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Le COMESA prêt à adopter les produits transgéniques

French.xinhuanet.com   2017-03-16 03:50:50      

Par Peter Mutai

NAIROBI, 15 mars (Xinhua) -- Les pays membres du Marché commun pour l'Afrique orientale et australe (COMESA) ont fait savoir mercredi qu'ils étaient prêts à développer et importer des produits d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la région.

Le haut conseiller à la politique des biotechnologies du COMESA, Getachew Belay, a estimé que ce bloc commercial, le plus grand d'Afrique, disposait d'experts et de laboratoires pour tester les OGM.

"Notre région dispose de scientifiques formés et certains travaillent actuellement sur d'autres continents en raison du manque de systèmes sophistiqués de développement des biotechnologies", a déclaré M. Belay à Xinhua mercredi à Nairobi.

Le bloc de 19 membres prend très au sérieux les biotechnologies en mettant en place des infrastructures conformément aux recommandations du protocole de Carthagène.

Ces pays coopèrent actuellement pour créer un environnement favorable pour l'investissement extérieur, transfrontalier et national, ce qui comprend la promotion commune de la recherche et l'adaptation des sciences et technologies au développement.

Le COMESA fournit une opinion technique sur la biosécurité des OGM cherchant à être commercialisés dans la région, ce qui peut servir aux différents pays pour prendre des décisions dans leur propre cadre réglementaire de biosécurité, ainsi qu'un mécanisme harmonisé de processus de décision touchant la plantation commerciale, le commerce d'OGM et l'aide alimentaire à teneur en OGM dans la région COMESA, a indiqué M. Belay.

Le COMESA a aidé les États membres à mettre en commun et à construire ses capacités en matière d'évaluation et de gestion du risque. Il a également mis en place un mécanisme régional interactif de partage d'informations sur les questions de biosécurité et de biotechnologie.

La directrice des Services internationaux pour l'acquisition d'applications d'agro-biotechnologies (ISAAA), Margaret Karembu, a indiqué que plusieurs pays tiraient des bénéfices des biotechnologies, mais que les pays africains restaient à la traîne en raison de leur environnement politique et réglementaire imprévisible dans le soutien à la recherche de biotechnologies.

"Des procédures réglementaires coûteuses associées à une mauvaise communication sur ces technologies sont responsables de la lenteur de l'adoption de cette technologie en Afrique", a-t-elle observé.

Le Soudan est le seul pays de la région qui cultive actuellement des OGM. Il dispose de 100.000 acres bénéficiant de ces cultures depuis l'introduction de cette technologie en 2012. Actuellement, 97% des agriculteurs cultivent la variété OGM.

Le Kenya, le Swaziland, l'Ouganda et le Malawi en sont au stade du test en confinement pour le coton Bt., le maïs Bt., le manioc et les patates douces résistants aux virus, la banane résistante au flétrissement bactérien, et le maïs économe en eau et résistant à la sécheresse.

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Le COMESA prêt à adopter les produits transgéniques

Publié le 2017-03-16 à 03:50 | french.xinhuanet.com

Par Peter Mutai

NAIROBI, 15 mars (Xinhua) -- Les pays membres du Marché commun pour l'Afrique orientale et australe (COMESA) ont fait savoir mercredi qu'ils étaient prêts à développer et importer des produits d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la région.

Le haut conseiller à la politique des biotechnologies du COMESA, Getachew Belay, a estimé que ce bloc commercial, le plus grand d'Afrique, disposait d'experts et de laboratoires pour tester les OGM.

"Notre région dispose de scientifiques formés et certains travaillent actuellement sur d'autres continents en raison du manque de systèmes sophistiqués de développement des biotechnologies", a déclaré M. Belay à Xinhua mercredi à Nairobi.

Le bloc de 19 membres prend très au sérieux les biotechnologies en mettant en place des infrastructures conformément aux recommandations du protocole de Carthagène.

Ces pays coopèrent actuellement pour créer un environnement favorable pour l'investissement extérieur, transfrontalier et national, ce qui comprend la promotion commune de la recherche et l'adaptation des sciences et technologies au développement.

Le COMESA fournit une opinion technique sur la biosécurité des OGM cherchant à être commercialisés dans la région, ce qui peut servir aux différents pays pour prendre des décisions dans leur propre cadre réglementaire de biosécurité, ainsi qu'un mécanisme harmonisé de processus de décision touchant la plantation commerciale, le commerce d'OGM et l'aide alimentaire à teneur en OGM dans la région COMESA, a indiqué M. Belay.

Le COMESA a aidé les États membres à mettre en commun et à construire ses capacités en matière d'évaluation et de gestion du risque. Il a également mis en place un mécanisme régional interactif de partage d'informations sur les questions de biosécurité et de biotechnologie.

La directrice des Services internationaux pour l'acquisition d'applications d'agro-biotechnologies (ISAAA), Margaret Karembu, a indiqué que plusieurs pays tiraient des bénéfices des biotechnologies, mais que les pays africains restaient à la traîne en raison de leur environnement politique et réglementaire imprévisible dans le soutien à la recherche de biotechnologies.

"Des procédures réglementaires coûteuses associées à une mauvaise communication sur ces technologies sont responsables de la lenteur de l'adoption de cette technologie en Afrique", a-t-elle observé.

Le Soudan est le seul pays de la région qui cultive actuellement des OGM. Il dispose de 100.000 acres bénéficiant de ces cultures depuis l'introduction de cette technologie en 2012. Actuellement, 97% des agriculteurs cultivent la variété OGM.

Le Kenya, le Swaziland, l'Ouganda et le Malawi en sont au stade du test en confinement pour le coton Bt., le maïs Bt., le manioc et les patates douces résistants aux virus, la banane résistante au flétrissement bactérien, et le maïs économe en eau et résistant à la sécheresse.

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