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Côte d'Ivoire : quatre morts lors d'une manifestation d'ex-rebelles démobilisés

French.xinhuanet.com   2017-05-24 04:27:32      

ABIDJAN, 23 mai (Xinhua) -- Au total quatre personnes sont décédées mardi à Bouaké, au centre de la Côte d'Ivoire, lors d'un affrontement entre forces de l'ordre et ex-combattants rebelles démobilisés qui réclamaient des primes, selon un nouveau bilan provisoire.

Trois manifestants sont décédés sur le champ et un quatrième a succombé à ses blessures au Centre hospitalier universitaire (CHU), a-t-on appris de sources hospitalières et proches des ex-combattants.

A la mi-journée, le gouvernement ivoirien avait fait état de trois morts au sein des manifestants "suite à l'éclat de fragment de grenade" et de 14 blessés dont quatre cas graves.

Trois gendarmes et deux policiers ont été blessés du côté des forces de l'ordre, selon le ministre ivoirien de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.

"Certains des manifestants armés ont dégoupillé une grenade offensive qui a explosé en leur sein", a expliqué Hamed Bakayoko, dans un communiqué.

A l'en croire, "les forces de sécurité ont déployé les moyens conventionnels afin de maintenir l'ordre".

Les ex-combattants démobilisés occupaient depuis lundi le corridor sud de Bouaké, ex-fief de la rébellion, empêchant toute circulation routière.

Ils réclament 18 millions FCFA dont 12 millions de primes à l'instar de leurs 8.400 camarades intégrés dans l'armée qui ont obtenu gain de cause après deux mutineries en janvier et en mai.

En 2012, au sortir de la crise post-électorale qui a fait 3.000 morts en Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara a créé l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants (ADDR).

Au total, 64.000 ex-combattants ont été concernés par le programme pour un coût de plus de 100 milliards FCFA.

A la fin de l'opération en juin 2015, "ce sont 55.522 ex-combattants" qui étaient "en cours de réinsertion" ou qui avaient été "réintégrés", soit "87% de la base de données" officielle.

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Côte d'Ivoire : quatre morts lors d'une manifestation d'ex-rebelles démobilisés

Publié le 2017-05-24 à 04:27 | french.xinhuanet.com

ABIDJAN, 23 mai (Xinhua) -- Au total quatre personnes sont décédées mardi à Bouaké, au centre de la Côte d'Ivoire, lors d'un affrontement entre forces de l'ordre et ex-combattants rebelles démobilisés qui réclamaient des primes, selon un nouveau bilan provisoire.

Trois manifestants sont décédés sur le champ et un quatrième a succombé à ses blessures au Centre hospitalier universitaire (CHU), a-t-on appris de sources hospitalières et proches des ex-combattants.

A la mi-journée, le gouvernement ivoirien avait fait état de trois morts au sein des manifestants "suite à l'éclat de fragment de grenade" et de 14 blessés dont quatre cas graves.

Trois gendarmes et deux policiers ont été blessés du côté des forces de l'ordre, selon le ministre ivoirien de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.

"Certains des manifestants armés ont dégoupillé une grenade offensive qui a explosé en leur sein", a expliqué Hamed Bakayoko, dans un communiqué.

A l'en croire, "les forces de sécurité ont déployé les moyens conventionnels afin de maintenir l'ordre".

Les ex-combattants démobilisés occupaient depuis lundi le corridor sud de Bouaké, ex-fief de la rébellion, empêchant toute circulation routière.

Ils réclament 18 millions FCFA dont 12 millions de primes à l'instar de leurs 8.400 camarades intégrés dans l'armée qui ont obtenu gain de cause après deux mutineries en janvier et en mai.

En 2012, au sortir de la crise post-électorale qui a fait 3.000 morts en Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara a créé l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants (ADDR).

Au total, 64.000 ex-combattants ont été concernés par le programme pour un coût de plus de 100 milliards FCFA.

A la fin de l'opération en juin 2015, "ce sont 55.522 ex-combattants" qui étaient "en cours de réinsertion" ou qui avaient été "réintégrés", soit "87% de la base de données" officielle.

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