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"La Ceinture et la Route": Madagascar joue un rôle de pont entre l'Afrique et la Chine (PAPIER D'ANGLE)

French.xinhuanet.com   2017-05-18 20:46:34      

ANTANANARIVO, 18 mai (Xinhua) -- Madagascar, la plus grande île d'Afrique qui se trouve à plus de 8.000km de la Chine, était directement liée à l'ancienne Route de la soie maritime en raison de sa position géographique, ce qui en fait naturellement une étape importante pour la Route de la soie maritime du XXIe siècle que la Chine cherche à promouvoir.

Le président malgache, Hery Rajaonarimampianina, avait salué l'initiative "la Ceinture et la Route" dans une allocution prononcée à l'Université Renmin de Chine lors d'une visite officielle en mars dernier à Beijing. A cette occasion, Madagascar et la Chine ont signé une série de documents de coopération, dont un protocole d'accord sur la promotion conjointe de l'initiative "la Ceinture et la Route".

PARTICIPATION A LA CONSTRUCTION DE "LA CEINTURE ET LA ROUTE"

Madagascar a déjà affirmé son soutien au développement de cette initiative, le président malgache ayant même salué la "grande vision" qu'elle incarne, mettant en avant le commerce international "équitable" qui profitera aux peuples de tous les pays.

M. Rajaonarimampianina a déjà exprimé l'espoir de voir son pays de participer à "la construction de 'la Ceinture et la Route'" ainsi que son souhait d'"approfondir la coopération dans les secteurs de l'agriculture, de la pêche et du tourisme" dans ce cadre lors de son entretien avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à l'occasion d'une visite officielle de ce dernier à Madagascar en janvier dernier.

M. Wang a jugé que grâce à l'"approfondissement de la coopération" dans le cadre de l'initiative, "le continent africain en tirera des bénéfices pour son développement". Le chef de la diplomatie chinoise a rappelé que ce continent faisait autrefois partie de la Route maritime de la soie, dont il constituait l'extrémité occidentale et une destination importante, faisant remarquer que plusieurs pays du littoral est-africain ont également manifesté leur intérêt pour l'initiative chinoise.

Selon M. Rajaonarimampianina, il y a "vraiment" un intérêt économique et social fort pour son pays dans le cadre de cette initiative. "Madagascar, qui est en pleine reconstruction aujourd'hui, accorde une grande priorité au niveau des infrastructures (...) Ça peut aller des routes aux ports, aux aéroports, aux zones industrielles, etc.", a-t-il détaillé.

Dans un entretien exclusif accordé à Xinhua, il a déclaré que "Madagascar cadre bien dans l'esprit de 'la Ceinture et la Route'". Pour lui, Beijing a manifesté sa volonté de travailler de manière de plus en plus visible et de plus en plus forte avec l'Afrique.

Constatant également un bon développement des relations entre les deux peuples depuis 1972, année de l'établissement des liens diplomatiques entre les deux pays, il a rappelé que la Chine est devenue le premier partenaire commercial de celle qu'on appelle la Grande île, qui a bénéficié depuis quelques années d'une absence totale de droits de douane sur la quasi-totalité de ses exportations vers la Chine.

Le président malgache a invité les investisseurs chinois à venir dans son pays et d'y saisir les opportunités, soulignant l'importance de s'adapter à la population dont plus de 90% travaillent dans l'agriculture, un secteur important à Madagascar et dans lequel les deux pays peuvent se concentrer et obtenir, selon lui, des résultats rapides.

Madagascar est prêt à renforcer sa coopération avec la Chine dans les domaines de l'énergie, de l'aviation, des transports, des ports et de la construction aéroportuaire.

A l'issue de sa visite en mars dernier, Wang Yi a confirmé devant la presse que l'agriculture, la pêche, le tourisme, l'aviation régionale et les infrastructures constituaient les cinq secteurs prioritaires dans la coopération sino-malgache, exprimant le souhait de voir Madagascar devenir un pont important et un trait d'union entre l'initiative "la Ceinture et la Route" et le continent africain.

