GENEVE, 28 juin (Xinhua) -- La Chine a fait de remarquables progrès dans la lutte contre le VIH et a beaucoup contribué à aider les pays en développement à cet égard, a salué Michel Sidibé, le directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA).
"La Chine a arrêté une menace de santé publique majeure en agissant rapidement et de façon décisive. Nous avons vu un engagement politique fort au plus haut niveau. Du Premier ministre (d'alors) Wen Jiabao au président Xi Jinping, tous ont accordé la priorité au VIH", a confié le chef de l'ONUSIDA dans un entretien récemment accordé à Xinhua.
La Première Dame Peng Liyuan, qui s'est vue décerner cette année le prix ONUSIDA pour ses réalisations remarquables, a également été un héraut de la prévention contre le VIH/Sida, particulièrement auprès des enfants et des jeunes, défendant l'inclusion et la dignité, selon lui.
Grâce aux efforts planétaires, d'énormes progrès ont été faits ces dix dernières années.
Plus de 18 millions de personnes ont désormais accès à des soins assurant leur survie, alors que les nouvelles infections chez les enfants ont baissé de 50% depuis 2010 et que la mortalité liée au sida a chuté de 45% depuis le pic de 2005, d'après l'agence onusienne.
"L'ONUSDIA est persuadé que si nous surmontons ces difficultés, nous pourrons mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030", a assuré M. Sidibé.
Après avoir participé le mois dernier à Beijing au Forum de la Ceinture et la Route pour la coopération internationale, il a salué la contribution chinoise à la lutte contre le VIH dans le monde.
"La Chine occupe le premier rôle en aidant à établir un Centre africain de contrôle et de prévention des maladies. Ceci va contribuer à établir des bases en faveur de la coopération sanitaire en Afrique et avec des partenaires dans le monde entier", s'est félicité Michel Sidibé.
L'ONUSIDA encourage la Chine à continuer d'aider à renforcer les capacités des systèmes de soins en Afrique avec la construction d'hôpitaux et de cliniques rurales, l'aide aux laboratoires et la transmission des compétences, a-t-il conclu.
