L'UE inflige 110 millions d'euros d'amende à Facebook après le rachat de WhatsApp

Publié le 2017-05-18 à 20:07 | french.xinhuanet.com

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BRUXELLES, 18 mai (XInhua) -- La Commission européenne a infligé jeudi une amende de 110 millions d'euros (122 millions de dollars) à Facebook pour avoir fourni des renseignements inexacts lors de son rachat de l'application mobile WhatsApp en 2014.

Cette sanction survient six mois après que l'exécutif européen a ouvert une procédure contre Facebook. Après enquête, Bruxelles a conclu que la société de Mark Zuckerberg avait menti en disant qu'elle n'était pas en mesure d'associer les comptes des utilisateurs des deux services.

Facebook risquait une amende équivalente à 1% de ses ventes annuelles, soit quelque 250 millions d'euros. La Commission a jugé jeudi que l'amende décidée était "à la fois proportionnelle et dissuasive", expliquant que le montant plus faible que prévu était justifié par la coopération de Facebook pendant l'enquête.

"Facebook a reconnu sa violation des règles et a renoncé à ses droits procéduraux d'avoir accès au dossier et d'être auditionné. Ceci a permis à la Commission de mener plus efficacement son enquête", indique l'exécutif européen dans un communiqué, ajoutant que cette coopération a été prise en compte et a permis d'ajuster l'amende.

La Commission précise que cette sanction ne remet pas en cause le rachat de WhatsApp et n'aura pas d'influence sur d'autres affaires en cours concernant Facebook, dont des accusations de violation de lois anti-trust et des questions de protection des données.

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L'UE inflige 110 millions d'euros d'amende à Facebook après le rachat de WhatsApp

Publié le 2017-05-18 à 20:07 | french.xinhuanet.com

BRUXELLES, 18 mai (XInhua) -- La Commission européenne a infligé jeudi une amende de 110 millions d'euros (122 millions de dollars) à Facebook pour avoir fourni des renseignements inexacts lors de son rachat de l'application mobile WhatsApp en 2014.

Cette sanction survient six mois après que l'exécutif européen a ouvert une procédure contre Facebook. Après enquête, Bruxelles a conclu que la société de Mark Zuckerberg avait menti en disant qu'elle n'était pas en mesure d'associer les comptes des utilisateurs des deux services.

Facebook risquait une amende équivalente à 1% de ses ventes annuelles, soit quelque 250 millions d'euros. La Commission a jugé jeudi que l'amende décidée était "à la fois proportionnelle et dissuasive", expliquant que le montant plus faible que prévu était justifié par la coopération de Facebook pendant l'enquête.

"Facebook a reconnu sa violation des règles et a renoncé à ses droits procéduraux d'avoir accès au dossier et d'être auditionné. Ceci a permis à la Commission de mener plus efficacement son enquête", indique l'exécutif européen dans un communiqué, ajoutant que cette coopération a été prise en compte et a permis d'ajuster l'amende.

La Commission précise que cette sanction ne remet pas en cause le rachat de WhatsApp et n'aura pas d'influence sur d'autres affaires en cours concernant Facebook, dont des accusations de violation de lois anti-trust et des questions de protection des données.

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