LES BONS RESULTATS DE LA COOPERATION SINO-MALGACHE

Cette année, la Chine et Madagascar célébreront le 45e anniversaire de leurs relations diplomatiques. Tout au long de ces 45 ans de coopération, la Chine participe activement à la construction de la Grande île et à l'amélioration des conditions de vie de sa population. Les aides et les investissements chinois couvrent de nombreux domaines tels que les infrastructures, l'industrie, l'agriculture, le sport, l'éducation, la santé publique, etc.

Plusieurs grandes infrastructures construites par la Chine sont remarquables dans la capitale malgache. Ce sont le Palais des sports de Mahamasina inauguré en 1996 et le Centre de conférences international à Ivato et l'Hôtel Ivato (2008), ainsi que les rocades d'Andohapenaka (2016) pour soulager Antananarivo de ses embouteillages. La route reliant Ampitabe à Vatomandry joue par ailleurs un rôle très important pour faciliter le transport local.

Construit en 2013 avec l'aide chinoise, le Centre hospitalier universitaire (CHU) d'Anosiala demeure actuellement l'hôpital le plus fréquenté d'Antananarivo en raison de sa modernité. La Chine envoie par ailleurs des équipes médicales chaque année dans quatre hôpitaux du pays.

La construction d'écoles primaires rurales, du Centre de prévention et de lutte contre le paludisme, tout comme le forage de puits, autant de projets réalisés par la Chine, ont contribué à améliorer la vie des populations locales. De plus, des milliers de techniciens malgaches sont envoyés en Chine pour améliorer leurs compétences.

La Chine accorde depuis 2015 un régime "zéro taxe" à 97 lignes de produits malgaches exportés, ce qui a entraîné une importante hausse des exportations malgaches vers ce pays. En 2016, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a été évalué à quelque 1,1 milliard de dollars.

Aujourd'hui, plus de 1.400 entreprises chinoises investissent à Madagascar, pour un montant global de 739 millions de dollars, créant environ 17.000 emplois sur place.

DE NOUVELLES OPPORTUNITES

A Madagascar, où les opportunités existantes sont très diversifiées, de nouveaux secteurs tels que l'exploitation de bambou figurent dernièrement parmi les aspirations de partenariat des opérateurs malgaches avec la Chine.

"Les Chinois sont déjà très avancés sur la filière bambou", témoigne Hanta Rabetaliana, écologiste et haute fonctionnaire au ministère malgache de l'Environnement.

Mme Rabetaliana, qui a suivi deux mois de formation en Chine en 2013 sur la filière bambou, préconise le développement d'un partenariat dans ce secteur entre les deux pays. Elle a proposé à cette occasion un jumelage ou un partenariat sino-malgache.

"Nous ne parviendrons jamais à développer seuls la filière bambou. Nous avons également vu que le bambou faisait partie de la culture chinoise", a-t-elle expliqué dans d'un entretien avec Xinhua, rappelant que ce sont les Chinois qui ont introduit le bambou à Madagascar.

Madagascar doit d'abord appuyer sa filière bambou, tant par des recherches avancées qu'avec la création de PMI ou de PME chinoises, a-t-elle estimé. "C'est la solution, je pense, pour accélérer la promotion et surtout pour motiver les opérateurs malgaches" qui ne connaissent pas pour le moment toutes les activités qui sont sources de revenus liés au bambou.

UN MELANGE DE CULTURES

Si les relations diplomatiques entre la Chine et Madagascar ont débuté le 6 novembre 1972, la présence de Chinois sur la Grande île remonte à la fin de XVIIIe siècle et le début de XIXe siècle, selon les historiens malgaches.

