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Prix Fu Lei : une exigence de qualité accrue et une reconnaissance institutionnelle des traducteurs (ambassadeur)

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2016-11-27 à 16:52


Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France en Chine, prononce un discours lors de la cérémonie de remise du 8e Prix Fu Lei, à Beijing, capitale chinoise, le 26 novembre 2016. (Xinhua/Chen Junxia)

BEIJING, 27 novembre (Xinhua) -- Le Prix Fu Lei de la traduction et de l'édition est en train de devenir une reconnaissance institutionnelle des traducteurs, qui sont les "éclaireurs de la nuit de l'incompréhension", selon l'ambassadeur de France en Chine, Maurice Gourdault-Montagne.

"Ce qui caractérise ce prix cette année, c'est qu'on va encore plus loin dans l'exigence de qualité. C'est la raison pour laquelle il y a eu plus de titres retenus mais une catégorie de prix qui n'a pas été attribuée", a indiqué l'ambassadeur à Xinhua lors de la cérémonie de remise du 8e Prix Fu Lei samedi à Beijing.

"Ce prix est en train de devenir une vraie institution qui est suivie par la France et la Chine : nous avons dans l'assistance aujourd'hui des autorités chinoises, des membres de l'Union de l'association des écrivains (...) C'est la marque de l'intérêt. C'est la spécificité de cette année : toujours plus de qualité et la reconnaissance encore plus institutionnelle", a-t-il déclaré.

Destiné à promouvoir la traduction littéraire et à encourager la diffusion de la littérature en langue française en Chine, le Prix Fu Lei, qui doit son nom au grand traducteur chinois Fu Lei, a été créé en 2009 à l'initiative de l'ambassade de France en Chine et en collaboration avec des intellectuels chinois francophones.

"Plus que jamais ils sont les éclaireurs dans la nuit, les éclaireurs de la nuit de l'incompréhension, l'incompréhension de l'autre, l'incompréhension de la culture de l'autre", a affirmé l'ambassadeur, rendant hommage au travail des traducteurs.

Cette année, le prix a couronné deux livres traduits du français en chinois et publiés en Chine. Le prix dans la catégorie "Littérature" a été attribué à Jin Jufang pour sa traduction de "L'Acacia", de Claude Simon. Le prix dans la catégorie "Jeune pousse" revient à Zhou Peiqiong pour sa traduction de "Dans les forêts de Sibérie", de Sylvain Tesson. Le prix dans la catégorie "Essai" n'a pas été attribué.

"Cette année encore, comme les autres années, nous avons eu beaucoup de traductions qui ont été présentées dans les trois catégories. Il y en a eu encore plus que d'habitude. Cela veut dire qu'il y a une dynamique. Cette dynamique, elle doit être poursuivie", s'est félicité l'ambassadeur.

Cette dynamique se manifeste aussi par la densification des échanges culturels franco-chinois, selon M. Gourdault-Montagne.

"L'intérêt du public ne se dément pas. Il ne fait que grandir. Il y a un souhait, je pense, de la part du public chinois de partager beaucoup plus avec la France : il y a beaucoup de Chinois qui voyagent -- deux millions de Chinois ont voyagé en France l'an dernier. Et donc pour nous aussi, les Français, nous devons offrir toujours le meilleur", a-t-il noté.

"Dans un moment où le monde est compliqué, il y a un cadre de la relation franco-chinoise qui progresse sur tous les plans. Et le socle de cette relation, c'est la culture", a estimé M. Gourdault-Montagne.

Dans l'année à venir, les échanges culturels entre la France et la Chine témoigneront d'encore trois grands temps forts, à commencer par "le mois de la Francophonie" en mars, qui sera ensuite suivi par le festival "Croisements" au printemps, durant lequel sont organisés des échanges artistiques, des rencontres entre Français et Chinois, de grandes expositions et des spectacles vivants, a fait savoir l'ambassadeur.

"Nous essayons d'apporter la création française à nos amis chinois et nous essayons de créer conjointement un certain nombre de projets", a-t-il expliqué.

"Et puis il y a à la fin de l'année le mois franco-chinois de l'environnement, où nous essayons d'illustrer un sujet essentiel de notre temps, dans lequel la Chine et la France sont très engagées. Nous allons travailler ensemble. Et nous savons que les Accords de Paris sur le climat sont un peu remis en cause par certains pays, donc il faut que nous continuions à travailler", a conclu l'ambassadeur.

