OUAGADOUGOU, 18 janvier (Xinhua) -- A moins de deux heures du coup d'envoi du deuxième match de l'équipe nationale de football du Burkina, "Les Etalons" contre les Panthères du Gabon, pays organisateur, la ville de Ouagadougou et singulièrement le grand marché de Ouagadougou "Rood Woko" vit une effervescence particulière aux sons des vouvouzela, des klaxons.

La montée de la fièvre a conduit à des embouteillages monstres aux carrefours du grand marché où les cyclomoteurs, les voitures et les piétons jouent des pieds et des mains pour se frayer un passage.

Les drapeaux aux couleurs des Etalons sont placardés à tous les coins du marché et dans les rues avoisinantes comme pour pousser les Etalons à la victoire cet après-midi à Libreville au Gabon.

Aux sons des vouvezela, les vendeurs des gadgets brandissent à chaque coin de rue des fanions, des chapeaux, des drapeaux, des banderoles, des bracelets, des chapeaux, des décorations aux couleurs nationales pour soutenir les Etalons.

Le soutien qui a démarré très tôt le matin connaît actuellement une ambiance des grands jours comme si le match se déroulait à Ouagadougou.

A la première sortie, Les Etalons ont fait jeu égal avec les Lions indomptables du Cameroun sur le score de 1 but partout. Ce nul qui avait l'allure d'une victoire, a été célébré dans la ville de Ouagadougou au coup de sifflet final de l'arbitre.

Le Burkina Faso est logé dans la poule A avec le Cameroun, le Gabon et la Guinée-Bissau.

Le Burkina Faso qui participe au Gabon à sa onzième compétition africaine de football, et la cinquième d'affilée, depuis 1978, n'a jamais remporté cette coupe considérée comme la plus prestigieuse du ballon rond sur le continent.

A la grande surprise de tous les spécialistes, le pays avait réussi à occuper la place de finaliste en 2013 en Afrique du Sud.

Pour cette édition le pays a élaboré un budget de 1,7 milliard F CFA pour le premier tour.