France/Présidentielle : les appels à faire barrage au Front national se multiplient (SYNTHESE)

Publié le 2017-04-27 à 19:21 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 27 avril (Xinhua) -- Depuis dimanche dernier, autorités, responsables politiques, syndicats et partis politiques appellent à faire barrage au Front national (FN), qualifié pour le second tour face au candidat d'En marche !, Emmanuel Macron.

La dernière personnalité politique à exprimer publiquement sa décision de voter Emmanuel Macron, et contre la candidate du FN Marine Le Pen, est l'ancien président Nicolas Sarkozy.

Sur son compte Facebook, M. Sarkozy a expliqué mercredi que l'élection de Marine Le Pen et la mise en œuvre de son projet entraîneraient des conséquences très graves pour la France et pour les Français.

"Je voterai donc au second tour de l'élection présidentielle pour Emmanuel Macron. C'est un choix de responsabilité, qui ne vaut en aucun cas un soutien à son projet", a indiqué M. Sarkozy, candidat malheureux de la primaire de la droite et du centre.

Le maire de Bordeaux Alain Juppé, qui a appelé à voter dès dimanche soir pour Emmanuel Macron, en a remis une couche mardi sur son compte Twitter.

"Voter blanc, c'est donner sa chance au FN. Assez de la finasserie ! Pour battre MLP (Marine Le Pen), il n'y a qu'une solution : voter Macron", a écrit M. Juppé faisant allusion au communiqué du parti Les Républicains, qui appelle à voter contre Marine Le Pen tout en évitant d'inviter clairement à voter pour Emmanuel Macron.

C'est le candidat de la droite, François Fillon, qui a donné le ton dimanche dernier, appelant ses militants à voter Emmanuel Macron, l'extrémisme ne pouvant "apporter que malheur et division à la France".

La même dynamique de mobilisation contre le FN est enclenchée à gauche, à l'exception du candidat de la France insoumise, Jean Luc Mélenchon, qui n'a pas donné de consigne de vote. Le Parti communiste, qui a soutenu la candidature de Jean-Luc Mélenchon, a appelé à battre Marine Le Pen le plus largement possible le 7 mai prochain.

"Notre appel à faire barrage à Marine Le Pen, en utilisant le seul bulletin qui lui sera malheureusement opposé, est net et sans détour", a déclaré mardi Pierre Laurent, secrétaire général du PCF, lors d'une conférence de presse.

Même mot d'ordre au Parti socialiste à l'issue de la réunion extraordinaire du bureau national, lundi dernier : "Battre l'extrême droite et Marine Le Pen en votant Emmanuel Macron". Dans ce "front républicain" s'opposant à la candidate FN, on retrouve les syndicats de travailleurs, comme la CGT, la CFTC ou encore la CFDT. Pour la CGT, l'extrême droite est un danger pour la démocratie, la cohésion sociale et le monde du travail.

"L'utilisation des peurs, du terrorisme, les amalgames éhontés entendus lors de la campagne (...) ne résoudront pas les inégalités, le chômage et les bas salaires. La CGT n'aura de cesse de faire barrage à l'extrême droite ! Pas une voix ne doit se porter sur sa candidate !", a indiqué mardi ce syndicat dans son communiqué.

La CFDT, seul syndicat à soutenir la controversée loi Travail, a été le premier à appeler à voter pour M. Macron. Une prise de position qui lui a valu le saccage de son siège à Paris. Les autorités françaises, qui se sont abstenues depuis le début de la campagne, ont aussi pris position dès l'annonce des résultats du premier tour.

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a appelé, dès l'annonce des résultats, tous les républicains à avoir une "position claire et forte" en votant pour Emmanuel Macron au second tour, "pour battre le Front national et faire échec à son projet funeste de régression de la France et de division des Français".

Puis, au tour du président François Hollande d'indiquer clairement lundi dernier qu'il votera pour Emmanuel Macron, car "la présence de l'extrême droite fait courir un risque au pays. Et face à un tel risque, il n'est pas possible de se taire ou de se réfugier dans l'indifférence", a dit M. Hollande.

François Hollande a également mis en garde sur le risque que constitue l'arrivée au second tour du FN, appelant ainsi à être "extrêmement sérieux et mobilisés".

