La vague mondiale de cyberattaques de vendredi a fait 200.000 victimes (Europol)

Publié le 2017-05-14 à 21:47 | french.xinhuanet.com

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LONDRES, 14 mai (Xinhua) -- La vague mondiale de cyberattaques détectée vendredi a fait plus de 200.000 victimes dans 150 pays et régions, a annoncé dimanche le chef d'Europol, Rob Wainwright.

"Plusieurs victimes sont des entreprises, y compris des grands groupes. Par son étendue mondiale, cette attaque est sans précédent", a-t-il déclaré dans une interview accordée à la chaîne de télévision britannique ITV.

M. Wainwright s'est inquiété d'une possible aggravation du bilan, car certaines personnes pourraient ne découvrir que lundi qu'elles ont été victimes de cette attaque à leur retour au travail.

"Nous sommes face à une menace diffuse, le nombre de victimes continuant d'augmenter", a-t-il poursuivi.

M. Wainwright a averti que les systèmes de santé "d'un grand nombre de pays" étaient particulièrement vulnérables, mais que toutes les organisations devraient améliorer leur cybersécurité de toute urgence et mettre à jour leurs systèmes.

Le virus crypte les fichiers des ordinateurs infectés et exige des victimes le versement d'une rançon pour qu'elles puissent de nouveau accéder à leurs données. La Russie et le Royaume-Uni font partie des pays les plus gravement touchés.

Le Comité britannique des situations d'urgence, connu sous le nom de "Cobra", s'est réuni samedi après-midi pour discuter de la cyberattaque qui a gravement perturbé le système de santé du pays.

Selon Europol, la cyberattaque serait l'œuvre de criminels plutôt que de terroristes, mais les coupables ne devraient pas en tirer de grands bénéfices, car un nombre "remarquablement faible" de personnes ont accepté de payer la rançon jusqu'à présent.

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La vague mondiale de cyberattaques de vendredi a fait 200.000 victimes (Europol)

Publié le 2017-05-14 à 21:47 | french.xinhuanet.com

LONDRES, 14 mai (Xinhua) -- La vague mondiale de cyberattaques détectée vendredi a fait plus de 200.000 victimes dans 150 pays et régions, a annoncé dimanche le chef d'Europol, Rob Wainwright.

"Plusieurs victimes sont des entreprises, y compris des grands groupes. Par son étendue mondiale, cette attaque est sans précédent", a-t-il déclaré dans une interview accordée à la chaîne de télévision britannique ITV.

M. Wainwright s'est inquiété d'une possible aggravation du bilan, car certaines personnes pourraient ne découvrir que lundi qu'elles ont été victimes de cette attaque à leur retour au travail.

"Nous sommes face à une menace diffuse, le nombre de victimes continuant d'augmenter", a-t-il poursuivi.

M. Wainwright a averti que les systèmes de santé "d'un grand nombre de pays" étaient particulièrement vulnérables, mais que toutes les organisations devraient améliorer leur cybersécurité de toute urgence et mettre à jour leurs systèmes.

Le virus crypte les fichiers des ordinateurs infectés et exige des victimes le versement d'une rançon pour qu'elles puissent de nouveau accéder à leurs données. La Russie et le Royaume-Uni font partie des pays les plus gravement touchés.

Le Comité britannique des situations d'urgence, connu sous le nom de "Cobra", s'est réuni samedi après-midi pour discuter de la cyberattaque qui a gravement perturbé le système de santé du pays.

Selon Europol, la cyberattaque serait l'œuvre de criminels plutôt que de terroristes, mais les coupables ne devraient pas en tirer de grands bénéfices, car un nombre "remarquablement faible" de personnes ont accepté de payer la rançon jusqu'à présent.

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