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Le Burundi déterminé à "tout mettre en oeuvre" pour faire régresser les décès dus au SIDA dans un proche avenir

French.xinhuanet.com   2017-06-29 05:58:13      

BUJUMBURA, 28 juin(Xinhua) -- Le président burundais Pierre Nkurunziza a déclaré sa détermination à "tout mettre en oeuvre" pour faire régresser les décès dus au Syndrome d'Immunodéficience Acquise (SIDA) dans un proche avenir.

Le chef d'Etat burundais a fait cette annonce mardi au cours d'une réunion d'évaluation des activités du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) qu'il préside lui-même. Il a salué à cette occasion les réalisations du CNLS depuis sa création en 2002 en ce qui concerne sa contribution dans la lutte contre le Sida dans le pays.

Le Burundi a reconnu officiellement en 1983 son premier cas d'une personne atteinte du Sida. Selon des estimations d'ONUSIDA, en 2015, environ 3000 Burundais seraient morts de cette maladie. L'ambition du moment pour le Burundi, est que d'ici 2022, le nombre de décès liés au VIH-Sida soit réduit de 60%.

En 2016, le Burundi a enregistré 2834 jeunes adolescents séropositifs dans la tranche de 20-24 ans et au sein desquels 1352 sous régime antirétroviral (ARV). Au cours de la même année, dans la tranche d'âge de 10-19 ans, les structures sanitaires burundaises ont, en revanche, inventorié 1238 jeunes séropositifs dont 972 sous ARV.

"Nous voudrions réaffirmer le ferme engagement du gouvernement du Burundi à tout mettre en œuvre pour que le VIH/SIDA cesse de faire des victimes jusqu"à atteindre zéro décès et zéro infection", a promis par ailleurs le président burundais.

La dynamique mondiale en matière de lutte contre le Sida, sous l'égide de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), prône l'intensification de l'atteinte des "objectifs 90-90-90" en 2020, afin de cheminer vers une planète "sans nouvelles infections à VIH-SIDA" à l'horizon 2030.

Les objectifs mondiaux 90-90-90, auxquels le Burundi veut se conformer, sont dominés par un triple agenda. Celui-ci veut que d'ici 2020, 90% des personnes vivant avec le VIH sur la planète soient dépistés pour connaître leur état sérologique, 90% des personnes conscientes de leur séropositivité reçoivent un traitement ARV ; et, enfin, que 90% des personnes sous un traitement ARV, atteignent des niveaux de VIH indétectables dans leur organisme (suppression virale).

Le gouvernement burundais, a indiqué en outre le président Nkurunziza, poursuivra sans relâche ses efforts par une "mobilisation institutionnelle constante" axée sur un dialogue permanent avec les partenaires de développement, avec un focus sur les principes internationaux qui garantissent le succès de la lutte contre le fléau du SIDA.

"Grâce aux appuis multiformes des partenaires international au premier rang desquels le Fonds Mondial pour la Lutte contre le SIDA, le Paludisme et la Tuberculose, le Burundi a marqué beaucoup de progrès pour faire reculer la pandémie du SIDA notamment par le biais de la sensibilisation, du dépistage, de la prise en charge, des changements de comportement et du programme de lutte de la transmission du VIH-SIDA de la mère à l'enfant (PTME)", a-t-il explicité.

Au palmarès des acquis dans la lutte ad hoc, le président Nkurunziza a cité en l'occurrence l'augmentation des sites de dépistages, des sites de distribution des ARV et des sites pour la surveillance du PTME.

Il a profité de cette opportunité pour interpeller tous ses compatriotes, de "ne pas se lasser" dans le combat contre le fléau du SIDA. La vigilance contre cette maladie incurable jusqu'à ce jour, "ne doit souffrir d'aucune faille", a-t-il martelé.

Cependant, a-t-il déploré, le Burundi regrette beaucoup qu'il y ait encore dans le pays, des gens "qui se sont déjà lassés dans le combat contre le SIDA, d'autres qui banalisent cette maladie et d'autres qui affichent un comportement irresponsable comme si cette pandémie n'existe plus".

Le 11 juin dernier dans une interview accordée à Xinhua à l'issue d'un mandat de quatre ans en qualité de directeur pays et représentant d'ONUSIDA au Burundi, Baruani Yuma Kilundu a salué le renforcement du "leadership politique" et de l'appropriation nationale, pour réaliser la vision d'un Burundi "sans nouvelles infections à VIH-SIDA" à l'horizon 2030.

"Au cours de mon mandat dans le pays, j'ai été heureux de constater la ferme détermination et le fort engagement au plus haut niveau de l'Etat burundais, à travers les faits et les gestes du président Pierre Nkurunziza, de son gouvernement et de son épouse, pour que la lutte contre le VIH-SIDA demeure une priorité nationale dans la stratégie nationale de développement", a-t-il témoigné.

L'autre atout burundais, a fait remarquer M. Baruani, est la maîtrise d'un dispositif permettant d'éliminer les nouvelles infections dues au VIH-SIDA chez les enfants et de maintenir leurs mères en vie.

"Car, c'est dans ce domaine que le Burundi a réalisé le plus grand nombre d'acquis en faisant partie des sept pays africains, qui ont réussi à réduire les nouvelles infections dues au VIH-SIDA, de plus de 67% dans la période de 2009 à 2013", a-t-il souligné.

Sur ce palmarès, il a cité l'Ouganda, la Tanzanie, le Kenya, le Zimbabwe, l'Afrique du Sud, le Botswana et le Burundi.

