French.xinhuanet.com | Edition européenne | Edition nord-américaine  
ENGLISH
 
   

Afrique du Sud : Eskom dément avoir signé d'accord nucléaire secret avec des pays étrangers

French.xinhuanet.com   2017-05-20 00:46:25      

LE CAP (Afrique du Sud), 19 mai (Xinhua) -- L'Afrique du Sud n'a signé aucun accord nucléaire secret avec des pays étrangers, a déclaré jeudi un haut responsable de l'entreprise d'électricité publique Eskom.

David Nicholls, le directeur chargé du dossier nucléaire d'Eskom, a rejeté les allégations selon lesquelles il existe des secrets et de la corruption dans un éventuel accord nucléaire.

Il s'est exprimé lors d'une conférence sur l'énergie nucléaire de l'Afrique en marge de la 17e Semaine africaine des services publics africains (AUW) au Cap.

"Je ne connais pas un plan secret" par rapport au programme nucléaire sud-africain, a clarifié M. Nicholls à la conférence.

Le programme nucléaire sud-africain, qui a rencontré une forte opposition, était l'un des sujets chauds de l'AUW.

Le 26 avril, la Haute Cour du Cap-Occidental avait statué que le programme nucléaire du gouvernement sud-africain est "inconstitutionnel et illégal", et a ordonné au gouvernement de mettre de côté l'accord sur l'acquisition d'une capacité de production de 9,6 gigawatts d'énergie nucléaire.

Le projet devrait coûter 1.000 milliards de rands (environ 77,5 milliards de dollars américains). Le gouvernement sud-africain l'a approuvé en décembre 2015. Des préparatifs sont en cours pour préparer l'appel d'offres. La Russie et les États-Unis sont censés être les favoris pour remporter le contrat.

Il est rapporté que le gouvernement sud-africain aurait signé un accord avec la société nucléaire russe Rosatom, pour développer de l'énergie nucléaire.

Le gouvernement sud-africain a lancé le programme nucléaire pour compenser la pénurie d'électricité qui devrait limiter la croissance du produit intérieur brut (PIB).

En réponse à la décision du tribunal, M. Nicholls a réaffirmé la position d'Eskom selon laquelle l'énergie nucléaire est l'option la plus viable pour répondre aux besoins énergétiques futurs de l'Afrique du Sud. Il a affirmé néanmoins qu'il n'y avait pas de processus d'approvisionnement en cours.

"On nous demande de montrer les accords nucléaires que nous avons signés avec les Russes et je dis que je ne peux pas le faire. Je n'en ai pas. Je ne connais pas un accord secret", a-t-il expliqué.

Le processus a été transparent, mais il est présumé que derrière cela il y a autre chose, a déploré M. Nicholls.

En réponse aux questions sur les allégations de corruption avec l'accord nucléaire, il a déclaré que la corruption sur l'accord nucléaire "pourrait être très difficile en ce sens car il s'agit d'un accord entre un Etat et un autre".

"Si vous avez de multiples transactions avec de petits contrats, vous avez de nombreuses possibilités de corruption", a-t-il ajouté.

D'après M. Nicholls, les préoccupations concernant la corruption surviennent avec beaucoup de petites transactions et lorsque les achats sont compartimentés.

Dans ce cas impliquant Eskom et des organisations publiques à l'étranger avec un système de prêt d'un gouvernement à un autre gouvernement, les possibilités de corruption seraient minimisées, a-t-il noté.

À l'AUW qui a débuté mardi, plus de 7.000 décideurs venus de plus de 80 pays discutent les derniers développements, défis et opportunités dans les secteurs de l'énergie et de l'eau en Afrique.

french.xinhuanet.com

Afrique du Sud : Eskom dément avoir signé d'accord nucléaire secret avec des pays étrangers

Publié le 2017-05-20 à 00:46 | french.xinhuanet.com

LE CAP (Afrique du Sud), 19 mai (Xinhua) -- L'Afrique du Sud n'a signé aucun accord nucléaire secret avec des pays étrangers, a déclaré jeudi un haut responsable de l'entreprise d'électricité publique Eskom.

David Nicholls, le directeur chargé du dossier nucléaire d'Eskom, a rejeté les allégations selon lesquelles il existe des secrets et de la corruption dans un éventuel accord nucléaire.

Il s'est exprimé lors d'une conférence sur l'énergie nucléaire de l'Afrique en marge de la 17e Semaine africaine des services publics africains (AUW) au Cap.

"Je ne connais pas un plan secret" par rapport au programme nucléaire sud-africain, a clarifié M. Nicholls à la conférence.

Le programme nucléaire sud-africain, qui a rencontré une forte opposition, était l'un des sujets chauds de l'AUW.

Le 26 avril, la Haute Cour du Cap-Occidental avait statué que le programme nucléaire du gouvernement sud-africain est "inconstitutionnel et illégal", et a ordonné au gouvernement de mettre de côté l'accord sur l'acquisition d'une capacité de production de 9,6 gigawatts d'énergie nucléaire.

Le projet devrait coûter 1.000 milliards de rands (environ 77,5 milliards de dollars américains). Le gouvernement sud-africain l'a approuvé en décembre 2015. Des préparatifs sont en cours pour préparer l'appel d'offres. La Russie et les États-Unis sont censés être les favoris pour remporter le contrat.

Il est rapporté que le gouvernement sud-africain aurait signé un accord avec la société nucléaire russe Rosatom, pour développer de l'énergie nucléaire.

Le gouvernement sud-africain a lancé le programme nucléaire pour compenser la pénurie d'électricité qui devrait limiter la croissance du produit intérieur brut (PIB).

En réponse à la décision du tribunal, M. Nicholls a réaffirmé la position d'Eskom selon laquelle l'énergie nucléaire est l'option la plus viable pour répondre aux besoins énergétiques futurs de l'Afrique du Sud. Il a affirmé néanmoins qu'il n'y avait pas de processus d'approvisionnement en cours.

"On nous demande de montrer les accords nucléaires que nous avons signés avec les Russes et je dis que je ne peux pas le faire. Je n'en ai pas. Je ne connais pas un accord secret", a-t-il expliqué.

Le processus a été transparent, mais il est présumé que derrière cela il y a autre chose, a déploré M. Nicholls.

En réponse aux questions sur les allégations de corruption avec l'accord nucléaire, il a déclaré que la corruption sur l'accord nucléaire "pourrait être très difficile en ce sens car il s'agit d'un accord entre un Etat et un autre".

"Si vous avez de multiples transactions avec de petits contrats, vous avez de nombreuses possibilités de corruption", a-t-il ajouté.

D'après M. Nicholls, les préoccupations concernant la corruption surviennent avec beaucoup de petites transactions et lorsque les achats sont compartimentés.

Dans ce cas impliquant Eskom et des organisations publiques à l'étranger avec un système de prêt d'un gouvernement à un autre gouvernement, les possibilités de corruption seraient minimisées, a-t-il noté.

À l'AUW qui a débuté mardi, plus de 7.000 décideurs venus de plus de 80 pays discutent les derniers développements, défis et opportunités dans les secteurs de l'énergie et de l'eau en Afrique.

010020070770000000000000011107421362992521