French.xinhuanet.com | Edition africaine | Edition européenne | Edition nord-américaine
 
ENGLISH
 
   

L'Afrique du Sud et le Zimbabwe veulent mettre la question du commerce informel à l'ordre du jour de l'UA

French.xinhuanet.com   2017-01-18 05:14:11      

PRETORIA, 17 janvier (Xinhua) -- L'Afrique du Sud et le Zimbabwe, son voisin du nord, se sont rencontrés mardi à Pretoria pour discuter de la manière dont inclure les commerces petits et moyens dans l'économie de ces pays, de la région et de l'Afrique.

Cette réunion a mobilisé des responsables gouvernementaux sud-africains et leurs homologues zimbabwéens, des représentants de la société civile, des commerçants informels et des diplomates.

Les commerces informels représentent 94,5% de l'économie zimbabwéenne, tandis que l'Afrique du Sud reconnaît qu'ils apportent une contribution importante au produit intérieur brut (PIB).

La ministre sud-africaine du Développement des petites entreprises, Lindiwe Zulu, a déclaré vouloir que les commerces informels puissent grandir et devenir des grosses entreprises avec le soutien du gouvernement.

"La vie consiste à ouvrir le dialogue et à tenter de trouver des solutions avec un visage humain", a-t-elle dit. "Nous voulons que le commerce de notre région grandisse, de même que les échanges intra-africains. Les commerces informels représentent une contribution massive au PIB et au bien-être des familles auxquelles ils apportent une source de revenu alternative".

Les commerces informels sont confrontés à des difficultés comme la difficulté d'accéder à des financements et les retards aux poste frontières, a déclaré Mme Zulu. Les commerçants informels ont besoin d'une formation en gestion financière, en gestion sanitaire et en comptabilité d'affaires.

Certains commerçants transfrontaliers subissent une taxation injuste de leurs produits, a observé Mme Zulu. Des accords bilatéraux existent entre de nombreux pays africains, toutefois aucun ne porte spécifiquement sur les petites entreprises, a-t-elle dit.

Certaines grandes entreprises monopolistiques poussent des petites entreprises à la faillite par des pratiques injustes et le gouvernement doit les protéger, a déclaré la ministre sud-africaine. Elle a également encouragé ses concitoyens à acheter local pour soutenir les petites entreprises.

L'ambassadeur du Zimbabwe en Afrique du Sud, Isaac Moyo, a déclaré que la plupart des petites entreprises d'Afrique connaissaient des défis similaires, qui nécessitent une résolution au niveau de la région et du continent. Le gouvernement zimbabwéen est engagé à travailler avec d'autres pays pour soutenir les petits commerces et améliorer leurs conditions d'activité, a-t-il dit.

Il y a une conscience au niveau continental que les petites entreprises doivent être à l'ordre du jour, a déclaré M. Moyo. L'ambassadeur Moyo a déclaré que son gouvernement était sérieux dans son attention à ce secteur, comme le montre la création d'un ministère dédié.

L'Afrique du Sud discute avec le Zimbabwe depuis un certain temps et rencontrera prochainement d'autres pays sur ce sujet.

Le secrétaire général de la Chambre des associations de l'économie informelle du Zimbabwe (ZCIEA), Wisborn Malaya, a déclaré que les gouvernements devraient consulter les petits commerçants dans la formulation de leurs politiques.

Il a critiqué la loi adoptée par le gouvernement zimbabwéen, qui interdit l'importation de certains produits de l'extérieur du pays. Cette loi a été adoptée l'année dernière par le gouvernement zimbabwéen pour protéger les industries locales.

french.xinhuanet.com

L'Afrique du Sud et le Zimbabwe veulent mettre la question du commerce informel à l'ordre du jour de l'UA

Publié le 2017-01-18 à 05:14 | french.xinhuanet.com

PRETORIA, 17 janvier (Xinhua) -- L'Afrique du Sud et le Zimbabwe, son voisin du nord, se sont rencontrés mardi à Pretoria pour discuter de la manière dont inclure les commerces petits et moyens dans l'économie de ces pays, de la région et de l'Afrique.

Cette réunion a mobilisé des responsables gouvernementaux sud-africains et leurs homologues zimbabwéens, des représentants de la société civile, des commerçants informels et des diplomates.

Les commerces informels représentent 94,5% de l'économie zimbabwéenne, tandis que l'Afrique du Sud reconnaît qu'ils apportent une contribution importante au produit intérieur brut (PIB).

La ministre sud-africaine du Développement des petites entreprises, Lindiwe Zulu, a déclaré vouloir que les commerces informels puissent grandir et devenir des grosses entreprises avec le soutien du gouvernement.

"La vie consiste à ouvrir le dialogue et à tenter de trouver des solutions avec un visage humain", a-t-elle dit. "Nous voulons que le commerce de notre région grandisse, de même que les échanges intra-africains. Les commerces informels représentent une contribution massive au PIB et au bien-être des familles auxquelles ils apportent une source de revenu alternative".

Les commerces informels sont confrontés à des difficultés comme la difficulté d'accéder à des financements et les retards aux poste frontières, a déclaré Mme Zulu. Les commerçants informels ont besoin d'une formation en gestion financière, en gestion sanitaire et en comptabilité d'affaires.

Certains commerçants transfrontaliers subissent une taxation injuste de leurs produits, a observé Mme Zulu. Des accords bilatéraux existent entre de nombreux pays africains, toutefois aucun ne porte spécifiquement sur les petites entreprises, a-t-elle dit.

Certaines grandes entreprises monopolistiques poussent des petites entreprises à la faillite par des pratiques injustes et le gouvernement doit les protéger, a déclaré la ministre sud-africaine. Elle a également encouragé ses concitoyens à acheter local pour soutenir les petites entreprises.

L'ambassadeur du Zimbabwe en Afrique du Sud, Isaac Moyo, a déclaré que la plupart des petites entreprises d'Afrique connaissaient des défis similaires, qui nécessitent une résolution au niveau de la région et du continent. Le gouvernement zimbabwéen est engagé à travailler avec d'autres pays pour soutenir les petits commerces et améliorer leurs conditions d'activité, a-t-il dit.

Il y a une conscience au niveau continental que les petites entreprises doivent être à l'ordre du jour, a déclaré M. Moyo. L'ambassadeur Moyo a déclaré que son gouvernement était sérieux dans son attention à ce secteur, comme le montre la création d'un ministère dédié.

L'Afrique du Sud discute avec le Zimbabwe depuis un certain temps et rencontrera prochainement d'autres pays sur ce sujet.

Le secrétaire général de la Chambre des associations de l'économie informelle du Zimbabwe (ZCIEA), Wisborn Malaya, a déclaré que les gouvernements devraient consulter les petits commerçants dans la formulation de leurs politiques.

Il a critiqué la loi adoptée par le gouvernement zimbabwéen, qui interdit l'importation de certains produits de l'extérieur du pays. Cette loi a été adoptée l'année dernière par le gouvernement zimbabwéen pour protéger les industries locales.

010020070770000000000000011100001359914001