France/Primaire de la gauche : Manuel Valls officialise sa candidature et annonce sa démission

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2016-12-06 à 03:06


Photo d'archives : le Premier ministre français Manuel Valls à l'Assemblée nationale à Paris, le 5 février 2015. (Théo Duval)

PARIS, 5 décembre (Xinhua) -- Le Premier ministre français Manuel Valls a officialisé sa candidature à la primaire de la gauche en vue de l'élection présidentielle française lors d'un discours ce lundi à la mairie d'Evry (Essonne), annonçant sa démission "dès demain".

"Je suis candidat à la présidence de la République (...) le temps est venu d'aller plus loin dans mon engagement, j'ai cette force en moi cette volonté de servir mon pays, c'est au-delà des mots" a déclaré Manuel Valls, affirmant qu'il voulait se battre "contre la droite et ses vieilles recettes des années 80".

Concernant sa démission, Manuel Valls a affirmé qu'il ne pouvait "plus être Premier ministre en étant candidat".

Il a tenu à s'adresser au chef de l'Etat français, qui avait annoncé il y a quelques jours qu'il renonçait à se représenter, lui rendant hommage : "A François Hollande, je veux dire mon émotion, mon affection. Sa décision est celle d'un homme d'Etat qui place l'intérêt général au dessus de tout (...) je veux lui dire la chaleur de mes sentiments, ils se sont forgés à jamais dans le prix douloureux que notre pays a payé dans son engagement pour la liberté, je veux lui dire ma très grande fierté d'avoir assumé ces responsabilités immenses à ses côtés" a-t-il déclaré, faisant allusion aux attentats terroristes auxquels le gouvernement français a du faire face.

Il a évoqué la division de la gauche : "mais jusqu'à quand allons-nous subir ce spectacle ? La primaire qui s'ouvre est un formidable moyen de recréer l'unité, la gauche est belle quand elle rassemble" a-t-il expliqué.

Selon Manuel Valls, "les Français ont besoin de retrouver un esprit, celui d'une société moins dure, plus solidaire, plus fraternelle, plus morale". Il estime que "le modèle social doit être modernisé" mais doit être "conservé". "La France doit être à la hauteur d'un monde nouveau (...) il faut refonder le projet européen" a-t-il également souligné.

Le nom de son successeur au poste de Premier ministre n'a pas encore été annoncé par l'Elysée.

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Publié le 2016-12-06 à 03:06 | french.xinhuanet.com


Photo d'archives : le Premier ministre français Manuel Valls à l'Assemblée nationale à Paris, le 5 février 2015. (Théo Duval)

PARIS, 5 décembre (Xinhua) -- Le Premier ministre français Manuel Valls a officialisé sa candidature à la primaire de la gauche en vue de l'élection présidentielle française lors d'un discours ce lundi à la mairie d'Evry (Essonne), annonçant sa démission "dès demain".

"Je suis candidat à la présidence de la République (...) le temps est venu d'aller plus loin dans mon engagement, j'ai cette force en moi cette volonté de servir mon pays, c'est au-delà des mots" a déclaré Manuel Valls, affirmant qu'il voulait se battre "contre la droite et ses vieilles recettes des années 80".

Concernant sa démission, Manuel Valls a affirmé qu'il ne pouvait "plus être Premier ministre en étant candidat".

Il a tenu à s'adresser au chef de l'Etat français, qui avait annoncé il y a quelques jours qu'il renonçait à se représenter, lui rendant hommage : "A François Hollande, je veux dire mon émotion, mon affection. Sa décision est celle d'un homme d'Etat qui place l'intérêt général au dessus de tout (...) je veux lui dire la chaleur de mes sentiments, ils se sont forgés à jamais dans le prix douloureux que notre pays a payé dans son engagement pour la liberté, je veux lui dire ma très grande fierté d'avoir assumé ces responsabilités immenses à ses côtés" a-t-il déclaré, faisant allusion aux attentats terroristes auxquels le gouvernement français a du faire face.

Il a évoqué la division de la gauche : "mais jusqu'à quand allons-nous subir ce spectacle ? La primaire qui s'ouvre est un formidable moyen de recréer l'unité, la gauche est belle quand elle rassemble" a-t-il expliqué.

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Le nom de son successeur au poste de Premier ministre n'a pas encore été annoncé par l'Elysée.

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