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Un tribunal kényan ordonne l'arrestation de responsables syndicaux suite à la grève des médecins

French.xinhuanet.com   2017-01-11 03:53:51      

NAIROBI, 10 janvier (Xinhua) -- Un tribunal kényan a ordonné mardi l'arrestation de responsables du syndicat des médecins dans le contexte d'une grève des personnels soignants qui dure depuis près de 40 jours en raison d'un litige salarial.

La juge Hellen Wasilwa, du Tribunal du travail et des relations sociales, a ordonné à un commissariat de Nairobi d'appliquer les mandats d'arrêt.

Les responsables syndicaux ne sont pas comparus devant le tribunal après avoir été convoqués, ce qui constitue un motif sérieux d'inculpation pour non-respect des autorités, a déclaré Mme Masilwa.

Les responsables du syndicat kényan des praticiens, pharmaciens et dentistes (KMPDU) étaient attendus devant le tribunal mardi, pour y répondre d'une inculpation leur interdisant de faire grève.

Le gouvernement a proposé la semaine dernière d'augmenter les salaires des docteurs les moins payés de plus de 550 dollars américains par mois, par rapport à leur salaire actuel de 1.400 dollars par mois, une offre rejetée par les médecins.

Les médecins réclament une augmentation de salaire de 300%, comme stipulé dans un accord de convention collective signé en 2013.

Les médecins les moins payés devraient gagner 3.450 dollars par mois, et les plus gros salaires, 9.450 dollars.

Le gouvernement a menacé de limoger les médecins qui refusent de reprendre le travail à la date de mercredi.

Toutefois, les médecins grévistes ont défié le gouvernement de le faire mercredi, faisant vœu de ne reprendre le travail qu'après la mise en œuvre de l'accord de convention collective.

Le secrétaire général du KMPDU, Ouma Oluga, qui figure parmi les personnes convoquées au tribunal, a qualifié ces mandats d'arrêt d'intimidation, et appelé les membres du syndicat à camper sur leurs positions.

Le conflit gelé entre les médecins des hôpitaux publics et le gouvernement a contraint des milliers de patients à bas revenus à se tourner vers des cliniques sous-équipées car ils n'ont pas l'argent pour faire appel aux cliniques privées très coûteuses.

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Un tribunal kényan ordonne l'arrestation de responsables syndicaux suite à la grève des médecins

Publié le 2017-01-11 à 03:53 | french.xinhuanet.com

NAIROBI, 10 janvier (Xinhua) -- Un tribunal kényan a ordonné mardi l'arrestation de responsables du syndicat des médecins dans le contexte d'une grève des personnels soignants qui dure depuis près de 40 jours en raison d'un litige salarial.

La juge Hellen Wasilwa, du Tribunal du travail et des relations sociales, a ordonné à un commissariat de Nairobi d'appliquer les mandats d'arrêt.

Les responsables syndicaux ne sont pas comparus devant le tribunal après avoir été convoqués, ce qui constitue un motif sérieux d'inculpation pour non-respect des autorités, a déclaré Mme Masilwa.

Les responsables du syndicat kényan des praticiens, pharmaciens et dentistes (KMPDU) étaient attendus devant le tribunal mardi, pour y répondre d'une inculpation leur interdisant de faire grève.

Le gouvernement a proposé la semaine dernière d'augmenter les salaires des docteurs les moins payés de plus de 550 dollars américains par mois, par rapport à leur salaire actuel de 1.400 dollars par mois, une offre rejetée par les médecins.

Les médecins réclament une augmentation de salaire de 300%, comme stipulé dans un accord de convention collective signé en 2013.

Les médecins les moins payés devraient gagner 3.450 dollars par mois, et les plus gros salaires, 9.450 dollars.

Le gouvernement a menacé de limoger les médecins qui refusent de reprendre le travail à la date de mercredi.

Toutefois, les médecins grévistes ont défié le gouvernement de le faire mercredi, faisant vœu de ne reprendre le travail qu'après la mise en œuvre de l'accord de convention collective.

Le secrétaire général du KMPDU, Ouma Oluga, qui figure parmi les personnes convoquées au tribunal, a qualifié ces mandats d'arrêt d'intimidation, et appelé les membres du syndicat à camper sur leurs positions.

Le conflit gelé entre les médecins des hôpitaux publics et le gouvernement a contraint des milliers de patients à bas revenus à se tourner vers des cliniques sous-équipées car ils n'ont pas l'argent pour faire appel aux cliniques privées très coûteuses.

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