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Le Burundi déterminé à "tout mettre en oeuvre" pour faire régresser les décès dus au SIDA dans un proche avenir

Publié le 2017-06-29 à 05:58 | french.xinhuanet.com

BUJUMBURA, 28 juin(Xinhua) -- Le président burundais Pierre Nkurunziza a déclaré sa détermination à "tout mettre en oeuvre" pour faire régresser les décès dus au Syndrome d'Immunodéficience Acquise (SIDA) dans un proche avenir.

Le chef d'Etat burundais a fait cette annonce mardi au cours d'une réunion d'évaluation des activités du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) qu'il préside lui-même. Il a salué à cette occasion les réalisations du CNLS depuis sa création en 2002 en ce qui concerne sa contribution dans la lutte contre le Sida dans le pays.

Le Burundi a reconnu officiellement en 1983 son premier cas d'une personne atteinte du Sida. Selon des estimations d'ONUSIDA, en 2015, environ 3000 Burundais seraient morts de cette maladie. L'ambition du moment pour le Burundi, est que d'ici 2022, le nombre de décès liés au VIH-Sida soit réduit de 60%.

En 2016, le Burundi a enregistré 2834 jeunes adolescents séropositifs dans la tranche de 20-24 ans et au sein desquels 1352 sous régime antirétroviral (ARV). Au cours de la même année, dans la tranche d'âge de 10-19 ans, les structures sanitaires burundaises ont, en revanche, inventorié 1238 jeunes séropositifs dont 972 sous ARV.

"Nous voudrions réaffirmer le ferme engagement du gouvernement du Burundi à tout mettre en œuvre pour que le VIH/SIDA cesse de faire des victimes jusqu"à atteindre zéro décès et zéro infection", a promis par ailleurs le président burundais.

La dynamique mondiale en matière de lutte contre le Sida, sous l'égide de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), prône l'intensification de l'atteinte des "objectifs 90-90-90" en 2020, afin de cheminer vers une planète "sans nouvelles infections à VIH-SIDA" à l'horizon 2030.

Les objectifs mondiaux 90-90-90, auxquels le Burundi veut se conformer, sont dominés par un triple agenda. Celui-ci veut que d'ici 2020, 90% des personnes vivant avec le VIH sur la planète soient dépistés pour connaître leur état sérologique, 90% des personnes conscientes de leur séropositivité reçoivent un traitement ARV ; et, enfin, que 90% des personnes sous un traitement ARV, atteignent des niveaux de VIH indétectables dans leur organisme (suppression virale).

Le gouvernement burundais, a indiqué en outre le président Nkurunziza, poursuivra sans relâche ses efforts par une "mobilisation institutionnelle constante" axée sur un dialogue permanent avec les partenaires de développement, avec un focus sur les principes internationaux qui garantissent le succès de la lutte contre le fléau du SIDA.

"Grâce aux appuis multiformes des partenaires international au premier rang desquels le Fonds Mondial pour la Lutte contre le SIDA, le Paludisme et la Tuberculose, le Burundi a marqué beaucoup de progrès pour faire reculer la pandémie du SIDA notamment par le biais de la sensibilisation, du dépistage, de la prise en charge, des changements de comportement et du programme de lutte de la transmission du VIH-SIDA de la mère à l'enfant (PTME)", a-t-il explicité.

Au palmarès des acquis dans la lutte ad hoc, le président Nkurunziza a cité en l'occurrence l'augmentation des sites de dépistages, des sites de distribution des ARV et des sites pour la surveillance du PTME.

Il a profité de cette opportunité pour interpeller tous ses compatriotes, de "ne pas se lasser" dans le combat contre le fléau du SIDA. La vigilance contre cette maladie incurable jusqu'à ce jour, "ne doit souffrir d'aucune faille", a-t-il martelé.

Cependant, a-t-il déploré, le Burundi regrette beaucoup qu'il y ait encore dans le pays, des gens "qui se sont déjà lassés dans le combat contre le SIDA, d'autres qui banalisent cette maladie et d'autres qui affichent un comportement irresponsable comme si cette pandémie n'existe plus".

Le 11 juin dernier dans une interview accordée à Xinhua à l'issue d'un mandat de quatre ans en qualité de directeur pays et représentant d'ONUSIDA au Burundi, Baruani Yuma Kilundu a salué le renforcement du "leadership politique" et de l'appropriation nationale, pour réaliser la vision d'un Burundi "sans nouvelles infections à VIH-SIDA" à l'horizon 2030.

"Au cours de mon mandat dans le pays, j'ai été heureux de constater la ferme détermination et le fort engagement au plus haut niveau de l'Etat burundais, à travers les faits et les gestes du président Pierre Nkurunziza, de son gouvernement et de son épouse, pour que la lutte contre le VIH-SIDA demeure une priorité nationale dans la stratégie nationale de développement", a-t-il témoigné.

L'autre atout burundais, a fait remarquer M. Baruani, est la maîtrise d'un dispositif permettant d'éliminer les nouvelles infections dues au VIH-SIDA chez les enfants et de maintenir leurs mères en vie.

"Car, c'est dans ce domaine que le Burundi a réalisé le plus grand nombre d'acquis en faisant partie des sept pays africains, qui ont réussi à réduire les nouvelles infections dues au VIH-SIDA, de plus de 67% dans la période de 2009 à 2013", a-t-il souligné.

Sur ce palmarès, il a cité l'Ouganda, la Tanzanie, le Kenya, le Zimbabwe, l'Afrique du Sud, le Botswana et le Burundi.

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