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La Chine et l'Afrique luttent ensemble contre le paludisme

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2017-04-23 à 02:40

Des médecins chinois donnent des consultations médicales le 13 juin 2017 à Monrovia, au Libéria.(Photo Xinhua/Li Jinliang)

La Chine a aidé les pays africains dans la guerre contre le paludisme par la recherche biomédicale, la formation des agents de santé et la fourniture de médicaments moins chers, ont annoncé vendredi des responsables lors d'un symposium Chine-Afrique sur l'élimination de la maladie tropicale.

Le symposium a été organisé par le ministère de la Santé du Kenya en collaboration avec l'Administration chinoise de la médecine traditionnelle chinoise et l'Université de médecine chinoise de Guangzhou.

Dans son discours d'ouverture du symposium, le ministre kenyan de la Santé, Cleopa Mailu, a salué la contribution de la Chine à la lutte contre le paludisme qui est la principale cause d'enfants et de femmes enceintes en Afrique.

"Nous applaudissons les scientifiques chinois qui ont découvert les ingrédients pour la thérapie combinée à base d'artémisinine (ACT) qui est venue à un moment opportun où le traitement du paludisme s'est avéré un défi à l'échelle mondiale", a déclaré M. Mailu.

Il a noté que l'industrie sophistiquée de la médecine alternative de la Chine a inspiré les pays africains à développer leur propre initiative et à améliorer la réponse aux maladies tropicales mortelles.

Le symposium Chine-Afrique sur le paludisme a réuni d'importants décideurs et experts en santé du continent.

Également présents à l'événement, l'ambassadeur de Chine au Kenya Liu Xianfa, directeur adjoint de la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de Chine, Wang Guoqiang, et directeur du Bureau de la médecine traditionnelle chinoise de la province du Guangdong, Xu Qingfeng.

Le ministre kenyan de la Santé a déclaré qu'une collaboration sino-africaine robuste est essentielle pour stimuler la prévention du paludisme et la gestion des cas.

Pour sa part, l'ambassadeur de Chine au Kenya Liu Xianfa a indiqué que Pékin s'est engagé à aider les pays africains à lutter contre le paludisme, ce qui constitue un inconvénient pour le progrès économique et le renouveau social du continent.

Les pays africains souhaitent exploiter la médecine traditionnelle chinoise pour lutter contre le paludisme, ce qui est à l'origine d'une perte estimée de 1,5% du produit national brut (PNB) dans les pays à forte endémie.

Fouad Mohadji, ex-vice-président comorais, au symposium Chine-Afrique sur l'élimination de la maladie tropicale. (Photo Xinhua/Jin Zheng)

Fouad Mohadji, ancien vice-président de l'île des Comores de l'Océan indien, a noté que les pays africains ont exploité les connaissances avancées de la Chine en médecine alternative et complémentaire pour revigorer les programmes de lutte contre le paludisme et de traitement.

"Ce continent devrait adopter des thérapies alternatives en provenance de la Chine qui sont moins chères, mais se sont avérées efficaces dans le traitement du paludisme", a souligné Mohadji.

Les Comores ont été déclarés sans paludisme il y a plusieurs années grâce à une coopération solide avec la Chine dans une série d'interventions visant à contenir la maladie tropicale.

D'autres pays africains qui ont enregistré une baisse importante des cas de paludisme grâce à un partenariat solide avec la Chine sont le Kenya, le Malawi et le Togo.

M. Mohadji a fait savoir que la coopération sino-africaine dans la recherche et le développement de nouveaux médicaments améliorera rapidement les progrès vers l'élimination du paludisme sur le continent.

 
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La Chine et l'Afrique luttent ensemble contre le paludisme

French.xinhuanet.com | Publié le 2017-04-23 à 02:40

Des médecins chinois donnent des consultations médicales le 13 juin 2017 à Monrovia, au Libéria.(Photo Xinhua/Li Jinliang)

La Chine a aidé les pays africains dans la guerre contre le paludisme par la recherche biomédicale, la formation des agents de santé et la fourniture de médicaments moins chers, ont annoncé vendredi des responsables lors d'un symposium Chine-Afrique sur l'élimination de la maladie tropicale.

Le symposium a été organisé par le ministère de la Santé du Kenya en collaboration avec l'Administration chinoise de la médecine traditionnelle chinoise et l'Université de médecine chinoise de Guangzhou.

Dans son discours d'ouverture du symposium, le ministre kenyan de la Santé, Cleopa Mailu, a salué la contribution de la Chine à la lutte contre le paludisme qui est la principale cause d'enfants et de femmes enceintes en Afrique.

"Nous applaudissons les scientifiques chinois qui ont découvert les ingrédients pour la thérapie combinée à base d'artémisinine (ACT) qui est venue à un moment opportun où le traitement du paludisme s'est avéré un défi à l'échelle mondiale", a déclaré M. Mailu.

Il a noté que l'industrie sophistiquée de la médecine alternative de la Chine a inspiré les pays africains à développer leur propre initiative et à améliorer la réponse aux maladies tropicales mortelles.

Le symposium Chine-Afrique sur le paludisme a réuni d'importants décideurs et experts en santé du continent.

Également présents à l'événement, l'ambassadeur de Chine au Kenya Liu Xianfa, directeur adjoint de la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de Chine, Wang Guoqiang, et directeur du Bureau de la médecine traditionnelle chinoise de la province du Guangdong, Xu Qingfeng.

Le ministre kenyan de la Santé a déclaré qu'une collaboration sino-africaine robuste est essentielle pour stimuler la prévention du paludisme et la gestion des cas.

Pour sa part, l'ambassadeur de Chine au Kenya Liu Xianfa a indiqué que Pékin s'est engagé à aider les pays africains à lutter contre le paludisme, ce qui constitue un inconvénient pour le progrès économique et le renouveau social du continent.

Les pays africains souhaitent exploiter la médecine traditionnelle chinoise pour lutter contre le paludisme, ce qui est à l'origine d'une perte estimée de 1,5% du produit national brut (PNB) dans les pays à forte endémie.

Fouad Mohadji, ex-vice-président comorais, au symposium Chine-Afrique sur l'élimination de la maladie tropicale. (Photo Xinhua/Jin Zheng)

Fouad Mohadji, ancien vice-président de l'île des Comores de l'Océan indien, a noté que les pays africains ont exploité les connaissances avancées de la Chine en médecine alternative et complémentaire pour revigorer les programmes de lutte contre le paludisme et de traitement.

"Ce continent devrait adopter des thérapies alternatives en provenance de la Chine qui sont moins chères, mais se sont avérées efficaces dans le traitement du paludisme", a souligné Mohadji.

Les Comores ont été déclarés sans paludisme il y a plusieurs années grâce à une coopération solide avec la Chine dans une série d'interventions visant à contenir la maladie tropicale.

D'autres pays africains qui ont enregistré une baisse importante des cas de paludisme grâce à un partenariat solide avec la Chine sont le Kenya, le Malawi et le Togo.

M. Mohadji a fait savoir que la coopération sino-africaine dans la recherche et le développement de nouveaux médicaments améliorera rapidement les progrès vers l'élimination du paludisme sur le continent.

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