Lire aussi:

Sylvie Gentil : le Prix Fu Lei est une initiative fantastique (INTERVIEW)

BEIJING, 26 novembre (Xinhua) -- "Le Prix Fu Lei, c'est une initiative assez fantastique", a estimé Sylvie Gentil, traductrice française et présidente du jury de l'édition 2016 du Prix Fu Lei de la traduction et de l'édition, dans une interview exclusive accordée récemment à l'agence de presse Xinhua.

 
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French.xinhuanet.com | Publié le 2016-11-27 à 16:52


Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France en Chine, prononce un discours lors de la cérémonie de remise du 8e Prix Fu Lei, à Beijing, capitale chinoise, le 26 novembre 2016. (Xinhua/Chen Junxia)

BEIJING, 27 novembre (Xinhua) -- Le Prix Fu Lei de la traduction et de l'édition est en train de devenir une reconnaissance institutionnelle des traducteurs, qui sont les "éclaireurs de la nuit de l'incompréhension", selon l'ambassadeur de France en Chine, Maurice Gourdault-Montagne.

"Ce qui caractérise ce prix cette année, c'est qu'on va encore plus loin dans l'exigence de qualité. C'est la raison pour laquelle il y a eu plus de titres retenus mais une catégorie de prix qui n'a pas été attribuée", a indiqué l'ambassadeur à Xinhua lors de la cérémonie de remise du 8e Prix Fu Lei samedi à Beijing.

"Ce prix est en train de devenir une vraie institution qui est suivie par la France et la Chine : nous avons dans l'assistance aujourd'hui des autorités chinoises, des membres de l'Union de l'association des écrivains (...) C'est la marque de l'intérêt. C'est la spécificité de cette année : toujours plus de qualité et la reconnaissance encore plus institutionnelle", a-t-il déclaré.

Destiné à promouvoir la traduction littéraire et à encourager la diffusion de la littérature en langue française en Chine, le Prix Fu Lei, qui doit son nom au grand traducteur chinois Fu Lei, a été créé en 2009 à l'initiative de l'ambassade de France en Chine et en collaboration avec des intellectuels chinois francophones.

"Plus que jamais ils sont les éclaireurs dans la nuit, les éclaireurs de la nuit de l'incompréhension, l'incompréhension de l'autre, l'incompréhension de la culture de l'autre", a affirmé l'ambassadeur, rendant hommage au travail des traducteurs.

Cette année, le prix a couronné deux livres traduits du français en chinois et publiés en Chine. Le prix dans la catégorie "Littérature" a été attribué à Jin Jufang pour sa traduction de "L'Acacia", de Claude Simon. Le prix dans la catégorie "Jeune pousse" revient à Zhou Peiqiong pour sa traduction de "Dans les forêts de Sibérie", de Sylvain Tesson. Le prix dans la catégorie "Essai" n'a pas été attribué.

"Cette année encore, comme les autres années, nous avons eu beaucoup de traductions qui ont été présentées dans les trois catégories. Il y en a eu encore plus que d'habitude. Cela veut dire qu'il y a une dynamique. Cette dynamique, elle doit être poursuivie", s'est félicité l'ambassadeur.

Cette dynamique se manifeste aussi par la densification des échanges culturels franco-chinois, selon M. Gourdault-Montagne.

"L'intérêt du public ne se dément pas. Il ne fait que grandir. Il y a un souhait, je pense, de la part du public chinois de partager beaucoup plus avec la France : il y a beaucoup de Chinois qui voyagent -- deux millions de Chinois ont voyagé en France l'an dernier. Et donc pour nous aussi, les Français, nous devons offrir toujours le meilleur", a-t-il noté.

"Dans un moment où le monde est compliqué, il y a un cadre de la relation franco-chinoise qui progresse sur tous les plans. Et le socle de cette relation, c'est la culture", a estimé M. Gourdault-Montagne.

Dans l'année à venir, les échanges culturels entre la France et la Chine témoigneront d'encore trois grands temps forts, à commencer par "le mois de la Francophonie" en mars, qui sera ensuite suivi par le festival "Croisements" au printemps, durant lequel sont organisés des échanges artistiques, des rencontres entre Français et Chinois, de grandes expositions et des spectacles vivants, a fait savoir l'ambassadeur.

"Nous essayons d'apporter la création française à nos amis chinois et nous essayons de créer conjointement un certain nombre de projets", a-t-il expliqué.

"Et puis il y a à la fin de l'année le mois franco-chinois de l'environnement, où nous essayons d'illustrer un sujet essentiel de notre temps, dans lequel la Chine et la France sont très engagées. Nous allons travailler ensemble. Et nous savons que les Accords de Paris sur le climat sont un peu remis en cause par certains pays, donc il faut que nous continuions à travailler", a conclu l'ambassadeur.

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