Le Parlement européen lève l'immunité de Marine Le Pen

Publié le 2017-03-02 à 20:10 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 2 mars (Xinhua) -- Le Parlement européen a voté jeudi à Bruxelles la levée de l'immunité parlementaire de la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen, réclamée par la justice française qui lui reproche d'avoir diffusé des images d'exactions du groupe Etat islamique (EI) sur son compte Twitter.

La levée de l'immunité se limite aux faits incriminés et ne concerne pas l'affaire des assistants du Front national (FN) au Parlement européen, dans le cadre de laquelle la candidate à l'élection présidentielle des 23 avril et 7 mai prochains a refusé d'être entendue par la police la semaine dernière.

Le Parlement a approuvé jeudi la commission des Affaires juridiques qui s'était déjà prononcée en faveur de la levée de l'immunité de Mme Le Pen. Cette levée, à effet immédiat, était réclamée par le parquet de Nanterre, près de Paris, qui a ouvert une information judiciaire à son encontre pour "diffusion d'images violentes".

En décembre 2015, la présidente du FN avait posté trois photos sur le réseau social Twitter avec ce commentaire : "Daech c'est ça!" Ces images montraient un homme vêtu d'une combinaison orange sous les chenilles d'un char, un homme vêtu de la même manière immolé dans une cage et un homme décapité avec la tête posée sur le dos : des photos d'exécution menées par l'EI, dont celle du journaliste américain James Foley.

Après une journée de polémique, Marine Le Pen avait alors finalement retiré de son compte Twitter la photo du corps décapité de James Foley. "Je ne savais pas que c'était une photo de James Foley. Elle est accessible par tous sur Google. J'apprends ce matin que sa famille me demande de la retirer. Bien évidemment, je l'ai aussitôt retirée", avait-elle déclaré.

Les faits reprochés à Marine Le Pen sont passibles de trois ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende sous certaines conditions.

L'affaire des assistants parlementaires concerne, elle, des soupçons d'emplois fictifs d'assistants d'eurodéputés du FN dans laquelle la cheffe de cabinet de Marine Le Pen a été mise en examen.

french.xinhuanet.com

Le Parlement européen lève l'immunité de Marine Le Pen

Publié le 2017-03-02 à 20:10 | french.xinhuanet.com

PARIS, 2 mars (Xinhua) -- Le Parlement européen a voté jeudi à Bruxelles la levée de l'immunité parlementaire de la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen, réclamée par la justice française qui lui reproche d'avoir diffusé des images d'exactions du groupe Etat islamique (EI) sur son compte Twitter.

La levée de l'immunité se limite aux faits incriminés et ne concerne pas l'affaire des assistants du Front national (FN) au Parlement européen, dans le cadre de laquelle la candidate à l'élection présidentielle des 23 avril et 7 mai prochains a refusé d'être entendue par la police la semaine dernière.

Le Parlement a approuvé jeudi la commission des Affaires juridiques qui s'était déjà prononcée en faveur de la levée de l'immunité de Mme Le Pen. Cette levée, à effet immédiat, était réclamée par le parquet de Nanterre, près de Paris, qui a ouvert une information judiciaire à son encontre pour "diffusion d'images violentes".

En décembre 2015, la présidente du FN avait posté trois photos sur le réseau social Twitter avec ce commentaire : "Daech c'est ça!" Ces images montraient un homme vêtu d'une combinaison orange sous les chenilles d'un char, un homme vêtu de la même manière immolé dans une cage et un homme décapité avec la tête posée sur le dos : des photos d'exécution menées par l'EI, dont celle du journaliste américain James Foley.

Après une journée de polémique, Marine Le Pen avait alors finalement retiré de son compte Twitter la photo du corps décapité de James Foley. "Je ne savais pas que c'était une photo de James Foley. Elle est accessible par tous sur Google. J'apprends ce matin que sa famille me demande de la retirer. Bien évidemment, je l'ai aussitôt retirée", avait-elle déclaré.

Les faits reprochés à Marine Le Pen sont passibles de trois ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende sous certaines conditions.

L'affaire des assistants parlementaires concerne, elle, des soupçons d'emplois fictifs d'assistants d'eurodéputés du FN dans laquelle la cheffe de cabinet de Marine Le Pen a été mise en examen.

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