BRUXELLES, 26 novembre (Xinhua) -- "Avec le départ de Fidel Castro, c'est incontestablement une page importante de l'histoire politique mondiale qui se tourne, un terme définitif à la Guerre froide qui a tant divisé les populations au siècle dernier", a souligné samedi le Premier ministre belge Charles Michel à l'annonce du décès, à 90 ans, du père de la révolution cubaine.

"Je forme le voeu que le parcours politique de Fidel Castro puisse être étudié à sa juste valeur afin de permettre aux générations futures de ne pas privilégier des options de replis aux lourdes conséquences pour les peuples", lit-on dans un communiqué rendu public samedi à Bruxelles.

"Pour ma part, je retiendrai surtout les signes d'ouvertures engagés par le Président Barack Obama et Raul Castro. En 2014 d'abord lors de l'annonce de la réconciliation après 55 ans d'affrontement. En mars 2016 ensuite, lorsque Barack Obama s'est rendu à Cuba. Ces éléments ne peuvent que rejaillir positivement sur la population cubaine même s'il faut encore plaider une levée totale de l'embargo économique qui frappe l'île", a conclu Charles Michel.

Le ministre des Affaires étrangères belge Didier Reynders a également présenté samedi ses condoléances à Raul Castro, actuel président de Cuba, et à tous ses proches.