L'Etat français relève sa prévision du déficit public à 2,8% du PIB pour 2017

Publié le 2017-04-12 à 21:38 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 12 avril (Xinhua) -- L'Etat français a relevé sa prévision du déficit public à 2,8% du PIB pour 2017, contre 2,7% précédemment, selon le programme de stabilité des finances publiques présenté mercredi en conseil des ministres par le ministre de l'Economie et des Finances, Michel Sapin.

Cette réduction du déficit public français inférieur à 3%, conformément aux exigences de l'Union européenne, s'accompagne de 3,4 milliards d'euros de mesures de redressement complémentaires pour cette année, a précisé M. Sapin, indiquant que cet effort en gestion "inclut notamment un abaissement de 1,5 milliard d'euros de l'objectif de dépenses des ministères".

Le rétablissement des finances publiques françaises s'appuie sur un effort continu de maîtrise des dépenses : "la croissance en valeur de la dépense publique s'établira à 1,4% en 2017, légèrement en hausse par rapport aux années précédentes du fait de la reprise de l'inflation et des moyens nouveaux accordés aux priorités (notamment la sécurité, l'emploi et l'éducation), mais toujours à un niveau très inférieur au rythme moyen observé entre 2000 et 2012 (plus de 3,5%) a indiqué le ministre.

"Ainsi, la part des dépenses publiques dans le PIB se réduira à nouveau, conduisant à une baisse de quasiment deux points entre 2013 et 2017", a-t-il ajouté.

En 2016, les engagements européens de la France ont été respectés pour la troisième année consécutive, s'est félicité Bercy, rappelant que la réduction du déficit public de la France se poursuit puisqu'il a été ramené à 3,4% du PIB (bien que supérieur à la prévision initiale de 3,3% faite par le gouvernement) et a ainsi été divisé par deux depuis le pic de la crise en 2009.

"Hors crédits d'impôt, la dépense publique a progressé de 1,2% en valeur, soit le rythme moyen observé depuis 2013. En conséquence, la part de la dépense dans le PIB a baissé de 1,5 point depuis 2013 pour atteindre 54,8%. Enfin, pour la troisième année consécutive, le déficit et le taux de prélèvements obligatoires ont baissé simultanément", a indiqué Michel Sapin.

Le ministre de l'Economie et des Finances prévoit une accélération de l'activité économique de la France en 2017 "après une année 2016 marquée par plusieurs événements exceptionnels qui ont pesé sur la croissance", notamment "du fait des mauvaises récoltes agricoles (qui auront coûté 0,2 point de croissance) et de l'impact des attentats sur la consommation des ménages et le tourisme ainsi que des mouvements sociaux".

La croissance française est néanmoins restée à un niveau "relativement élevé et a été accompagnée par une vive reprise du marché du travail avec la création de près de 200.000 emplois marchands sur l'année et une baisse significative du chômage", a souligné Bercy.

"En ce début d' année 2017, la quasi-totalité des indicateurs conjoncturels sont favorablement orientés, avec notamment un climat des affaires et une confiance des ménages au plus haut depuis, respectivement, 2011 et 2008", a déclaré Michel Sapin. Le programme de stabilité anticipe une croissance "de 1,5 % en 2017 et 2018", puis "une légère accélération par la suite", selon Bercy qui souligne qu'il s'agit d'un scénario considéré comme "plausible" par le Haut conseil français des finances publiques (HCFP).

Au final, les cinq dernières années auront vu "une correction durable des déséquilibres des finances publiques françaises", estime Bercy qui indique que cet ajustement "aura permis de maintenir la dette publique sous le seuil des 100% du PIB et d'en stabiliser le niveau".

french.xinhuanet.com

L'Etat français relève sa prévision du déficit public à 2,8% du PIB pour 2017

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PARIS, 12 avril (Xinhua) -- L'Etat français a relevé sa prévision du déficit public à 2,8% du PIB pour 2017, contre 2,7% précédemment, selon le programme de stabilité des finances publiques présenté mercredi en conseil des ministres par le ministre de l'Economie et des Finances, Michel Sapin.

Cette réduction du déficit public français inférieur à 3%, conformément aux exigences de l'Union européenne, s'accompagne de 3,4 milliards d'euros de mesures de redressement complémentaires pour cette année, a précisé M. Sapin, indiquant que cet effort en gestion "inclut notamment un abaissement de 1,5 milliard d'euros de l'objectif de dépenses des ministères".

Le rétablissement des finances publiques françaises s'appuie sur un effort continu de maîtrise des dépenses : "la croissance en valeur de la dépense publique s'établira à 1,4% en 2017, légèrement en hausse par rapport aux années précédentes du fait de la reprise de l'inflation et des moyens nouveaux accordés aux priorités (notamment la sécurité, l'emploi et l'éducation), mais toujours à un niveau très inférieur au rythme moyen observé entre 2000 et 2012 (plus de 3,5%) a indiqué le ministre.

"Ainsi, la part des dépenses publiques dans le PIB se réduira à nouveau, conduisant à une baisse de quasiment deux points entre 2013 et 2017", a-t-il ajouté.

En 2016, les engagements européens de la France ont été respectés pour la troisième année consécutive, s'est félicité Bercy, rappelant que la réduction du déficit public de la France se poursuit puisqu'il a été ramené à 3,4% du PIB (bien que supérieur à la prévision initiale de 3,3% faite par le gouvernement) et a ainsi été divisé par deux depuis le pic de la crise en 2009.

"Hors crédits d'impôt, la dépense publique a progressé de 1,2% en valeur, soit le rythme moyen observé depuis 2013. En conséquence, la part de la dépense dans le PIB a baissé de 1,5 point depuis 2013 pour atteindre 54,8%. Enfin, pour la troisième année consécutive, le déficit et le taux de prélèvements obligatoires ont baissé simultanément", a indiqué Michel Sapin.

Le ministre de l'Economie et des Finances prévoit une accélération de l'activité économique de la France en 2017 "après une année 2016 marquée par plusieurs événements exceptionnels qui ont pesé sur la croissance", notamment "du fait des mauvaises récoltes agricoles (qui auront coûté 0,2 point de croissance) et de l'impact des attentats sur la consommation des ménages et le tourisme ainsi que des mouvements sociaux".

La croissance française est néanmoins restée à un niveau "relativement élevé et a été accompagnée par une vive reprise du marché du travail avec la création de près de 200.000 emplois marchands sur l'année et une baisse significative du chômage", a souligné Bercy.

"En ce début d' année 2017, la quasi-totalité des indicateurs conjoncturels sont favorablement orientés, avec notamment un climat des affaires et une confiance des ménages au plus haut depuis, respectivement, 2011 et 2008", a déclaré Michel Sapin. Le programme de stabilité anticipe une croissance "de 1,5 % en 2017 et 2018", puis "une légère accélération par la suite", selon Bercy qui souligne qu'il s'agit d'un scénario considéré comme "plausible" par le Haut conseil français des finances publiques (HCFP).

Au final, les cinq dernières années auront vu "une correction durable des déséquilibres des finances publiques françaises", estime Bercy qui indique que cet ajustement "aura permis de maintenir la dette publique sous le seuil des 100% du PIB et d'en stabiliser le niveau".

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