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Les pays producteurs de pétrole réaffirment leur engagement à réduire la production

Publié le 2017-03-08 à 18:50 | french.xinhuanet.com

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HOUSTON, 8 mars (Xinhua) -- L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres pays producteurs non membres de l'organisation ont réaffirmé mardi leur engagement pour la réduction de la production de pétrole, comme convenu l'année dernière.

Pour faire face à la saturation du pétrole et stabiliser les prix, l'OPEP et des nations productrices ne faisant pas partie de l'organisation, notamment la Russie et 10 autres pays, se sont engagés en novembre 2016 à réduire la production de 1,8 million de barils par jour, ce qui a permis de stabiliser les prix à plus de 50 dollars américains le baril. L'accord, entré en vigueur le 1er janvier 2017, doit durer jusqu'à juillet de la même année.

Lors de la conférence internationale CERAWeek - réunissant chaque année des leaders de l'énergie, de l'industrie, des experts, des représentants gouvernementaux et des législateurs -, le ministre saoudien du Pétrole, Khalid Al-Falih, a déclaré que lui et ses homologues d'autres pays producteurs s'engageaient au respect de cet accord.

"Nous sommes tous conscients du fait qu'un réseau étendu de producteurs, avec un partage plus large de la production mondiale, est le seul moyen de développer un marché constructif pour tous", a affirmé le ministre.

M. Al-Falih a voulu rappeler qu'on avait dépassé l'époque où l'OPEP réduisait sa production pour stabiliser les prix du pétrole sans impliquer les nations non membres de l'organisation.

L'Arabie saoudite ne portera pas seule le poids de la réduction de la production pétrolière puisque les 24 partenaires de l'accord le porteront ensemble, a ajouté le ministre saoudien.

En ce qui concerne la production américaine de pétrole de schiste, M. Al-Falih a assuré que le retour du schiste, à un certain niveau, était non seulement bienvenu et acceptable, mais nécessaire pour la croissance de la demande.

Le ministre irakien du Pétrole, Jabar Al-Luaibi, a annoncé que son pays, dont le point de départ pour les coupes était à 4,56 millions de barils de brut par jour, avait atteint à 85% son objectif de baisse de 210.000 barils par jour.

Le ministre de l'Énergie des Emirats arabes unis, Suhail Mohammed al-Mazrouei, a également affirmé que son pays accélérait sa baisse de production, et espérait atteindre son objectif de réduire sa production de 139.000 barils par jour en juin.

Les pays producteurs de pétrole, membres ou non membres de l'OPEP, se sont montrés optimistes quant au respect des limitations de production.

Selon le secrétaire général de l'OPEP, Mohammed Sanusi Barkindo, la portée de cette mesure devrait se poursuivre et un prolongement de ces réductions serait uniquement possible avec l'inclusion des pays non membres de l'organisation.

Pour le ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, la stabilisation des prix n'est pas le facteur le plus important pour considérer un prolongement de l'accord. Il faudrait également prendre en compte le maintien de l'équilibre de l'offre et la demande de brut dans le marché mondial du pétrole, ainsi que la promotion des investissements dans le secteur pétrolier.

En janvier 2017, 13 pays producteurs étaient membres de l'OPEP, fondée en 1960, et les deux tiers de sa production et de ses réserves se trouvaient dans les 6 pays membres du Moyen-Orient, ceux autour du riche golfe Persique.

La production des membres de l'OPEP représentait 42% de la production mondiale en 2015, et l'organisation possédait 73% des réserves "officielles" du monde, dont 48% en provenance des 6 pays membres du Moyen-Orient.

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