PARIS, 2 mai (Xinhua) -- Avec 171.879 immatriculations enregistrées en avril 2017, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 6% en données brutes, et de 3,9% en nombre de jours ouvrés par rapport à avril 2016, selon le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).

Sur les quatre premiers mois de l'année 2017, le marché français des voitures particulières neuves progresse de 2% en données brutes, à nombre de jours ouvrés identique par rapport à la même période en 2016, avec 712.933 immatriculations, d'après les chiffres communiqués lundi par le CCFA.

Les ventes de véhicules particuliers neufs chez les constructeurs français ont reculé de 6,8% en avril 2017 par rapport à la même période de l'année passée, mais augmentent de 1% sur les quatre premiers mois de l'année 2017. Le groupe PSA voit ses ventes baisser de 5,3% en avril, en raison notamment du fort repli des ventes de sa marque DS (-42,3%), ainsi que des baisses chez Citroën (-5,2%) et Peugeot (-2,2%). Cette tendance est également observée chez son concurrent Renault, avec une baisse des ventes totale de 8,3% avec -9,3% pour la marque éponyme et -5,3% pour Dacia.

Sur les quatre premiers mois de l'année 2017, les ventes de véhicules particuliers neufs de constructeurs automobiles étrangers ont progressé de 3%, mais accusent une baisse de 5% pour le seul mois d'avril. Seuls les groupes FCA et Toyota réalisent des ventes en hausse au mois d'avril, avec respectivement une hausse de 4,8% et 0,5%.

Les autres constructeurs étrangers affichent des résultats en baisse. Le groupe Hyundai voit ses ventes diminuer de 0,8% en avril 2017, suivi de General Motors (-3,6%), Nissan (-5,2%), Ford (-6,4%), Volvo Cars (-7%), Daimler (-7,3%), Volkswagen (-8,5%) et BMW (-10,8%).

Interrogé par Xinhua, le directeur de la communication du CCFA, François Roudier, a expliqué que cette baisse est en grande partie due au fait qu'il y a deux jours en moins en avril 2017 par rapport à 2016, "ce qui représente environ 8.000 véhicules en moins sur les ventes".

Malgré cette baisse, le marché automobile français est toujours "sur un prévisionnel de hausse de 2% à 3% sur l'année, ce qui est tout à fait cohérent avec les prévisions du marché européen", a-t-il indiqué, soulignant que "les années d'élections ne sont jamais très bonnes mais la légère baisse du mois d'avril sera lissée sur la deuxième partie de l'année".