PARIS, 9 avril (Xinhua) -- A deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle française de 2017, le candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, se hisse à la 3ème place, devant François Fillon (Les Républicains) avec 18% d'intentions de vote contre 17%, selon un sondage KANTAR Sofres-Onepoint réalisé pour LCI, RTL et Le Figaro et publié ce dimanche.

L'ancien ministre français de l'Économie, Emmanuel Macron (En Marche!) et la candidate du Front-National Marine Le Pen, sont quant à eux toujours en tête à 24% d'intentions de vote chacun mais ils perdent 2 points respectifs, souligne l'institut de sondage, par rapport à la dernière enquête d'opinion réalisée entre les 15 et 17 mars dernier.

Jean-Luc Mélenchon gagne 6 points tandis que François Fillon reste stable. Concernant les autres candidats, Benoît Hamon (Parti socialiste) perd 3 points atteignant 9 %. Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France, gagne 0,5 point (3,5 %), le candidat du NPA, Philippe Poutou atteint 2,5% (+1,5 point). François Asselineau est à 1 %, Nathalie Arthaud, Jean Lassalle et Jacques Cheminade sont à 0,5 % d'intentions de vote.

Concernant les hypothèses du second tour, Emmanuel Macron serait élu face à Marine Le Pen, avec 61 % des voix. 76 % (+ 1) des électeurs de la candidate du Front National se disent sûrs de leur choix et 75 % (+ 2) de ceux de François Fillon. Près de la moitié (55%) des électeurs de Emmanuel Macron déclarent être certains de leur vote (+4), 61 % chez Jean-Luc Mélenchon (+ 4), 48 % chez Benoît Hamon (+ 2) ce qui laisse entrevoir une précision des intentions de vote.

Alors que le taux d'abstention reste la grande inconnue pour cette élection présidentielle, 80 % (+ 1) des personnes interrogées se disent en outre intéressées par cette élection, 42 % "beaucoup" et 38 % "assez".

Lire aussi :

France/Présidentielle : Valls-Hamon, deux gauches irréconciliables (ANALYSE)

PARIS, 30 mars (Xinhua) -- L'ancien Premier ministre français Manuel Valls a déclaré mercredi sur RMC qu'il voterait pour Emmanuel Macron aux dépens de Benoît Hamon lors de l'élection présidentielle 2017. Une décision qui fait polémique au sein de son propre parti, puisque l'ancien Premier ministre s'était engagé à soutenir M. Hamon, nommé candidat du Parti socialiste (PS) à l'issue de la primaire de la gauche. M. Valls veut-il ainsi faire payer au candidat socialiste le prix de son insubordination en tant que député frondeur ou est-il simplement mauvais perdant ?

France/présidentielle : vive polémique sur les accusations de François Fillon (SYNTHESE)

PARIS, 25 mars (Xinhua) -- La tension monte entre la droite et la gauche française au pouvoir à un mois du premier tour de l'élection présidentielle. En cause, les accusations de François Fillon contre le président français François Hollande, qui serait selon lui l'instigateur des fuites dans l'affaire dite "Penelopegate".