PARIS, 31 mai (Xinhua) -- Débutée le 26 mai à l'appel du syndicat CGT, la grève des transporteurs routiers de matières dangereuses (carburants, produits chimiques, gaz) se poursuit ce mercredi dans toute la France et plus particulièrement en Ile-de-France où les réserves commencent à s'amenuiser selon plusieurs médias français.

Des barrages filtrants ont été installés mardi 30 mai, et 780 stations-service se trouvent en pénurie totale ou partielle ce mercredi selon la chaîne française d'information Franceinfo. En tout, neuf dépôts franciliens ont été impactés par les barrages filtrants ainsi que la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).

Interrogé la veille sur la radio française RTL, Fabrice Michaud, délégué CGT-Transports, avait déjà indiqué qu'environ "60% des stations seraient proches de la rupture de stocks" pour la zone Ile-de-France, précisant que ce sont les stations "à la faible autonomie (un jour et demi), qui sont déjà fermées".

Le syndicat français demande au patronat l'insertion dans la convention collective du transport routier de "spécificités" propres aux matières dangereuses. Les grévistes réclament notamment une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure, un suivi médical semestriel spécifique, et le paiement d'un treizième mois de salaire.