Les mélanges de populations favorisent le mélange des cultures entre les deux peuples. Les Chinois qui sont venus à Madagascar ont apporté leur culture et se sont aussi appropriés la culture malgache, tandis que de nombreux Malgaches sont partis en Chine pour étudier et sont devenus des Sino-malgaches parce qu'ils parlent le chinois couramment comme les Chinois ou même mieux que les Chinois de Madagascar.

L'arrivée en 2007 d'un Institut Confucius à Madagascar a accru le nombre de Malgaches parlant couramment chinois et a répandu la culture chinoise sur l'île. Parmi les des dizaines des milliers de Malgaches qui parlent aujourd'hui le chinois, Isaia Ratsizakaina, étudiante à l'Institut Confucius d'Antananarivo, qui n'a aucune ascendance chinoise, a été même sélectionnée en 2013 par le siège de l'Institut Confucius comme parmi "les étrangers maîtrisant parfaitement le chinois".

A l'heure actuelle, une cinquantaine de sites d'enseignement du chinois existent à Madagascar. Parmi eux, une école prestigieuse appelée Le Petit nid a choisi de faire du chinois une langue obligatoire dans les classes primaires. C'est pourquoi cet établissement réputé dans la capitale pour la qualité de ses infrastructures et ses résultats vient d'être choisi en mars 2017 par le siège de l'Institut Confucius comme première école de langue chinoise à Madagascar.

Aussi, la langue chinoise, comme l'anglais et le français, figure parmi les filières d'enseignement à la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université d'Antananarivo, avec un diplôme de licence à la clé.

Reste à trouver une solution pérenne au choc de cultures entre certains Chinois et les Malgaches qui se laissent influencer par la culture occidentale parce que cela détériore quelquefois l'image des deux pays. Les membres de l'association Amitié Madagascar-Chine font de leur mieux pour résoudre ce problème en dispensant des formations sur les lois malgaches aux arrivants chinois qui investissent à Madagascar et en apportant des explications à leurs compatriotes malgaches.

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"La Ceinture et la Route": Madagascar joue un rôle de pont entre l'Afrique et la Chine (PAPIER D'ANGLE)

Publié le 2017-05-18 à 20:46 | french.xinhuanet.com

ANTANANARIVO, 18 mai (Xinhua) -- Madagascar, la plus grande île d'Afrique qui se trouve à plus de 8.000km de la Chine, était directement liée à l'ancienne Route de la soie maritime en raison de sa position géographique, ce qui en fait naturellement une étape importante pour la Route de la soie maritime du XXIe siècle que la Chine cherche à promouvoir.

Le président malgache, Hery Rajaonarimampianina, avait salué l'initiative "la Ceinture et la Route" dans une allocution prononcée à l'Université Renmin de Chine lors d'une visite officielle en mars dernier à Beijing. A cette occasion, Madagascar et la Chine ont signé une série de documents de coopération, dont un protocole d'accord sur la promotion conjointe de l'initiative "la Ceinture et la Route".

PARTICIPATION A LA CONSTRUCTION DE "LA CEINTURE ET LA ROUTE"

Madagascar a déjà affirmé son soutien au développement de cette initiative, le président malgache ayant même salué la "grande vision" qu'elle incarne, mettant en avant le commerce international "équitable" qui profitera aux peuples de tous les pays.

M. Rajaonarimampianina a déjà exprimé l'espoir de voir son pays de participer à "la construction de 'la Ceinture et la Route'" ainsi que son souhait d'"approfondir la coopération dans les secteurs de l'agriculture, de la pêche et du tourisme" dans ce cadre lors de son entretien avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à l'occasion d'une visite officielle de ce dernier à Madagascar en janvier dernier.

M. Wang a jugé que grâce à l'"approfondissement de la coopération" dans le cadre de l'initiative, "le continent africain en tirera des bénéfices pour son développement". Le chef de la diplomatie chinoise a rappelé que ce continent faisait autrefois partie de la Route maritime de la soie, dont il constituait l'extrémité occidentale et une destination importante, faisant remarquer que plusieurs pays du littoral est-africain ont également manifesté leur intérêt pour l'initiative chinoise.

