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Le Soudan du Sud affirme n'avoir "aucun intérêt" à soutenir les groupes rebelles au Soudan

French.xinhuanet.com   2017-05-25 21:23:32      

JUBA, 25 mai (Xinhua) -- Le Soudan du Sud a assuré jeudi qu'il ne soutenait aucun groupe rebelle dans la région du Darfour, à l'ouest du Soudan, en réponse aux accusations du président Omar el-Béchir.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères sud-soudanais, Mawien Makol, a rappelé que les deux pays voisins disposaient d'un mécanisme de sécurité mis en place en 2014 pour vérifier les allégations de l'autre partie concernant un quelconque soutien à des groupes rebelles, et qu'il n'était donc pas nécessaire de passer par les médias.

"Nous avons mis en place un comité, dirigé par les deux ministres de la Défense, afin de contrôler et vérifier ces allégations. S'adresser aux médias pour présenter ces accusations n'est pas une bonne chose", a insisté M. Makol.

"Ce n'est pas la première fois que Khartoum nous accuse. Nous avons déjà dit que nous n'avons aucun intérêt à soutenir les rebelles. Ils ne devraient pas nous considérer comme le problème", a déclaré à Xinhua M. Makol.

Le président soudanais a accusé mardi le Soudan du Sud et l'Egypte de soutenir les rebelles dans la région ouest du pays. M. Béchir a affirmé que les rebelles ayant affronté les forces armées soudanaises étaient arrivés au Darfour par le Soudan du Sud et la Libye.

Cette accusation intervient alors que les deux anciens ennemis tentent d'apaiser leurs relations suite à des désaccords sur la délimitation des frontières, les tarifs pour le transit du pétrole, ainsi que le différend qui les oppose encore concernant la région d'Abiyé, riche en pétrole.

Par le passé, le Soudan du Sud a également accusé le Soudan de soutenir les rebelles de l'Armée populaire de libération du Soudan, alliés à l'ancien vice-président Riek Machar, aujourd'hui en exil en Afrique du Sud.

"Nous entretenons aujourd'hui des relations cordiales avec le Soudan, au point qu'ils nous fournissent de l'aide humanitaire", a révélé M. Makol. En effet, Khartoum soutient son voisin, ravagé par la guerre, avec de l'assistance alimentaire depuis l'ouverture de ses corridors humanitaires.

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Le Soudan du Sud affirme n'avoir "aucun intérêt" à soutenir les groupes rebelles au Soudan

Publié le 2017-05-25 à 21:23 | french.xinhuanet.com

JUBA, 25 mai (Xinhua) -- Le Soudan du Sud a assuré jeudi qu'il ne soutenait aucun groupe rebelle dans la région du Darfour, à l'ouest du Soudan, en réponse aux accusations du président Omar el-Béchir.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères sud-soudanais, Mawien Makol, a rappelé que les deux pays voisins disposaient d'un mécanisme de sécurité mis en place en 2014 pour vérifier les allégations de l'autre partie concernant un quelconque soutien à des groupes rebelles, et qu'il n'était donc pas nécessaire de passer par les médias.

"Nous avons mis en place un comité, dirigé par les deux ministres de la Défense, afin de contrôler et vérifier ces allégations. S'adresser aux médias pour présenter ces accusations n'est pas une bonne chose", a insisté M. Makol.

"Ce n'est pas la première fois que Khartoum nous accuse. Nous avons déjà dit que nous n'avons aucun intérêt à soutenir les rebelles. Ils ne devraient pas nous considérer comme le problème", a déclaré à Xinhua M. Makol.

Le président soudanais a accusé mardi le Soudan du Sud et l'Egypte de soutenir les rebelles dans la région ouest du pays. M. Béchir a affirmé que les rebelles ayant affronté les forces armées soudanaises étaient arrivés au Darfour par le Soudan du Sud et la Libye.

Cette accusation intervient alors que les deux anciens ennemis tentent d'apaiser leurs relations suite à des désaccords sur la délimitation des frontières, les tarifs pour le transit du pétrole, ainsi que le différend qui les oppose encore concernant la région d'Abiyé, riche en pétrole.

Par le passé, le Soudan du Sud a également accusé le Soudan de soutenir les rebelles de l'Armée populaire de libération du Soudan, alliés à l'ancien vice-président Riek Machar, aujourd'hui en exil en Afrique du Sud.

"Nous entretenons aujourd'hui des relations cordiales avec le Soudan, au point qu'ils nous fournissent de l'aide humanitaire", a révélé M. Makol. En effet, Khartoum soutient son voisin, ravagé par la guerre, avec de l'assistance alimentaire depuis l'ouverture de ses corridors humanitaires.

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