PARIS, 25 octobre (Xinhua) -- Les ravisseurs de la femme d'affaires française Jacqueline Veyrac, enlevée lundi 24 octobre à Nice, sud de France, auraient contacté sa famille le même jour de son enlèvement, selon l'avocate de la famille, jointe ce mardi par la chaîne de télévision locale BFMTV.

Sophie Jonquet n'a pas confirmé de demande de rançon et a précisé que la famille de Jacqueline Veyrac, très inquiète, ne souhaitait pas s'exprimer, a indiqué BFMTV.

Une enquête a été ouverte suite à l'enlèvement de cette femme d'affaires de 76 ans qui dirige l'hôtel de luxe "Le Grand Hôtel" à Cannes.

Selon les médias français, les faits se sont déroulés lundi 24 octobre à la mi-journée, entre 12h15 et 12h30 heure locale, à Nice, près du domicile de la victime qui était dans son véhicule. Trois ravisseurs cagoulés l'ont alors extirpé de sa voiture pour la faire monter à bord d'un véhicule de type utilitaire.

Jacqueline Veyrac aurait déjà été victime d'une première tentative d'enlèvement en 2013 et elle était parvenue à s'échapper trouvant refuge dans un commerce.

Les raisons de son enlèvement sont pour le moment floues, mais plusieurs médias locaux évoquent son important patrimoine familial, puisqu'elle est la présidente du conseil d'administration du "Grand Hôtel" situé sur la fameuse croisette de Cannes, hôtel cinq étoiles avec un restaurant étoilé au Guide Michelin et une plage privée. Elle possède d'autres établissements dont le restaurant "La Réserve" de Nice, avec une vue panoramique sur la Baie des Anges.

Le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, a indiqué au quotidien local Nice Matin, que Jacqueline Veyrac "n'a pas eu de différents récents. Cela ne semble donc pas être la suite ou l'épilogue d'un épisode qui venait de se passer".