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Ouverture du 27e sommet Afrique-France à Bamako

        French.xinhuanet.com | Publié le 2017-01-14 à 22:34


(Xinhua/Diop)

BAMAKO, 14 janvier (Xinhua) -- Le 27e sommet Afrique-France "pour le partenariat, la paix et l'émergence" a été ouvert samedi à Bamako par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, en présence de son homologue français François Hollande et de 60 délégations, dont 35 conduites par des chefs d'Etat et de gouvernement.

"En laissant Bamako accueillir ce sommet Afrique-France, vous avez fait le choix de l'optimisme", a-t-il lancé à ses hôtes. Il a saisi l'occasion pour rendre un vibrant hommage au président Hollande. "De tous les chefs d'Etat français, c'est celui qui a eu les relations les plus sincères et les plus loyales avec le continent", a-t-il souligné.

Il a aussi rappelé que le Mali devait beaucoup à la France dont l'opération Serval a "stoppé net" l'avancée des groupes terroristes et "neutralisé la menace" qui planait ainsi sur le pays en 2012. Le président malien a réaffirmé que l'accord de paix issu du processus d'Alger et signé en mai et juin 2015, était "la seule perspective pour le retour du Mali à la normale".

M. Keïta a enfin relevé que le "caractère transversal de la menace (terroriste), sa dimension régionale et sa sédimentation" nécessitaient la mutualisation des actions et des moyens.

Prenant la parole, François Hollande a rappelé qu'en quatre ans, le Mali avait retourné en sa faveur une situation chaotique. "Il y a peu d'exemples au monde d'un pays déchiré, menacé par le terrorisme et divisé en son sein qui puisse se redresser si vite et se tenir debout aujourd'hui devant nous", a-t-il souligné.

"La France restera toujours aux côtés du Mali, jusqu'à l'aboutissement du processus de paix, jusqu'à ce que l'Etat malien retrouve toute sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire", a-t-il promis.

Pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, le président français a annoncé l'ouverture prochaine d'une Ecole internationale de la cybersécurité installée en terre africaine. Mais, a-t-il rappelé, il n'y pas de "paix et de sécurité sans progrès politiques" en saluant les avancées démocratiques en Afrique, notamment au Ghana dont le nouveau président, Nana Addo Akufo-Addo, est à Bamako, et en souhaitant que le choix du peuple soit respecté en Gambie dont le président élu, Adama Barrow, participe également au sommet.

Selon M. Hollande, ce 27e sommet vise à "accompagner l'Afrique dans son émergence". Celle-ci nécessite de mettre fin aux "trafics organisés" d'êtres humains à partir des pays qui sont dans le chaos pour berner de jeunes Africains, dont 5.000 ont perdu la vie en Méditerranée. Et pour ce faire, il a appelé ses pairs africains à consacrer leurs efforts à "la croissance et au développement".

Le président français a profité de l'occasion pour annoncer que 23 milliards d'euros seront mobilisés par la France pour l'Afrique dans les cinq années à venir. Il a aussi annoncé que le nombre de soldats africains formés par la France allait passer de 20.000 à 25.000.

La cérémonie d'ouverture devait être suivie par trois séances à huis clos, consacrées notamment à la paix, à la sécurité et au développement.

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Ouverture du 27e sommet Afrique-France à Bamako

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(Xinhua/Diop)

BAMAKO, 14 janvier (Xinhua) -- Le 27e sommet Afrique-France "pour le partenariat, la paix et l'émergence" a été ouvert samedi à Bamako par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, en présence de son homologue français François Hollande et de 60 délégations, dont 35 conduites par des chefs d'Etat et de gouvernement.

"En laissant Bamako accueillir ce sommet Afrique-France, vous avez fait le choix de l'optimisme", a-t-il lancé à ses hôtes. Il a saisi l'occasion pour rendre un vibrant hommage au président Hollande. "De tous les chefs d'Etat français, c'est celui qui a eu les relations les plus sincères et les plus loyales avec le continent", a-t-il souligné.

Il a aussi rappelé que le Mali devait beaucoup à la France dont l'opération Serval a "stoppé net" l'avancée des groupes terroristes et "neutralisé la menace" qui planait ainsi sur le pays en 2012. Le président malien a réaffirmé que l'accord de paix issu du processus d'Alger et signé en mai et juin 2015, était "la seule perspective pour le retour du Mali à la normale".

M. Keïta a enfin relevé que le "caractère transversal de la menace (terroriste), sa dimension régionale et sa sédimentation" nécessitaient la mutualisation des actions et des moyens.

Prenant la parole, François Hollande a rappelé qu'en quatre ans, le Mali avait retourné en sa faveur une situation chaotique. "Il y a peu d'exemples au monde d'un pays déchiré, menacé par le terrorisme et divisé en son sein qui puisse se redresser si vite et se tenir debout aujourd'hui devant nous", a-t-il souligné.

"La France restera toujours aux côtés du Mali, jusqu'à l'aboutissement du processus de paix, jusqu'à ce que l'Etat malien retrouve toute sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire", a-t-il promis.

Pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, le président français a annoncé l'ouverture prochaine d'une Ecole internationale de la cybersécurité installée en terre africaine. Mais, a-t-il rappelé, il n'y pas de "paix et de sécurité sans progrès politiques" en saluant les avancées démocratiques en Afrique, notamment au Ghana dont le nouveau président, Nana Addo Akufo-Addo, est à Bamako, et en souhaitant que le choix du peuple soit respecté en Gambie dont le président élu, Adama Barrow, participe également au sommet.

Selon M. Hollande, ce 27e sommet vise à "accompagner l'Afrique dans son émergence". Celle-ci nécessite de mettre fin aux "trafics organisés" d'êtres humains à partir des pays qui sont dans le chaos pour berner de jeunes Africains, dont 5.000 ont perdu la vie en Méditerranée. Et pour ce faire, il a appelé ses pairs africains à consacrer leurs efforts à "la croissance et au développement".

Le président français a profité de l'occasion pour annoncer que 23 milliards d'euros seront mobilisés par la France pour l'Afrique dans les cinq années à venir. Il a aussi annoncé que le nombre de soldats africains formés par la France allait passer de 20.000 à 25.000.

La cérémonie d'ouverture devait être suivie par trois séances à huis clos, consacrées notamment à la paix, à la sécurité et au développement.

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