Le Brexit est mauvais pour le Royaume-Uni, l'Irlande et l'UE (PM irlandais)

Publié le 2017-02-16 à 11:11 | french.xinhuanet.com

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DUBLIN, 15 février (Xinhua) -- Le Premier ministre irlandais Enda Kenny a déclaré mercredi qu'il continuait d'être persuadé que "le Brexit est mauvais pour le Royaume-Uni, l'Irlande et l'Europe".

"Le Brexit est une décision britannique, pas une décision de l'Irlande ou de l'Union européenne", a-t-il indiqué lors d'un discours devant l'Institut des affaires internationales et européennes (IIEA) à Dublin. "Toutefois, je respecte le résultat du référendum et il me faut reconnaître que le Brexit va désormais se produire", a-t-il ajouté.

"Malheureusement, ses impacts les plus graves vont être ressentis sur cette île", a-t-il noté, ajoutant que c'est pourquoi la protection du processus de paix en Irlande du Nord et la Zone commune de voyage (CTA) entre l'Irlande et le Royaume-Uni "font partie des objectifs prioritaires du gouvernement" irlandais.

Ce dernier s'opposera à une frontière dure, défendra la libre circulation des personnes sur l'île, sollicitera des financements européens pour des projets transfrontaliers et protégera les droits des citoyens de l'UE, qu'ils soient du Nord ou du Sud, a souligné le "taoiseach" irlandais.

Il a estimé que le Brexit faisait peser une menace grave et directe sur la prospérité économique de son pays, ajoutant que les impacts potentiels sont profonds pour toute l'économie.

Ainsi, des secteurs clés tels que l'agroalimentaire et la pêche font face à des risques particuliers, selon Enda Kenny. Ces deux secteurs constituent une priorité en Irlande : l'agroalimentaire a une relation traditionnelle avec le marché britannique, tandis que la pêche dépend énormément de l'accès aux zones de pêche autour du Royaume-Uni, a-t-il précisé.

"D'autres domaines tels que le tourisme et l'énergie font également face à des défis, tout comme nos PME dans tous les secteurs de l'économie et dans tout le pays", a poursuivi M. Kenny.

Il a souligné que l'Irlande devait travailler dur pour obtenir les meilleurs résultats économiques possibles à l'issue des négociations sur le Brexit. "Pour nous, cela veut dire continuer d'avoir les relations économiques et commerciales les plus étroites possibles entre l'UE et le Royaume-Uni, même si ce dernier ne fait plus partie du Marché unique européen", a conclu M. Kenny.

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Le Brexit est mauvais pour le Royaume-Uni, l'Irlande et l'UE (PM irlandais)

Publié le 2017-02-16 à 11:11 | french.xinhuanet.com

DUBLIN, 15 février (Xinhua) -- Le Premier ministre irlandais Enda Kenny a déclaré mercredi qu'il continuait d'être persuadé que "le Brexit est mauvais pour le Royaume-Uni, l'Irlande et l'Europe".

"Le Brexit est une décision britannique, pas une décision de l'Irlande ou de l'Union européenne", a-t-il indiqué lors d'un discours devant l'Institut des affaires internationales et européennes (IIEA) à Dublin. "Toutefois, je respecte le résultat du référendum et il me faut reconnaître que le Brexit va désormais se produire", a-t-il ajouté.

"Malheureusement, ses impacts les plus graves vont être ressentis sur cette île", a-t-il noté, ajoutant que c'est pourquoi la protection du processus de paix en Irlande du Nord et la Zone commune de voyage (CTA) entre l'Irlande et le Royaume-Uni "font partie des objectifs prioritaires du gouvernement" irlandais.

Ce dernier s'opposera à une frontière dure, défendra la libre circulation des personnes sur l'île, sollicitera des financements européens pour des projets transfrontaliers et protégera les droits des citoyens de l'UE, qu'ils soient du Nord ou du Sud, a souligné le "taoiseach" irlandais.

Il a estimé que le Brexit faisait peser une menace grave et directe sur la prospérité économique de son pays, ajoutant que les impacts potentiels sont profonds pour toute l'économie.

Ainsi, des secteurs clés tels que l'agroalimentaire et la pêche font face à des risques particuliers, selon Enda Kenny. Ces deux secteurs constituent une priorité en Irlande : l'agroalimentaire a une relation traditionnelle avec le marché britannique, tandis que la pêche dépend énormément de l'accès aux zones de pêche autour du Royaume-Uni, a-t-il précisé.

"D'autres domaines tels que le tourisme et l'énergie font également face à des défis, tout comme nos PME dans tous les secteurs de l'économie et dans tout le pays", a poursuivi M. Kenny.

Il a souligné que l'Irlande devait travailler dur pour obtenir les meilleurs résultats économiques possibles à l'issue des négociations sur le Brexit. "Pour nous, cela veut dire continuer d'avoir les relations économiques et commerciales les plus étroites possibles entre l'UE et le Royaume-Uni, même si ce dernier ne fait plus partie du Marché unique européen", a conclu M. Kenny.

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