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Les défis qui entravent l'industrie culturelle en Afrique au centre d'une conférence à Casablanca

French.xinhuanet.com   2017-02-12 02:50:33      

RABAT, 11 février (Xinhua) -- Les défis qui entravent l'industrie culturelle en Afrique et les moyens de consolider davantage les échanges, les expertises, les expériences en matière d'industrie culturelle, ont été au centre d'une conférence de haut niveau, organisée samedi à Casablanca, sous le signe "Industries culturelles et développement en Afrique".

Cette rencontre, qui réunit les 11 ministres de la Communauté économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), invités d'honneur à la 23 édition du Salon international de

l'édition et du livre de Casablanca (SIEL), "se veut une occasion pour échanger nos expertises et notre savoir-faire en matière d'industrie culturelle dans les différents domaines, que se soit l'édition et le livre, le cinéma, le domaine des arts plastiques, le théâtre, le patrimoine ou encore le multimédia culturel", a souligné le ministre de la Culture marocain, Mohammed Amine Sbihi.

Les industries culturelles, porteuses non seulement de valeurs et d'identités mais qui contribuent potentiellement et de manière forte au développement de l'économie du pays, sont portées par des entreprises culturelles qui ont besoin de financement afin d'aider à la production, à la promotion et à la diffusion de produits culturels, a-t-il ajouté dans une allocution.

Du côté de la CEEAC, le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain Claude Bilié Bi Nzé, a indiqué que cette réunion de haut niveau constitue une opportunité pour prospecter les possibilités économiques et industrielles en matière de culture pour l'Afrique.

Le ministre des Arts et de la Culture camerounais, Moelle Kombi a, quant à lui, relevé que son pays dispose de nombreuses entreprises créatives qui essayent d'émerger sur les champs des industries culturelles. "Ces structures sont confrontées à des problèmes juridiques, de structuration organique et fonctionnelle et de financement.

Les autres intervenants issus de la CEEAC, ont mis en exergue les potentialités culturelles de leurs pays et les difficultés auxquelles fait face ce domaine, notamment le manque d'infrastructures et de formation à même de promouvoir ce secteur.

La Communauté, qui réunit le Gabon, l'Angola, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad, s'assigne pour but de promouvoir et de renforcer les étroites relations pacifiques entre les Etats membres, et de contribuer au progrès et au développement du continent africain.

Ouverte officiellement jeudi, la 23ème édition du SIEL qui se déroule jusqu'au 19 février, connaît la participation de 702 éditeurs venus de 54 pays. Selon les organisateurs, près de 350.000 visiteurs sont attendus à l'édition de cette année qui propose de découvrir plus de 100.000 titres.

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Les défis qui entravent l'industrie culturelle en Afrique au centre d'une conférence à Casablanca

Publié le 2017-02-12 à 02:50 | french.xinhuanet.com

RABAT, 11 février (Xinhua) -- Les défis qui entravent l'industrie culturelle en Afrique et les moyens de consolider davantage les échanges, les expertises, les expériences en matière d'industrie culturelle, ont été au centre d'une conférence de haut niveau, organisée samedi à Casablanca, sous le signe "Industries culturelles et développement en Afrique".

Cette rencontre, qui réunit les 11 ministres de la Communauté économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), invités d'honneur à la 23 édition du Salon international de

l'édition et du livre de Casablanca (SIEL), "se veut une occasion pour échanger nos expertises et notre savoir-faire en matière d'industrie culturelle dans les différents domaines, que se soit l'édition et le livre, le cinéma, le domaine des arts plastiques, le théâtre, le patrimoine ou encore le multimédia culturel", a souligné le ministre de la Culture marocain, Mohammed Amine Sbihi.

Les industries culturelles, porteuses non seulement de valeurs et d'identités mais qui contribuent potentiellement et de manière forte au développement de l'économie du pays, sont portées par des entreprises culturelles qui ont besoin de financement afin d'aider à la production, à la promotion et à la diffusion de produits culturels, a-t-il ajouté dans une allocution.

Du côté de la CEEAC, le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain Claude Bilié Bi Nzé, a indiqué que cette réunion de haut niveau constitue une opportunité pour prospecter les possibilités économiques et industrielles en matière de culture pour l'Afrique.

Le ministre des Arts et de la Culture camerounais, Moelle Kombi a, quant à lui, relevé que son pays dispose de nombreuses entreprises créatives qui essayent d'émerger sur les champs des industries culturelles. "Ces structures sont confrontées à des problèmes juridiques, de structuration organique et fonctionnelle et de financement.

Les autres intervenants issus de la CEEAC, ont mis en exergue les potentialités culturelles de leurs pays et les difficultés auxquelles fait face ce domaine, notamment le manque d'infrastructures et de formation à même de promouvoir ce secteur.

La Communauté, qui réunit le Gabon, l'Angola, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad, s'assigne pour but de promouvoir et de renforcer les étroites relations pacifiques entre les Etats membres, et de contribuer au progrès et au développement du continent africain.

Ouverte officiellement jeudi, la 23ème édition du SIEL qui se déroule jusqu'au 19 février, connaît la participation de 702 éditeurs venus de 54 pays. Selon les organisateurs, près de 350.000 visiteurs sont attendus à l'édition de cette année qui propose de découvrir plus de 100.000 titres.

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