LE CAP (Afrique du Sud), 23 mars (Xinhua) -- La violence des chauffeurs de taxi a refait irruption jeudi au Cap, faisant des ravages dans la ville, causant au moins deux morts.

Des autoroutes ont été bloquées par des chauffeurs de taxi qui se battent pour le contrôle des routes locales.

Trois autobus auraient été incendiés, alors que plusieurs taxis ont été lapidés. Un bon nombre de navetteurs ont eu leur voyage perturbé.

Siphesihle Dube, porte-parole du ministre provincial des Transports et des Travaux publics, Donald Grant, a assuré que des mesures ont été prises pour améliorer l'ordre et la sécurité.

Une forte présence policière a été observée dans les zones touchées, en particulier à Delft, un point chaud de violence des chauffeurs de taxi.

Des contingents de police ont été déployés pour surveiller la situation et faire respecter la loi, notamment pour effectuer des arrestations rapides suite aux activités criminelles, a précisé M. Dube.

Il a déclaré que le ministère des Transports et des Travaux publics de la province travaillait en étroite collaboration avec le Service de police sud-africain (SPSA), les autorités de la circulation et la municipalité du Cap pour contrôler la situation.

La zone a été déclarée "à haut risque", l'entité de réglementation provinciale (PRE) a reçu l'autorisation de suspendre les permis d'exploitation de certains chauffeurs qui bloquent les routes, a indiqué M. Dube.

La province du Cap oriental a nommé un groupe de médiateurs expérimentés et indépendants pour amener toutes les parties impliquées dans le conflit de Delft à la tablede négociation, et pour faire cesser les hostilités et travailler vers une résolution pacifique, selon M. Dube.

La violence des chauffeurs de taxi a éclaté la semaine dernière suite à l'intensification de la rivalité entre les taxis. Le Conseil national des taxis d'Afrique du Sud a tenté en vain d'organiser des réunions pour rétablir la paix et l'ordre.