La procédure de Brexit affectera la croissance de la zone euro en 2017 (économiste de la BM)

Publié le 2017-01-12 à 13:12 | french.xinhuanet.com

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LONDRES, 11 janvier (Xinhua) -- La procédure de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) devrait ralentir la croissance économique dans la zone euro, a estimé mercredi Franziska Ohnsorge, économiste en chef de la Banque mondiale (BM).

Lors d'une conférence de presse organisée à Londres pour le lancement du dernier rapport de la BM sur les Perspectives pour l'économie mondiale, l'économiste a expliqué à l'agence Xinhua que la procédure de Brexit était l'une des incertitudes pesant sur l'économie mondiale en 2017.

"Nous espérons que la croissance de la zone euro sera globalement stable. Nous nous attendons évidemment à tout ce qui est lié au processus de Brexit, toutes les incertitudes et discussions", a affirmé Mme Ohnsorge, auteur principal du rapport. "C'est une des raisons pour lesquelles nous ne prévoyons pas une grande reprise (de la croissance de la zone euro). Mais avec une croissance d'environ 1,5%, elle est encore supérieure à son potentiel, il s'agit d'une croissance solide pour la zone euro."

Mme Ohnsorge a indiqué que la BM avait été surprise par la résilience de l'économie britannique à la suite du vote en faveur du Brexit, alors que de nombreux économistes et hommes d'affaires avaient prévu de grandes difficultés économiques.

Pour faire face aux possibles dangers liés au Brexit, la Banque d'Angleterre a réduit ses taux d'intérêt de 0,5% à 0,25%.

Selon l'économiste, la BM espère que les consommateurs et les entreprises britanniques "deviendront beaucoup plus prudents dans leurs dépenses et plus particulièrement dans leurs projets d'investissements" en 2017. Une prudence qui pourrait avoir un effet modérateur sur la croissance économique, estimée mercredi à 2% en 2016 par l'Institut national de recherche économique et sociale.

"Les investissements prennent des mois, voire des années, à se mettre en place. S'ils deviennent plus prudents maintenant, il se pourrait bien qu'on constate un effet de retard dans les investissements", a conclu Mme Ohnsorge.

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La procédure de Brexit affectera la croissance de la zone euro en 2017 (économiste de la BM)

Publié le 2017-01-12 à 13:12 | french.xinhuanet.com

LONDRES, 11 janvier (Xinhua) -- La procédure de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) devrait ralentir la croissance économique dans la zone euro, a estimé mercredi Franziska Ohnsorge, économiste en chef de la Banque mondiale (BM).

Lors d'une conférence de presse organisée à Londres pour le lancement du dernier rapport de la BM sur les Perspectives pour l'économie mondiale, l'économiste a expliqué à l'agence Xinhua que la procédure de Brexit était l'une des incertitudes pesant sur l'économie mondiale en 2017.

"Nous espérons que la croissance de la zone euro sera globalement stable. Nous nous attendons évidemment à tout ce qui est lié au processus de Brexit, toutes les incertitudes et discussions", a affirmé Mme Ohnsorge, auteur principal du rapport. "C'est une des raisons pour lesquelles nous ne prévoyons pas une grande reprise (de la croissance de la zone euro). Mais avec une croissance d'environ 1,5%, elle est encore supérieure à son potentiel, il s'agit d'une croissance solide pour la zone euro."

Mme Ohnsorge a indiqué que la BM avait été surprise par la résilience de l'économie britannique à la suite du vote en faveur du Brexit, alors que de nombreux économistes et hommes d'affaires avaient prévu de grandes difficultés économiques.

Pour faire face aux possibles dangers liés au Brexit, la Banque d'Angleterre a réduit ses taux d'intérêt de 0,5% à 0,25%.

Selon l'économiste, la BM espère que les consommateurs et les entreprises britanniques "deviendront beaucoup plus prudents dans leurs dépenses et plus particulièrement dans leurs projets d'investissements" en 2017. Une prudence qui pourrait avoir un effet modérateur sur la croissance économique, estimée mercredi à 2% en 2016 par l'Institut national de recherche économique et sociale.

"Les investissements prennent des mois, voire des années, à se mettre en place. S'ils deviennent plus prudents maintenant, il se pourrait bien qu'on constate un effet de retard dans les investissements", a conclu Mme Ohnsorge.

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