NAIROBI, 28 avril (Xinhua) -- Le Kenya prévoit de poursuivre rapidement son programme de mise à niveau des taudis pour améliorer les conditions de vie et de travail des habitants dans les bidonvilles et autres établissements informels.

Le secrétaire du Cabinet au ministère des Transports, de l'Infrastructure, du Logement et de l'Urbanisme James Macharia a déclaré jeudi aux journalistes à Nairobi que le programme implique une cartographie à l'échelle nationale de 498 bidonvilles, la régularisation foncière, ainsi que l'installation d'infrastructures sociales et physiques.

"Le programme vise en outre à planifier la croissance urbaine ... pour réduire l'expansion des bidonvilles existants", a expliqué M. Macharia lors de l'ouverture de la 25e édition de Kenya Homes Expo.

L'événement de quatre jours réunira les acteurs de l'immobilier, de la construction, des finances, de l'intérieur et d'autres industries connexes pour présenter divers produits, services et partager des expériences.

M. Macharia a laissé entendre que le Kenya est en train d'être urbanisé à des rythmes rapides, ce qui entraîne un déficit résidentiel important d'environ 200.000 appartements chaque année, ce qui encourage l'expansion des bidonvilles.

Il a déclaré que cet écart ne peut être comblé que par un partenariat solide impliquant des développeurs, des propriétaires fonciers, des financiers et des gestionnaires d'installations.

"Pour le faire, le ministère continuera de travailler en étroite collaboration avec les banques commerciales, les institutions financières, les coopératives, les gestionnaires de fonds de pension et les partenaires de développement pour élaborer des stratégies alternatives de financement du logement", a affirmé M. Macharia.

Il a noté que malgré une expansion rapide dans le secteur de l'immobilier, plus de 60% des citadins vivent dans les bidonvilles.

Selon les données gouvernementales, le marché immobilier a contribué à près de 11% du produit intérieur brut (PIB) du pays en 2016.

La croissance du secteur immobilier a été motivée par l'investissement public dans l'infrastructure, les tendances démographiques favorables et une classe moyenne croissante. Fin