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Armes chimiques en Syrie : le chef de l'ONU veut que les utilisateurs soient tenus pour responsables

Publié le 2017-07-13 à 15:17 | french.xinhuanet.com

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NEW YORK (Nations Unies), 12 juillet (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a appelé mercredi à ce que tous ceux qui useront d'armes chimiques en Syrie soient tenus pour responsables, à l'occasion d'une rencontre avec les experts du Mécanisme d'enquête conjoint (MEC) de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

Les trois membres du MEC "ont souligné leur détermination à poursuivre leur enquête sur les incidents à Oum al-Hoch et à Khan Cheikhoun de manière approfondie, indépendante, impartiale et professionnelle", a indiqué le bureau du porte-parole des Nations Unies.

Dirigé par Edmond Mulet, le MEC a été créé par le Conseil de sécurité pour identifier "dans toute la mesure du possible" les individus, les entités, les groupes et les gouvernements ayant perpétré, organisé, financé ou ayant été impliqués dans l'usage d'armes chimiques en Syrie.

La semaine dernière, les enquêteurs ont fait un compte-rendu de leurs travaux devant le Conseil. M. Mulet a confié à la presse que le MEC enquêtait sur deux incidents au cours desquels des armes chimiques auraient été utilisées : l'un le 4 avril à Khan Cheikhoun dans le nord-ouest du pays et l'autre le 16 septembre dernier à Oum al-Hoch (nord).

L'usage présumé d'armes chimiques à Khan Cheikhoun a tué plus de 80 personnes. Washington a accusé les forces gouvernementales syriennes d'en être les auteurs, ce que Damas a vivement démenti, pointant du doigt les rebelles.

A Oum al-Hoch, où deux femmes ont été blessées, il semble que ce soit du gaz moutarde qui a été employé. Des habitants ont accusé l'Etat islamique (EI) d'avoir eu recours à cette arme interdite.

Lors de la réunion à New York, M. Guterres a demandé à tous les pays de soutenir l'enquête du MEC. Il "a souligné que l'usage d'armes chimiques constitue une violation grave du droit international et que les individus responsables d'un tel usage doivent être tenus pour responsables", ajoute le communiqué.

Le secrétaire général a ajouté que "la communauté internationale doit faire preuve de fermeté pour empêcher ces crimes et garantir le respect du régime international interdisant l'usage d'armes chimiques".

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