Selon M. Rajaonarimampianina, il y a "vraiment" un intérêt économique et social fort pour son pays dans le cadre de cette initiative. "Madagascar, qui est en pleine reconstruction aujourd'hui, accorde une grande priorité au niveau des infrastructures (...) Ça peut aller des routes aux ports, aux aéroports, aux zones industrielles, etc.", a-t-il détaillé.

Dans un entretien exclusif accordé à Xinhua, il a déclaré que "Madagascar cadre bien dans l'esprit de 'la Ceinture et la Route'". Pour lui, Beijing a manifesté sa volonté de travailler de manière de plus en plus visible et de plus en plus forte avec l'Afrique.

Constatant également un bon développement des relations entre les deux peuples depuis 1972, année de l'établissement des liens diplomatiques entre les deux pays, il a rappelé que la Chine est devenue le premier partenaire commercial de celle qu'on appelle la Grande île, qui a bénéficié depuis quelques années d'une absence totale de droits de douane sur la quasi-totalité de ses exportations vers la Chine.

Le président malgache a invité les investisseurs chinois à venir dans son pays et d'y saisir les opportunités, soulignant l'importance de s'adapter à la population dont plus de 90% travaillent dans l'agriculture, un secteur important à Madagascar et dans lequel les deux pays peuvent se concentrer et obtenir, selon lui, des résultats rapides.

Madagascar est prêt à renforcer sa coopération avec la Chine dans les domaines de l'énergie, de l'aviation, des transports, des ports et de la construction aéroportuaire.

A l'issue de sa visite en mars dernier, Wang Yi a confirmé devant la presse que l'agriculture, la pêche, le tourisme, l'aviation régionale et les infrastructures constituaient les cinq secteurs prioritaires dans la coopération sino-malgache, exprimant le souhait de voir Madagascar devenir un pont important et un trait d'union entre l'initiative "la Ceinture et la Route" et le continent africain.

LES BONS RESULTATS DE LA COOPERATION SINO-MALGACHE

Cette année, la Chine et Madagascar célébreront le 45e anniversaire de leurs relations diplomatiques. Tout au long de ces 45 ans de coopération, la Chine participe activement à la construction de la Grande île et à l'amélioration des conditions de vie de sa population. Les aides et les investissements chinois couvrent de nombreux domaines tels que les infrastructures, l'industrie, l'agriculture, le sport, l'éducation, la santé publique, etc.

Plusieurs grandes infrastructures construites par la Chine sont remarquables dans la capitale malgache. Ce sont le Palais des sports de Mahamasina inauguré en 1996 et le Centre de conférences international à Ivato et l'Hôtel Ivato (2008), ainsi que les rocades d'Andohapenaka (2016) pour soulager Antananarivo de ses embouteillages. La route reliant Ampitabe à Vatomandry joue par ailleurs un rôle très important pour faciliter le transport local.

Construit en 2013 avec l'aide chinoise, le Centre hospitalier universitaire (CHU) d'Anosiala demeure actuellement l'hôpital le plus fréquenté d'Antananarivo en raison de sa modernité. La Chine envoie par ailleurs des équipes médicales chaque année dans quatre hôpitaux du pays.

La construction d'écoles primaires rurales, du Centre de prévention et de lutte contre le paludisme, tout comme le forage de puits, autant de projets réalisés par la Chine, ont contribué à améliorer la vie des populations locales. De plus, des milliers de techniciens malgaches sont envoyés en Chine pour améliorer leurs compétences.

La Chine accorde depuis 2015 un régime "zéro taxe" à 97 lignes de produits malgaches exportés, ce qui a entraîné une importante hausse des exportations malgaches vers ce pays. En 2016, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a été évalué à quelque 1,1 milliard de dollars.

