French.xinhuanet.com | Edition européenne | Edition nord-américaine  
ENGLISH
 
   

Le chef de la diplomatie égyptienne réaffirme son soutien à une solution politique en Libye

French.xinhuanet.com   2017-07-19 04:57:24      

LE CAIRE, 18 juillet (Xinhua) -- Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry a déclaré mardi que le Caire faisait tout son possible pour favoriser un processus politique en Libye et parvenir à un règlement de la crise qui déchire ce pays voisin.

Il a tenu ces propos durant un entretien téléphonique avec Fayez al-Sarraj, président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale basé à Tripoli en Libye, a affirmé le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.

"M. Choukry s'est entretenu par téléphone avec le président du Conseil présidentiel Fayez al-Sarraj. Ils ont discuté des récents développements en Libye, notamment dans les domaines politique et sécuritaire", a fait savoir dans un communiqué Ahmed Abou Zeïd, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie égyptienne a souligné l'importance d'un travail conjoint pour renforcer le consensus auquel sont parvenues les parties rivales libyennes durant leur récente rencontre au Caire, et ce "dans le but de parvenir à un accord sur les principales questions qui empêchent encore l'accord politique de passer à sa phase d'application concrète".

De son côté, M. al-Sarraj a salué les efforts fournis par l'Egypte, et a exprimé son intention de se rendre sous peu au Caire pour de nouvelles consultations sur les prochaines étapes du processus.

Six ans après le soulèvement de 2011, qui a coûté la vie et mis fin aux 42 années de règne de Mouammar Kadhafi, la Libye reste aux prises avec une guerre civile, et est dirigée par deux gouvernements concurrents, l'un à Tobrouk et l'autre à Tripoli.

Le gouvernement de Tobrouk était reconnu par la communauté internationale jusqu'à la création en 2015 du Conseil présidentiel - un organe chargé de mettre en place un gouvernement d'union nationale à Tripoli, en vertu d'un accord de paix négocié par l'ONU, et conclu entre les diverses factions libyennes à Skhirat au Maroc.

Appuyé par le maréchal Khalifa Haftar, commandant de l'armée nationale libyenne autoproclamée, le gouvernement de Tobrouk soutenu par le Parlement, a cependant refusé de reconnaître le gouvernement d'union nationale de Tripoli bénéficiant du soutien de l'ONU.

L'Egypte, qui a hébergé plusieurs rencontres entre les factions libyennes rivales, s'est quant à elle abstenue de reconnaître le gouvernement d'union nationale, affirmant que c'était au peuple libyen de choisir son propre gouvernement.

Elle s'est cependant à plusieurs reprises exprimée en faveur du gouvernement de Tobrouk et de la ligne dure suivie par le maréchal Haftar contre les militants de tous bords, décrivant le militaire comme "le sauveur de la Libye face au terrorisme".

En janvier, le Caire a accueilli plusieurs hauts diplomates venus de Libye et des Etats voisins, notamment du Soudan, du Tchad, du Niger et de Tunisie, ainsi que le chef de la Ligue arabe et un envoyé de l'ONU. Les parties en présence ont émis un communiqué conjoint appelant au dialogue en Libye, et réaffirmant leur rejet de toute intervention militaire étrangère dans ce pays déjà déchiré par la guerre.

A la mi-février, l'Egypte a réussi à faire venir MM. Haftar et al-Sarraj au Caire, sans cependant parvenir à les convaincre de s'engager dans des négociations directes.

french.xinhuanet.com

Le chef de la diplomatie égyptienne réaffirme son soutien à une solution politique en Libye

Publié le 2017-07-19 à 04:57 | french.xinhuanet.com

LE CAIRE, 18 juillet (Xinhua) -- Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry a déclaré mardi que le Caire faisait tout son possible pour favoriser un processus politique en Libye et parvenir à un règlement de la crise qui déchire ce pays voisin.

Il a tenu ces propos durant un entretien téléphonique avec Fayez al-Sarraj, président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale basé à Tripoli en Libye, a affirmé le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.

"M. Choukry s'est entretenu par téléphone avec le président du Conseil présidentiel Fayez al-Sarraj. Ils ont discuté des récents développements en Libye, notamment dans les domaines politique et sécuritaire", a fait savoir dans un communiqué Ahmed Abou Zeïd, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie égyptienne a souligné l'importance d'un travail conjoint pour renforcer le consensus auquel sont parvenues les parties rivales libyennes durant leur récente rencontre au Caire, et ce "dans le but de parvenir à un accord sur les principales questions qui empêchent encore l'accord politique de passer à sa phase d'application concrète".

De son côté, M. al-Sarraj a salué les efforts fournis par l'Egypte, et a exprimé son intention de se rendre sous peu au Caire pour de nouvelles consultations sur les prochaines étapes du processus.

Six ans après le soulèvement de 2011, qui a coûté la vie et mis fin aux 42 années de règne de Mouammar Kadhafi, la Libye reste aux prises avec une guerre civile, et est dirigée par deux gouvernements concurrents, l'un à Tobrouk et l'autre à Tripoli.

Le gouvernement de Tobrouk était reconnu par la communauté internationale jusqu'à la création en 2015 du Conseil présidentiel - un organe chargé de mettre en place un gouvernement d'union nationale à Tripoli, en vertu d'un accord de paix négocié par l'ONU, et conclu entre les diverses factions libyennes à Skhirat au Maroc.

Appuyé par le maréchal Khalifa Haftar, commandant de l'armée nationale libyenne autoproclamée, le gouvernement de Tobrouk soutenu par le Parlement, a cependant refusé de reconnaître le gouvernement d'union nationale de Tripoli bénéficiant du soutien de l'ONU.

L'Egypte, qui a hébergé plusieurs rencontres entre les factions libyennes rivales, s'est quant à elle abstenue de reconnaître le gouvernement d'union nationale, affirmant que c'était au peuple libyen de choisir son propre gouvernement.

Elle s'est cependant à plusieurs reprises exprimée en faveur du gouvernement de Tobrouk et de la ligne dure suivie par le maréchal Haftar contre les militants de tous bords, décrivant le militaire comme "le sauveur de la Libye face au terrorisme".

En janvier, le Caire a accueilli plusieurs hauts diplomates venus de Libye et des Etats voisins, notamment du Soudan, du Tchad, du Niger et de Tunisie, ainsi que le chef de la Ligue arabe et un envoyé de l'ONU. Les parties en présence ont émis un communiqué conjoint appelant au dialogue en Libye, et réaffirmant leur rejet de toute intervention militaire étrangère dans ce pays déjà déchiré par la guerre.

A la mi-février, l'Egypte a réussi à faire venir MM. Haftar et al-Sarraj au Caire, sans cependant parvenir à les convaincre de s'engager dans des négociations directes.

010020070770000000000000011100001364541041