Le président russe Vladimir Poutine exerce un contrôle personnel sur la situation en Crimée, selon le Kremlin

Publié le 2017-03-20 à 05:31 | french.xinhuanet.com

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MOSCOU, 19 mars (Xinhua) -- Le président russe Vladimir Poutine maintient la situation en Crimée sous contrôle et, si c'était à refaire, prendrait les mêmes décisions sur la Crimée, a déclaré dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"Il exerce sur la Crimée un contrôle personnel et je suis convaincu qu'il franchirait les mêmes étapes, prendrait les mêmes décisions (sur la Crimée) et assumerait les mêmes responsabilités (qu'en 2014),'' a déclaré M. Peskov, cité par le groupe média russe RBK.

Selon M. Peskov, M. Poutine est conscient que le processus d'intégration aurait pu être mis en œuvre d'une façon plus efficace et qu'une part du budget plus conséquente aurait pu être consacrée à l'amélioration des conditions de vie des citoyens.

Samedi, la Crimée a célébré le troisième anniversaire de sa réunification avec la Russie. La région a rejoint la Russie en 2014 après un référendum dans le cadre duquel 97 % des résidents se sont prononcés en faveur de la réunification.

La journée de la réunification de la Crimée avec la Russie est personnellement importante pour M. Poutine, car ''à de nombreux égards, c'est lui-même qui a pris les décisions finales,'' a dit M. Peskov.

Kiev, Washington et leurs alliés soutiennent que la Crimée fait encore partie de l'Ukraine, et qu'elle a été illégalement annexée par la Russie. Suite à l'annexion de la Crimée et au rôle présumé joué par la Russie dans le conflit dans l'est de l'Ukraine, les pays occidentaux ont introduit des sanctions économiques contre la Russie en 2014.

"Les sanctions liées à la Crimée seront maintenus tant que la Russie n'aura pas restitué la péninsule à l'Ukraine", a affirmé le mois dernier devant le Conseil de sécurité des Nations Unies Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU.

Interrogé jeudi sur la question de savoir si la Russie pourrait passer un accord sur la Crimée avec les Etats-Unis, ou encore organiser un second référendum, M. Peskov a déclaré à la presse que de telles mesures étaient "hors de question".

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Le président russe Vladimir Poutine exerce un contrôle personnel sur la situation en Crimée, selon le Kremlin

Publié le 2017-03-20 à 05:31 | french.xinhuanet.com

MOSCOU, 19 mars (Xinhua) -- Le président russe Vladimir Poutine maintient la situation en Crimée sous contrôle et, si c'était à refaire, prendrait les mêmes décisions sur la Crimée, a déclaré dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"Il exerce sur la Crimée un contrôle personnel et je suis convaincu qu'il franchirait les mêmes étapes, prendrait les mêmes décisions (sur la Crimée) et assumerait les mêmes responsabilités (qu'en 2014),'' a déclaré M. Peskov, cité par le groupe média russe RBK.

Selon M. Peskov, M. Poutine est conscient que le processus d'intégration aurait pu être mis en œuvre d'une façon plus efficace et qu'une part du budget plus conséquente aurait pu être consacrée à l'amélioration des conditions de vie des citoyens.

Samedi, la Crimée a célébré le troisième anniversaire de sa réunification avec la Russie. La région a rejoint la Russie en 2014 après un référendum dans le cadre duquel 97 % des résidents se sont prononcés en faveur de la réunification.

La journée de la réunification de la Crimée avec la Russie est personnellement importante pour M. Poutine, car ''à de nombreux égards, c'est lui-même qui a pris les décisions finales,'' a dit M. Peskov.

Kiev, Washington et leurs alliés soutiennent que la Crimée fait encore partie de l'Ukraine, et qu'elle a été illégalement annexée par la Russie. Suite à l'annexion de la Crimée et au rôle présumé joué par la Russie dans le conflit dans l'est de l'Ukraine, les pays occidentaux ont introduit des sanctions économiques contre la Russie en 2014.

"Les sanctions liées à la Crimée seront maintenus tant que la Russie n'aura pas restitué la péninsule à l'Ukraine", a affirmé le mois dernier devant le Conseil de sécurité des Nations Unies Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU.

Interrogé jeudi sur la question de savoir si la Russie pourrait passer un accord sur la Crimée avec les Etats-Unis, ou encore organiser un second référendum, M. Peskov a déclaré à la presse que de telles mesures étaient "hors de question".

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