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France/Présidentielle : les appels à faire barrage au Front national se multiplient (SYNTHESE)

Publié le 2017-04-27 à 19:21 | french.xinhuanet.com

PARIS, 27 avril (Xinhua) -- Depuis dimanche dernier, autorités, responsables politiques, syndicats et partis politiques appellent à faire barrage au Front national (FN), qualifié pour le second tour face au candidat d'En marche !, Emmanuel Macron.

La dernière personnalité politique à exprimer publiquement sa décision de voter Emmanuel Macron, et contre la candidate du FN Marine Le Pen, est l'ancien président Nicolas Sarkozy.

Sur son compte Facebook, M. Sarkozy a expliqué mercredi que l'élection de Marine Le Pen et la mise en œuvre de son projet entraîneraient des conséquences très graves pour la France et pour les Français.

"Je voterai donc au second tour de l'élection présidentielle pour Emmanuel Macron. C'est un choix de responsabilité, qui ne vaut en aucun cas un soutien à son projet", a indiqué M. Sarkozy, candidat malheureux de la primaire de la droite et du centre.

Le maire de Bordeaux Alain Juppé, qui a appelé à voter dès dimanche soir pour Emmanuel Macron, en a remis une couche mardi sur son compte Twitter.

"Voter blanc, c'est donner sa chance au FN. Assez de la finasserie ! Pour battre MLP (Marine Le Pen), il n'y a qu'une solution : voter Macron", a écrit M. Juppé faisant allusion au communiqué du parti Les Républicains, qui appelle à voter contre Marine Le Pen tout en évitant d'inviter clairement à voter pour Emmanuel Macron.

C'est le candidat de la droite, François Fillon, qui a donné le ton dimanche dernier, appelant ses militants à voter Emmanuel Macron, l'extrémisme ne pouvant "apporter que malheur et division à la France".

La même dynamique de mobilisation contre le FN est enclenchée à gauche, à l'exception du candidat de la France insoumise, Jean Luc Mélenchon, qui n'a pas donné de consigne de vote. Le Parti communiste, qui a soutenu la candidature de Jean-Luc Mélenchon, a appelé à battre Marine Le Pen le plus largement possible le 7 mai prochain.

"Notre appel à faire barrage à Marine Le Pen, en utilisant le seul bulletin qui lui sera malheureusement opposé, est net et sans détour", a déclaré mardi Pierre Laurent, secrétaire général du PCF, lors d'une conférence de presse.

Même mot d'ordre au Parti socialiste à l'issue de la réunion extraordinaire du bureau national, lundi dernier : "Battre l'extrême droite et Marine Le Pen en votant Emmanuel Macron". Dans ce "front républicain" s'opposant à la candidate FN, on retrouve les syndicats de travailleurs, comme la CGT, la CFTC ou encore la CFDT. Pour la CGT, l'extrême droite est un danger pour la démocratie, la cohésion sociale et le monde du travail.

"L'utilisation des peurs, du terrorisme, les amalgames éhontés entendus lors de la campagne (...) ne résoudront pas les inégalités, le chômage et les bas salaires. La CGT n'aura de cesse de faire barrage à l'extrême droite ! Pas une voix ne doit se porter sur sa candidate !", a indiqué mardi ce syndicat dans son communiqué.

La CFDT, seul syndicat à soutenir la controversée loi Travail, a été le premier à appeler à voter pour M. Macron. Une prise de position qui lui a valu le saccage de son siège à Paris. Les autorités françaises, qui se sont abstenues depuis le début de la campagne, ont aussi pris position dès l'annonce des résultats du premier tour.

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a appelé, dès l'annonce des résultats, tous les républicains à avoir une "position claire et forte" en votant pour Emmanuel Macron au second tour, "pour battre le Front national et faire échec à son projet funeste de régression de la France et de division des Français".

Puis, au tour du président François Hollande d'indiquer clairement lundi dernier qu'il votera pour Emmanuel Macron, car "la présence de l'extrême droite fait courir un risque au pays. Et face à un tel risque, il n'est pas possible de se taire ou de se réfugier dans l'indifférence", a dit M. Hollande.

François Hollande a également mis en garde sur le risque que constitue l'arrivée au second tour du FN, appelant ainsi à être "extrêmement sérieux et mobilisés".

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