Reprise de l'économie russe malgré les sanctions et les prix bas du pétrole (chef de la banque centrale)

Publié le 2017-06-10 à 01:20 | french.xinhuanet.com

Taille du Texte
T+ | T-

RSS

Partager


 

 

MOSCOU, 9 juin (Xinhua) -- L'économie russe connaît un regain malgré les sanctions occidentales et les prix bas du pétrole, a annoncé vendredi le gouverneur de la banque centrale russe, Elvira Nabiullina.

"L'économie russe a commencé à afficher une croissance. La production et les investissements augmentent depuis plusieurs trimestres. L'inflation baisse régulièrement", a expliqué Mme Nabiullina à la Douma, chambre basse du parlement.

L'économie russe avait affiché un déclin depuis 2014 à cause des prix bas du pétrole et des sanctions occidentales qui ont suivi la crise ukrainienne.

Les données officielles ont montré que son PIB a baissé de 0,2 % en 2016 par rapport à une baisse de 2,8 % en 2015.

Les officiels russes ont prédit que le PIB du pays allait augmenter de 1,5 % à 2,0 % cette année.

L'effet des sanctions occidentales a été beaucoup exagéré et l'économie russe s'est vraiment adaptée à vivre dans les conditions des prix bas du pétrole, a expliqué Mme Nabiullina.

Ces dernières années, le pays a augmenté les investissements dans les infrastructures pour booster la croissance de l'économie, alors que le secteur bancaire a pu fournir des prêts aux entreprises qui recevaient de l'argent de l'étranger avant que les pays occidentaux n'imposent des sanctions, a-t-elle expliqué.

La banque centrale travaillait activement pour assurer la stabilité financière et des prix en général, sans laquelle la croissance était impossible, a-t-elle ajouté.

L'objectif actuel de la politique économique du pays est de faire passer le taux de croissance au-dessus de 1,5 % à 2,0 % en renouvelant la production et en augmentant la productivité du travail qui nécessite des investissements, a-t-elle poursuivi.

"Et pour les investissements, il faut une faible inflation. La mission première de la politique monétaire est donc la transition entre pousser l'inflation à la baisse à un niveau comparable à celui de 2016 et maintenir l'inflation à un niveau bas", a souligné Mme Nabiullina.

L'inflation russe a atteint un record bas en 2016 avec 5,4 %, se remettant des 12,9 % enregistrés en 2015. Le gouvernement a fixé l'objectif de 4 % pour 2017.

french.xinhuanet.com

Reprise de l'économie russe malgré les sanctions et les prix bas du pétrole (chef de la banque centrale)

Publié le 2017-06-10 à 01:20 | french.xinhuanet.com

MOSCOU, 9 juin (Xinhua) -- L'économie russe connaît un regain malgré les sanctions occidentales et les prix bas du pétrole, a annoncé vendredi le gouverneur de la banque centrale russe, Elvira Nabiullina.

"L'économie russe a commencé à afficher une croissance. La production et les investissements augmentent depuis plusieurs trimestres. L'inflation baisse régulièrement", a expliqué Mme Nabiullina à la Douma, chambre basse du parlement.

L'économie russe avait affiché un déclin depuis 2014 à cause des prix bas du pétrole et des sanctions occidentales qui ont suivi la crise ukrainienne.

Les données officielles ont montré que son PIB a baissé de 0,2 % en 2016 par rapport à une baisse de 2,8 % en 2015.

Les officiels russes ont prédit que le PIB du pays allait augmenter de 1,5 % à 2,0 % cette année.

L'effet des sanctions occidentales a été beaucoup exagéré et l'économie russe s'est vraiment adaptée à vivre dans les conditions des prix bas du pétrole, a expliqué Mme Nabiullina.

Ces dernières années, le pays a augmenté les investissements dans les infrastructures pour booster la croissance de l'économie, alors que le secteur bancaire a pu fournir des prêts aux entreprises qui recevaient de l'argent de l'étranger avant que les pays occidentaux n'imposent des sanctions, a-t-elle expliqué.

La banque centrale travaillait activement pour assurer la stabilité financière et des prix en général, sans laquelle la croissance était impossible, a-t-elle ajouté.

L'objectif actuel de la politique économique du pays est de faire passer le taux de croissance au-dessus de 1,5 % à 2,0 % en renouvelant la production et en augmentant la productivité du travail qui nécessite des investissements, a-t-elle poursuivi.

"Et pour les investissements, il faut une faible inflation. La mission première de la politique monétaire est donc la transition entre pousser l'inflation à la baisse à un niveau comparable à celui de 2016 et maintenir l'inflation à un niveau bas", a souligné Mme Nabiullina.

L'inflation russe a atteint un record bas en 2016 avec 5,4 %, se remettant des 12,9 % enregistrés en 2015. Le gouvernement a fixé l'objectif de 4 % pour 2017.

010020070770000000000000011100001363540851