Aujourd'hui, plus de 1.400 entreprises chinoises investissent à Madagascar, pour un montant global de 739 millions de dollars, créant environ 17.000 emplois sur place.

DE NOUVELLES OPPORTUNITES

A Madagascar, où les opportunités existantes sont très diversifiées, de nouveaux secteurs tels que l'exploitation de bambou figurent dernièrement parmi les aspirations de partenariat des opérateurs malgaches avec la Chine.

"Les Chinois sont déjà très avancés sur la filière bambou", témoigne Hanta Rabetaliana, écologiste et haute fonctionnaire au ministère malgache de l'Environnement.

Mme Rabetaliana, qui a suivi deux mois de formation en Chine en 2013 sur la filière bambou, préconise le développement d'un partenariat dans ce secteur entre les deux pays. Elle a proposé à cette occasion un jumelage ou un partenariat sino-malgache.

"Nous ne parviendrons jamais à développer seuls la filière bambou. Nous avons également vu que le bambou faisait partie de la culture chinoise", a-t-elle expliqué dans d'un entretien avec Xinhua, rappelant que ce sont les Chinois qui ont introduit le bambou à Madagascar.

Madagascar doit d'abord appuyer sa filière bambou, tant par des recherches avancées qu'avec la création de PMI ou de PME chinoises, a-t-elle estimé. "C'est la solution, je pense, pour accélérer la promotion et surtout pour motiver les opérateurs malgaches" qui ne connaissent pas pour le moment toutes les activités qui sont sources de revenus liés au bambou.

UN MELANGE DE CULTURES

Si les relations diplomatiques entre la Chine et Madagascar ont débuté le 6 novembre 1972, la présence de Chinois sur la Grande île remonte à la fin de XVIIIe siècle et le début de XIXe siècle, selon les historiens malgaches.

Les mélanges de populations favorisent le mélange des cultures entre les deux peuples. Les Chinois qui sont venus à Madagascar ont apporté leur culture et se sont aussi appropriés la culture malgache, tandis que de nombreux Malgaches sont partis en Chine pour étudier et sont devenus des Sino-malgaches parce qu'ils parlent le chinois couramment comme les Chinois ou même mieux que les Chinois de Madagascar.

L'arrivée en 2007 d'un Institut Confucius à Madagascar a accru le nombre de Malgaches parlant couramment chinois et a répandu la culture chinoise sur l'île. Parmi les des dizaines des milliers de Malgaches qui parlent aujourd'hui le chinois, Isaia Ratsizakaina, étudiante à l'Institut Confucius d'Antananarivo, qui n'a aucune ascendance chinoise, a été même sélectionnée en 2013 par le siège de l'Institut Confucius comme parmi "les étrangers maîtrisant parfaitement le chinois".

A l'heure actuelle, une cinquantaine de sites d'enseignement du chinois existent à Madagascar. Parmi eux, une école prestigieuse appelée Le Petit nid a choisi de faire du chinois une langue obligatoire dans les classes primaires. C'est pourquoi cet établissement réputé dans la capitale pour la qualité de ses infrastructures et ses résultats vient d'être choisi en mars 2017 par le siège de l'Institut Confucius comme première école de langue chinoise à Madagascar.

Aussi, la langue chinoise, comme l'anglais et le français, figure parmi les filières d'enseignement à la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université d'Antananarivo, avec un diplôme de licence à la clé.

Reste à trouver une solution pérenne au choc de cultures entre certains Chinois et les Malgaches qui se laissent influencer par la culture occidentale parce que cela détériore quelquefois l'image des deux pays. Les membres de l'association Amitié Madagascar-Chine font de leur mieux pour résoudre ce problème en dispensant des formations sur les lois malgaches aux arrivants chinois qui investissent à Madagascar et en apportant des explications à leurs compatriotes malgaches.

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