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19 entreprises kenyanes touché par ransomware

French.xinhuanet.com   2017-05-20 05:27:22      

NAIROBI, 19 mai (Xinhua) -- Au moins 19 organisations au Kenya ont été touchées par le virus Ransomware dans une nouvelle vague de cyber-attaque en cours.

L'Autorité de communication du Kenya (CA) a publié vendredi la mise à jour de la situation, notant que le virus a infecté des réseaux et des ordinateurs du pays de l'Afrique de l'Est.

Le nombre représente une augmentation par rapport aux cinq précédents rapportés le 13 mai par l'autorité, dans une attaque qui a touché plus d'un demi-million d'utilisateurs au niveau mondial.

Un ransomware (ou « rançongiciel ») est un logiciel malveillant qui infecte un ordinateur et limite l'accès de l'utilisateur aux fichiers dans cet ordinateur jusqu'à ce qu'il ait versé une rançon.

Une fois qu'un ordinateur a été infecté par le virus, il tente d'infecter d'autres ordinateurs par le biais du réseau et refuse aux utilisateurs l'accès aux informations jusqu'à ce qu'ils aient payé la rançon. L'Autorité a mis en garde la population contre la tentation de céder à ces demandes.

"Jusqu'à présent, le National KE-CIRT a enregistré 19 cas où le virus a infecté des réseaux et des ordinateurs au Kenya. L'autorité continuera de travailler avec les parties prenantes pour atténuer les effets de ces cas tout en encourageant la mise en place des mécanismes préventifs", a déclaré Francis Wangusi, directeur général de la CA, dans un communiqué publié vendredi.

Le ministre kenyan des Technologies de l'information et de la communication, Joe Mucheru, a cité les banques kenyanes parmi les institutions ciblées dans l'attaque à grande échelle contre les ordinateurs du monde entier qui a commencé la semaine dernière.

"Les individus et les organisations sont découragés de payer la rançon, car cela ne garantit pas que l'accès sera rétabli", a averti M. Wangusi.

L'autorité a formé l'Équipe nationale d'intervention en cas d'incident informatique du Kenya (National KE-CIRT) pour aider à la coordination de la lutte contre le virus.

La CA a déclaré que la National KE-CIRT travaille avec d'autres organismes gouvernementaux, des banques, des sociétés de télécommunications, des universités et des experts en technologie de l'information pour améliorer la sécurité de l'infrastructure cybernétique du Kenya.

Près de 80% des serveurs du Kenya sont basés sur Windows, 16% restants sur unix ou la variante Linux, ce qui rend le pays vulnérable.

Les experts de l'industrie ont noté que plus d'entreprises seraient susceptibles d'être ciblées avant la fin de la date limite annoncé par le pirate informatique pour le payement des rançons, mais l'établissement d'un chiffre exact des victimes est plutôt difficile car de nombreuses entreprises risqueraient de ne pas annoncer les attaques subies.

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19 entreprises kenyanes touché par ransomware

Publié le 2017-05-20 à 05:27 | french.xinhuanet.com

NAIROBI, 19 mai (Xinhua) -- Au moins 19 organisations au Kenya ont été touchées par le virus Ransomware dans une nouvelle vague de cyber-attaque en cours.

L'Autorité de communication du Kenya (CA) a publié vendredi la mise à jour de la situation, notant que le virus a infecté des réseaux et des ordinateurs du pays de l'Afrique de l'Est.

Le nombre représente une augmentation par rapport aux cinq précédents rapportés le 13 mai par l'autorité, dans une attaque qui a touché plus d'un demi-million d'utilisateurs au niveau mondial.

Un ransomware (ou « rançongiciel ») est un logiciel malveillant qui infecte un ordinateur et limite l'accès de l'utilisateur aux fichiers dans cet ordinateur jusqu'à ce qu'il ait versé une rançon.

Une fois qu'un ordinateur a été infecté par le virus, il tente d'infecter d'autres ordinateurs par le biais du réseau et refuse aux utilisateurs l'accès aux informations jusqu'à ce qu'ils aient payé la rançon. L'Autorité a mis en garde la population contre la tentation de céder à ces demandes.

"Jusqu'à présent, le National KE-CIRT a enregistré 19 cas où le virus a infecté des réseaux et des ordinateurs au Kenya. L'autorité continuera de travailler avec les parties prenantes pour atténuer les effets de ces cas tout en encourageant la mise en place des mécanismes préventifs", a déclaré Francis Wangusi, directeur général de la CA, dans un communiqué publié vendredi.

Le ministre kenyan des Technologies de l'information et de la communication, Joe Mucheru, a cité les banques kenyanes parmi les institutions ciblées dans l'attaque à grande échelle contre les ordinateurs du monde entier qui a commencé la semaine dernière.

"Les individus et les organisations sont découragés de payer la rançon, car cela ne garantit pas que l'accès sera rétabli", a averti M. Wangusi.

L'autorité a formé l'Équipe nationale d'intervention en cas d'incident informatique du Kenya (National KE-CIRT) pour aider à la coordination de la lutte contre le virus.

La CA a déclaré que la National KE-CIRT travaille avec d'autres organismes gouvernementaux, des banques, des sociétés de télécommunications, des universités et des experts en technologie de l'information pour améliorer la sécurité de l'infrastructure cybernétique du Kenya.

Près de 80% des serveurs du Kenya sont basés sur Windows, 16% restants sur unix ou la variante Linux, ce qui rend le pays vulnérable.

Les experts de l'industrie ont noté que plus d'entreprises seraient susceptibles d'être ciblées avant la fin de la date limite annoncé par le pirate informatique pour le payement des rançons, mais l'établissement d'un chiffre exact des victimes est plutôt difficile car de nombreuses entreprises risqueraient de ne pas annoncer les attaques subies.

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