Le Togo et le Bénin signent un protocole d'accord relatif à la construction de l'autoroute Abidjan-Lagos
Publié le 2017-07-02 à 15:58 | french.xinhuanet.com
LOME, 2 juillet (Xinhua) -- Le ministre des Infrastructures et des Transports du Togo, Nisao Gnofame et son homologue du Bénin, Hehomey Hervé ont signé samedi à Lomé, un protocole d'accord relatif à la construction de l'autoroute Abidjan-Lagos.
Ce protocole d'accord définit le point de raccordement à la frontière Togo-Bénin dans le contexte du projet construction de l'autoroute Abidjan-Lagos. Agomé Glouzou au Togo et Atiémé au Bénin sont les localités choisies par les deux parties pour abriter le point de jonction pour appuyer celui de Sanvee-Condji et Hila-Condji.
Cette entente entérinée à Lomé, ambitionne de pallier le phénomène de l'érosion côtière qui menace les deux pays.
"Au cours de cette visite de travail nous avons examiné l'état d'avancement des travaux en cours sur le poste justaposé de Hila Condji-Sanvee Condji. Déférant aux instructions des chefs d'Etats du Togo et du Bénin, nous avons étudié l'implantation d'un poste juxtaposé à Agomé Glouzou-Atiémé. L'accord que nous avons signé porte exactement sur ce point de jonction de ce grand projet du Corridor Abidjan-Lagos sur le tronçon Lomé-Cotonou, a confié le minitre béninois.
Ce choix stratégique permet également aux deux Etats de tirer des avantages du nouveau pont contruit sur le fleuve Mono et qui les relie. "Nous avons déjà un ouvrage commun le pont sur le Mono donc les deux chefs d'Etat ont décidé que Agomé Glouzou et Atiémé soient le point de jonction. Nos pays s'étirent sur près de 700km de la côte vers l'intérieur du continent. Donc c'est aussi bien d'avoir des ouvertures un peu partout pour faciliter les échanges entre les deux peuples dans l'esprit de la CEDEAO et l'UEMOA" a souligné son homologue togolais.
Initié depuis 2013 le projet de l'autoroute Abidjan-Lagos couvre cinq pays de la CEDEAO (Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria) sur une distance de 1.021 km. Le projet entre dans sa phase active avec les études de faisabilité qui débuteront cette année et dureront 12 mois. Fin

