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Une ministre sud-africaine déplore le nombre élevé de grossesse des adolescentes à l'école

French.xinhuanet.com   2017-03-14 05:10:33      

LE CAP (Afrique du Sud), 13 mars (Xinhua) -- La fréquence élevée de grossesses des étudiantes en Afrique du Sud est devenue un problème social, systémique et budgétaire majeur, a déclaré lundi la ministre de l'Éducation fondamentale, Angie Motshekga.

Cela représente un défi non seulement pour le secteur de l'éducation fondamentale, mais aussi pour le développement national, a déclaré Mme Motshekga à l'issue d'une réunion du Conseil des responsables d'éducation (CEM) à Pretoria.

Les grossesses chez les jeunes filles adolescentes peuvent affecter négativement la capacité du pays à assurer à ces jeunes filles une éducation complète, qui constitue du reste l'objectif 4 des Objectifs de développement durable définis par les Nations unies, a expliqué la ministre.

"La grossesse des adolescentes impacte la vie de milliers de jeunes personnes, limitant souvent leur croissance personnelle, leur recherche d'une carrière épanouissante et la poursuite de leurs ambitions, avec un impact incalculable sur les systèmes socioéconomiques d'Afrique du Sud", a-t-elle dit.

On estime que 15.740 jeunes filles tombent enceinte au cours de chaque année scolaire, dont certaines dès l'école primaire, et le département de la Santé estime que ce nombre pourrait encore augmenter.

Dans la municipalité pauvre de Ratlou par exemple, dans la province du Nord-Ouest, environ 3.000 grossesses de jeunes filles mineures ont été enregistrées depuis le début de l'année, dont une jeune fille de 11 ans qui a déjà eu un enfant.

Ces jeunes filles seraient selon certaines informations mises enceintes par des hommes plus âgés.

Dans un grand nombre de cas, les jeunes filles qui tombent enceintes pendant leur scolarité abandonnent l'école durant leur scolarité, ou y retournent rarement après, mettant fin définitivement à toute perspective d'une carrière correcte pour elles, selon Mme Motshekga.

Pour réduire ce taux élevé de grossesse des élèves, le département de l'éducation fondamentale (DBE) a développé une politique nationale de prévention et de gestion des grossesses des élèves.

Cette politique a pour but de veiller à rendre accessibles des informations sur la prévention, sur l'interruption volontaire de grossesse, ainsi que des services d'aide, de conseil et de soutien, des cadres pour réduire l'impact, et des directives pour la gestion systémique et la mise en œuvre.

En particulier, elle engage le système d'éducation fondamentale et d'autres acteurs à fournir une éducation sexuelle complète essentielle pour assurer une santé sexuelle et reproductive optimale.

Le DBE doit s'assurer que les adolescentse soient informées et sachent à quoi faire face en termes d'activité sexuelle, les conseiller et aider pour accéder aux formes de contraception appropriées, a déclaré Mme Motshekga.

Pour les élèves qui tombent tout de même enceintes, "nous ne voulons pas qu'elles soient expulsées de l'école ou privées du droit à l'éducation", a-t-elle dit.

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Une ministre sud-africaine déplore le nombre élevé de grossesse des adolescentes à l'école

Publié le 2017-03-14 à 05:10 | french.xinhuanet.com

LE CAP (Afrique du Sud), 13 mars (Xinhua) -- La fréquence élevée de grossesses des étudiantes en Afrique du Sud est devenue un problème social, systémique et budgétaire majeur, a déclaré lundi la ministre de l'Éducation fondamentale, Angie Motshekga.

Cela représente un défi non seulement pour le secteur de l'éducation fondamentale, mais aussi pour le développement national, a déclaré Mme Motshekga à l'issue d'une réunion du Conseil des responsables d'éducation (CEM) à Pretoria.

Les grossesses chez les jeunes filles adolescentes peuvent affecter négativement la capacité du pays à assurer à ces jeunes filles une éducation complète, qui constitue du reste l'objectif 4 des Objectifs de développement durable définis par les Nations unies, a expliqué la ministre.

"La grossesse des adolescentes impacte la vie de milliers de jeunes personnes, limitant souvent leur croissance personnelle, leur recherche d'une carrière épanouissante et la poursuite de leurs ambitions, avec un impact incalculable sur les systèmes socioéconomiques d'Afrique du Sud", a-t-elle dit.

On estime que 15.740 jeunes filles tombent enceinte au cours de chaque année scolaire, dont certaines dès l'école primaire, et le département de la Santé estime que ce nombre pourrait encore augmenter.

Dans la municipalité pauvre de Ratlou par exemple, dans la province du Nord-Ouest, environ 3.000 grossesses de jeunes filles mineures ont été enregistrées depuis le début de l'année, dont une jeune fille de 11 ans qui a déjà eu un enfant.

Ces jeunes filles seraient selon certaines informations mises enceintes par des hommes plus âgés.

Dans un grand nombre de cas, les jeunes filles qui tombent enceintes pendant leur scolarité abandonnent l'école durant leur scolarité, ou y retournent rarement après, mettant fin définitivement à toute perspective d'une carrière correcte pour elles, selon Mme Motshekga.

Pour réduire ce taux élevé de grossesse des élèves, le département de l'éducation fondamentale (DBE) a développé une politique nationale de prévention et de gestion des grossesses des élèves.

Cette politique a pour but de veiller à rendre accessibles des informations sur la prévention, sur l'interruption volontaire de grossesse, ainsi que des services d'aide, de conseil et de soutien, des cadres pour réduire l'impact, et des directives pour la gestion systémique et la mise en œuvre.

En particulier, elle engage le système d'éducation fondamentale et d'autres acteurs à fournir une éducation sexuelle complète essentielle pour assurer une santé sexuelle et reproductive optimale.

Le DBE doit s'assurer que les adolescentse soient informées et sachent à quoi faire face en termes d'activité sexuelle, les conseiller et aider pour accéder aux formes de contraception appropriées, a déclaré Mme Motshekga.

Pour les élèves qui tombent tout de même enceintes, "nous ne voulons pas qu'elles soient expulsées de l'école ou privées du droit à l'éducation", a-t-elle dit.

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