Le président de la Banque centrale européenne rejette les accusations de Washington sur les manipulations de sa devise

Publié le 2017-02-07 à 03:52 | french.xinhuanet.com

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BRUXELLES, 6 février (Xinhua) -- Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a démenti lundi les accusations de manipulation de sa devise lancées par Washington.

"Nous ne manipulons pas les devises", a déclaré M. Draghi devant la Commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen.

Ces propos interviennent après que Peter Navarro, à la tête du Conseil national du commerce des Etats-Unis, a indiqué que l'euro était semblable à un "mark allemand implicite", dont la faible valeur donnait un avantage à l'Allemagne contre ses principaux partenaires commerciaux.

M. Navarro a également critiqué l'Allemagne, l'accusant de recourir à un euro "largement sous-évalué" pour exploiter les Etats-Unis et ses partenaires de l'Union européenne (UE).

Le président de la BCE a souligné que les politiques monétaires de l'UE ne faisaient que refléter les différences de cycles économiques qui existent entre la zone euro et les Etats-Unis.

"Le marché unique ne survivrait pas sans des dévaluations compétitives régulières", a affirmé le président de la BCE aux parlementaires.

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Le président de la Banque centrale européenne rejette les accusations de Washington sur les manipulations de sa devise

Publié le 2017-02-07 à 03:52 | french.xinhuanet.com

BRUXELLES, 6 février (Xinhua) -- Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a démenti lundi les accusations de manipulation de sa devise lancées par Washington.

"Nous ne manipulons pas les devises", a déclaré M. Draghi devant la Commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen.

Ces propos interviennent après que Peter Navarro, à la tête du Conseil national du commerce des Etats-Unis, a indiqué que l'euro était semblable à un "mark allemand implicite", dont la faible valeur donnait un avantage à l'Allemagne contre ses principaux partenaires commerciaux.

M. Navarro a également critiqué l'Allemagne, l'accusant de recourir à un euro "largement sous-évalué" pour exploiter les Etats-Unis et ses partenaires de l'Union européenne (UE).

Le président de la BCE a souligné que les politiques monétaires de l'UE ne faisaient que refléter les différences de cycles économiques qui existent entre la zone euro et les Etats-Unis.

"Le marché unique ne survivrait pas sans des dévaluations compétitives régulières", a affirmé le président de la BCE aux parlementaires.

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