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Le personnel et le financement sont les prochains défis pur l'agence africaine de la santé (INTERVIEW)

French.xinhuanet.com   2017-02-10 04:55:45      

ADDIS-ABEBA, 9 février (Xinhua) -- Le personnel et le financement seront les deux priorités à gérer pour l'Union africaine (UA) pour la mise en place des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) africains, l'agence continentale nouvellement créée pour veiller à la santé publique en Afrique, a rapporté le commissaire de l'UA aux affaires sociales sortant.

Dans une interview auprès de Xinhua, Mustapha Sidiki Kalolo a souligné que la coopération et le soutien des États membres et des partenaires de développement étaient très importants pour les CDC africains.

Le bloc panafricain a travaillé à la mise en place des CDC africains depuis le sommet extraordinaire d'Abuja en 2013, et l'apparition de la crise Ébola a souligné l'urgence de mettre en place cette structure, a rappelé M. Kaloko.

La Commission de l'UA a créé les CDC africains le 31 janvier en marge du 28ème sommet de l'UA à Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie.

Cette agence a été créée pour aider les pays africains membres de l'UA à répondre aux urgences de santé publique, et l'importance de la santé publique est soulignée par son impact sur le développement national, social et économique, selon l'UA.

Le bloc panafricain a désormais établi le directeur des CDC africains, arrêté sa structure, et mis en place un centre d'opération d'urgence pour diriger un système de surveillance sur tout le continent, a déclaré M. Kaloko.

"Ce que nous avons fait après (la crise Ébola) c'est de constituer une force multinationale composée de représentants de tous les pays membres de l'Union africaine, des agences concernées et des partenaires en charge de la santé sur le continent, ainsi que différents centres comme le CDC américain d'Atlanta ou des CDC chinois et européens, réunissant toutes ces personnes pour la première réunion sur la planification des CDC africains. À partir de là, nous avons décidé que nous aurions des Centres de contrôle des maladies décentralisés en Afrique, c'est-à-dire que chaque région aura son centre de collaboration", a développé le commissaire.

Des épidémiologistes et des experts sont déjà présents au sein des CDC africains, mais leur priorité maintenant est de rassembler davantage de personnel et de financements, a-t-il précisé.

Il a également indiqué que le bloc panafricain cherchait des soutiens techniques et d'autres formes de soutiens auprès des pays non membres et des partenaires de développement.

"Une question très importante dans une perspective immédiate est celle des financements. Aussi, nous allons examiner des moyens de financer ces institutions autant que nous le pouvons. Nos pays membres ont promis d'aider à ce financement. Mais nous allons avoir besoin de beaucoup plus de fonds, clairement, nous aurons besoin d'une assistance de nos partenaires principaux", a ajouté le commissaire.

Cinq pays, à savoir l'Égypte, la Zambie, le Nigeria, le Kenya et le Gabon ont déjà été identifiés pour accueillir les centres de collaboration régionale des CDC africains, qui collaboreront avec le Centre de coordination des CDC africains à Addis-Abeba, selon ce responsable de l'UA.

Les CDC africains rejoindront les réseaux internationaux d'institutions publiques partageant des informations pour améliorer la surveillance des menaces pour la santé publique, a annoncé l'UA.

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Le personnel et le financement sont les prochains défis pur l'agence africaine de la santé (INTERVIEW)

Publié le 2017-02-10 à 04:55 | french.xinhuanet.com

ADDIS-ABEBA, 9 février (Xinhua) -- Le personnel et le financement seront les deux priorités à gérer pour l'Union africaine (UA) pour la mise en place des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) africains, l'agence continentale nouvellement créée pour veiller à la santé publique en Afrique, a rapporté le commissaire de l'UA aux affaires sociales sortant.

Dans une interview auprès de Xinhua, Mustapha Sidiki Kalolo a souligné que la coopération et le soutien des États membres et des partenaires de développement étaient très importants pour les CDC africains.

Le bloc panafricain a travaillé à la mise en place des CDC africains depuis le sommet extraordinaire d'Abuja en 2013, et l'apparition de la crise Ébola a souligné l'urgence de mettre en place cette structure, a rappelé M. Kaloko.

La Commission de l'UA a créé les CDC africains le 31 janvier en marge du 28ème sommet de l'UA à Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie.

Cette agence a été créée pour aider les pays africains membres de l'UA à répondre aux urgences de santé publique, et l'importance de la santé publique est soulignée par son impact sur le développement national, social et économique, selon l'UA.

Le bloc panafricain a désormais établi le directeur des CDC africains, arrêté sa structure, et mis en place un centre d'opération d'urgence pour diriger un système de surveillance sur tout le continent, a déclaré M. Kaloko.

"Ce que nous avons fait après (la crise Ébola) c'est de constituer une force multinationale composée de représentants de tous les pays membres de l'Union africaine, des agences concernées et des partenaires en charge de la santé sur le continent, ainsi que différents centres comme le CDC américain d'Atlanta ou des CDC chinois et européens, réunissant toutes ces personnes pour la première réunion sur la planification des CDC africains. À partir de là, nous avons décidé que nous aurions des Centres de contrôle des maladies décentralisés en Afrique, c'est-à-dire que chaque région aura son centre de collaboration", a développé le commissaire.

Des épidémiologistes et des experts sont déjà présents au sein des CDC africains, mais leur priorité maintenant est de rassembler davantage de personnel et de financements, a-t-il précisé.

Il a également indiqué que le bloc panafricain cherchait des soutiens techniques et d'autres formes de soutiens auprès des pays non membres et des partenaires de développement.

"Une question très importante dans une perspective immédiate est celle des financements. Aussi, nous allons examiner des moyens de financer ces institutions autant que nous le pouvons. Nos pays membres ont promis d'aider à ce financement. Mais nous allons avoir besoin de beaucoup plus de fonds, clairement, nous aurons besoin d'une assistance de nos partenaires principaux", a ajouté le commissaire.

Cinq pays, à savoir l'Égypte, la Zambie, le Nigeria, le Kenya et le Gabon ont déjà été identifiés pour accueillir les centres de collaboration régionale des CDC africains, qui collaboreront avec le Centre de coordination des CDC africains à Addis-Abeba, selon ce responsable de l'UA.

Les CDC africains rejoindront les réseaux internationaux d'institutions publiques partageant des informations pour améliorer la surveillance des menaces pour la santé publique, a annoncé l'UA.

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