BEIJING, 5 août (Xinhua) -- Un scanner agrandit 200 fois une peinture traditionnelle chinoise dans un Centre de technologie d'intelligence artificielle (CTIA) à Beijing.

Basée sur la technologie du big data, la machine est capable d'enregistrer des détails spécifiques de certaines reliques culturelles, dans l'objectif de distinguer les faux des originaux.

Le CTIA, situé dans la zone de développement économique et technologique Yizhuang dans l'arrondissement de Daxing, dans la banlieue de Beijing, a été établi en mars par Hans Uszkoreit, directeur scientifique du Centre de recherche sur l'intelligence artificielle d'Allemagne.

M. Uszkoreit a déclaré que le centre se concentrerait sur la création d'un système de service d'IA et d'une plate-forme de technologie publique dédiée au big data. Ce centre coopérera avec les entreprises qui ont besoin d'appliquer la technologie d'IA, telles que JD.com, pour faire des percées dans les secteurs du traitement du langage naturel et l'analyse du big data.

Le professeur Uszkoreit et son entreprise ont incarné l'arrivée massive des entreprises étrangères à Beijing.

Beijing espérait attirer davantage d'"élites étrangères" après avoir allégé les exigences en matière de résidence permanente en 2016. Vingt mesures, visant les professionnels de niveau managérial, les Chinois d'outre-mer, les entrepreneurs et les étudiants étrangers récemment diplômés, sont entrées en vigueur le 1er mars 2016.

Zhongguancun, connu comme la "Silicon Valley chinoise", a offert des certificats de résidence permanente en Chine à plus de 280 étrangers depuis 2016.

Jahangir Raza, originaire du Pakistan, vient d'être diplômé de l'Université de l'Energie électrique du Nord de la Chine. Il travaille maintenant dans la capitale comme gestionnaire de services pour Beijing Aeonmed et a obtenu son visa de travail en Chine.

Il attend beaucoup de sa future carrière, en expliquant qu'il avait décidé de rester à Beijing en raison des grandes opportunités du pays.

Yang Zhongwei, directeur des ventes et du marketing internationaux de Beijing Aeonmed, a déclaré que l'entreprise souhaitait recruter du personnel étranger car ces derniers pouvaient devenir des liens entre les marchés étrangers et les entreprises chinoises.

Depuis des entrepreneurs jusqu'à des lauréats du prix Nobel, de plus en plus d'étrangers considèrent Beijing comme le lieu idéal pour faire aboutir leurs projets commerciaux.

Le Centre de recherche et de développement THOMAS a été établi à l'Université d'aéronautique et d'astronautique de Beijing en février 2017. Le centre, qui porte le nom du professeur Thomas C. Sudhof, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 2013, a été fondé conjointement par la ville de Beijing, l'université et le professeur lui-même.

Se concentrant sur la réparation des lésions du système nerveux central, le centre possède des avantages multidisciplinaires et a mené des recherches dans beaucoup de secteurs, dont la physiopathologie, la modification des biomatériaux, les techniques de préparation et la réparation des lésions neurologiques.

Nils Pihl, un PDG du secteur des technologies, né en Suède, a déménagé à la Silicon Valley et puis à New York, et a fondé maintenant une entreprise technologique à Beijing.

Il a écrit dans un article publié sur Business Insider, un site Internet américain, expliquant pourquoi il avait choisi Beijing pour créer son entreprise. M. Pihl pense que Beijing a un grand potentiel en matière d'innovation.

"Beijing attire un grand nombre de personnes qui sont motivées, créatives et intéressantes", a-t-il indiqué. Fin

(contact du rédacteur : xinhuafr@xinhua.org)