La plupart des Grecs veulent rester dans la zone euro pour surmonter la crise

Publié le 2017-03-06 à 06:30 | french.xinhuanet.com

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ATHENES, 5 mars (Xinhua) -- La grande majorité des Grecs veulent résoudre la crise de la dette, qui se prolonge depuis sept ans, au moyen d'un allégement du secteur public, d'une baisse des impôts et du maintien de la Grèce dans la zone euro, selon un sondage publié dimanche.

Environ 62,4 % des répondants de ce sondage d'envergure nationale, réalisé par le groupe de réflexion Dianeosis, établi à Athènes, appellent à réduire le poids du secteur public, selon le quotidien Kathimerini, qui a publié les résultats de l'étude.

Au total, 73,2 % des sondés estiment que le gouvernement doit accorder des avantages pour attirer les investissements et renforcer les exportations pour permettre une relance économique.

Environ 38,9 % des Grecs considèrent par ailleurs la fraude fiscale comme une forme de "légitime défense" contre l'imposition, tandis que 71,1 % estiment que l'Etat ne parviendra pas à lutter contre l'évasion fiscale, en dépit de tous ses efforts.

La plupart des Grecs (62,1 %) reconnaissent que la crise de la dette du pays a en grande partie été le résultat des erreurs commises par la Grèce.

Le sondage révèle également que le scepticisme envers l'Union européenne (UE) restait fort. Environ 57,3 % des sondés considèrent que l'UE a davantage bénéficié que la Grèce de leur partenariat, tandis que seuls 29,6 % pensent que la Grèce en a profité davantage que l'UE.

Néanmoins, 59,6 % des Grecs souhaitent que leur pays reste dans la zone monétaire européenne, tandis que 33,1 % voudraient revenir à la drachme.

D'après Dianeosis, en avril 2015, au cours d'un sondage similaire, 73,9 % des Grecs soutenaient le maintien de la Grèce dans la zone euro, contre 20,7 % qui souhaitaient le retour à une monnaie nationale.

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La plupart des Grecs veulent rester dans la zone euro pour surmonter la crise

Publié le 2017-03-06 à 06:30 | french.xinhuanet.com

ATHENES, 5 mars (Xinhua) -- La grande majorité des Grecs veulent résoudre la crise de la dette, qui se prolonge depuis sept ans, au moyen d'un allégement du secteur public, d'une baisse des impôts et du maintien de la Grèce dans la zone euro, selon un sondage publié dimanche.

Environ 62,4 % des répondants de ce sondage d'envergure nationale, réalisé par le groupe de réflexion Dianeosis, établi à Athènes, appellent à réduire le poids du secteur public, selon le quotidien Kathimerini, qui a publié les résultats de l'étude.

Au total, 73,2 % des sondés estiment que le gouvernement doit accorder des avantages pour attirer les investissements et renforcer les exportations pour permettre une relance économique.

Environ 38,9 % des Grecs considèrent par ailleurs la fraude fiscale comme une forme de "légitime défense" contre l'imposition, tandis que 71,1 % estiment que l'Etat ne parviendra pas à lutter contre l'évasion fiscale, en dépit de tous ses efforts.

La plupart des Grecs (62,1 %) reconnaissent que la crise de la dette du pays a en grande partie été le résultat des erreurs commises par la Grèce.

Le sondage révèle également que le scepticisme envers l'Union européenne (UE) restait fort. Environ 57,3 % des sondés considèrent que l'UE a davantage bénéficié que la Grèce de leur partenariat, tandis que seuls 29,6 % pensent que la Grèce en a profité davantage que l'UE.

Néanmoins, 59,6 % des Grecs souhaitent que leur pays reste dans la zone monétaire européenne, tandis que 33,1 % voudraient revenir à la drachme.

D'après Dianeosis, en avril 2015, au cours d'un sondage similaire, 73,9 % des Grecs soutenaient le maintien de la Grèce dans la zone euro, contre 20,7 % qui souhaitaient le retour à une monnaie nationale.

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