de la présidente destituée, en échange de son soutien dans la fusion controversée en 2015 de deux filiales de Samsung pour créer une compagnie financière.

Park Geun-hye est notamment soupçonnée d'avoir reçu, de concert avec Mme Choi, des dizaines de millions de dollars de pots-de-vin de la part de M. Lee. En échange, l'industriel souhaitait que Mme Park l'aide à succéder à la tête du groupe Samsung à son père, Lee Kun-hee, hospitalisé depuis près de trois ans après une crise cardiaque, même si Lee Jae-yong avait déjà repris de facto les rênes du conglomérat.

Mme Choi, accusée par le parquet d'être pénalement complice de Mme Park, est soupçonnée d'avoir extorqué des dizaines de millions de dollars à plusieurs conglomérats au profit de deux fondations à but non lucratif utilisées à des fins personnelles. Elle est également soupçonnée d'avoir reçu régulièrement des documents gouvernementaux confidentiels de l'un des anciens conseillers de Mme Park pour s'immiscer en coulisses dans les affaires de l'Etat.

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