France/Législatives : la candidate Nathalie Kosciusko-Morizet agressée par un passant lors de sa campagne

Publié le 2017-06-15 à 22:43 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 15 juin (Xinhua) -- Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne ministre et candidate Les Républicains (LR) au second tour des élections législatives dans la 2ème circonscription de Paris, a été agressée jeudi par un passant, rapportent plusieurs médias français.

Les faits se sont déroulés dans la matinée alors que Mme Kosciusko-Morizet distribuait des tracts sur la place Maubert, dans le Ve arrondissement de la capitale française. Selon plusieurs témoignages, un passant lui aurait jeté un de ses tracts au visage, la traitant de "bobo de merde".

La candidate, actuellement députée dans l'Essonne, aurait alors tenter de se protéger de la main et aurait perdu l'équilibre, tombant au sol. Elle aurait perdu connaissance plusieurs minutes avant d'être secourue par les pompiers. Reprenant connaissance, "NKM" a été installée dans leur camion et conduite à l'hôpital Cochin situé dans le XIVe arrondissement.

L'homme aurait pris la fuite dans une station de métro en criant "C'est votre faute si on a Hidalgo aujourd'hui comme maire" à Paris, en référence à la maire socialiste Anne Hidalgo. "Retournez dans l'Essonne!", aurait-t-il ajouté. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violences volontaires".

Cette agression a été vivement critiquée par plusieurs responsables politiques, dont Mme Hidalgo qui a condamné "avec la plus grande fermeté" sur Twitter cet "acte lâche et intolérable".

L'opposant LREM de Mme Kosciusko-Morizet au second tour, Gilles Le Gendre, s'est dit "navré d'apprendre l'altercation et le malaise" dont a été victime sa rivale, lui souhaitant sur Twitter de se rétablir très vite, avant d'annoncer la suspension de sa campagne.

Le Premier ministre Edouard Philippe a également exprimé son soutien à son "amie", dénonçant "cet acte d'une violence insupportable". Plusieurs médias rapportent qu'il lui aurait rendu visite à l'hôpital. Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a lui aussi condamné "la violence bête et méchante" et en a appelé "au respect de tous les candidats".

L'ancien Premier ministre et candidat dans la 1ère circonscription de l'Essonne, Manuel Valls, a témoigné "son soutien et son affection", condamnant "une agression intolérable que rien ne pourra justifier".

D'autres membres LR, parmi lesquels Alain Juppé et François Baroin, sénateur-maire de Troyes et leader de la campagne des législatives pour le parti, ont fait part de leur solidarité à Nathalie Kosciusko-Morizet.

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France/Législatives : la candidate Nathalie Kosciusko-Morizet agressée par un passant lors de sa campagne

Publié le 2017-06-15 à 22:43 | french.xinhuanet.com

PARIS, 15 juin (Xinhua) -- Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne ministre et candidate Les Républicains (LR) au second tour des élections législatives dans la 2ème circonscription de Paris, a été agressée jeudi par un passant, rapportent plusieurs médias français.

Les faits se sont déroulés dans la matinée alors que Mme Kosciusko-Morizet distribuait des tracts sur la place Maubert, dans le Ve arrondissement de la capitale française. Selon plusieurs témoignages, un passant lui aurait jeté un de ses tracts au visage, la traitant de "bobo de merde".

La candidate, actuellement députée dans l'Essonne, aurait alors tenter de se protéger de la main et aurait perdu l'équilibre, tombant au sol. Elle aurait perdu connaissance plusieurs minutes avant d'être secourue par les pompiers. Reprenant connaissance, "NKM" a été installée dans leur camion et conduite à l'hôpital Cochin situé dans le XIVe arrondissement.

L'homme aurait pris la fuite dans une station de métro en criant "C'est votre faute si on a Hidalgo aujourd'hui comme maire" à Paris, en référence à la maire socialiste Anne Hidalgo. "Retournez dans l'Essonne!", aurait-t-il ajouté. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violences volontaires".

Cette agression a été vivement critiquée par plusieurs responsables politiques, dont Mme Hidalgo qui a condamné "avec la plus grande fermeté" sur Twitter cet "acte lâche et intolérable".

L'opposant LREM de Mme Kosciusko-Morizet au second tour, Gilles Le Gendre, s'est dit "navré d'apprendre l'altercation et le malaise" dont a été victime sa rivale, lui souhaitant sur Twitter de se rétablir très vite, avant d'annoncer la suspension de sa campagne.

Le Premier ministre Edouard Philippe a également exprimé son soutien à son "amie", dénonçant "cet acte d'une violence insupportable". Plusieurs médias rapportent qu'il lui aurait rendu visite à l'hôpital. Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a lui aussi condamné "la violence bête et méchante" et en a appelé "au respect de tous les candidats".

L'ancien Premier ministre et candidat dans la 1ère circonscription de l'Essonne, Manuel Valls, a témoigné "son soutien et son affection", condamnant "une agression intolérable que rien ne pourra justifier".

D'autres membres LR, parmi lesquels Alain Juppé et François Baroin, sénateur-maire de Troyes et leader de la campagne des législatives pour le parti, ont fait part de leur solidarité à Nathalie Kosciusko-Morizet.

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