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De "beaux esprits" africains sur un campus chinois de renom (PAPIER D'ANGLE)

        French.xinhuanet.com | Publié le 2016-10-24 à 17:09

UNE UNITE PANAFRICAINE CONCRETE

Liu Haifang, directrice adjointe du Centre des études africaines de Beida, est très impressionnée par la vivacité des étudiants africains. "Leurs notes scolaires ne sont peut-être pas toujours excellentes, mais ils sont très actifs en classe. Ils se montrent aussi très enthousiastes pour ce qui est des activités sociales. Chaque année, pendant le Festival culturel international de Beida, les stands des pays africains et les spectacles organisés par nos étudiants africains attirent le plus de monde", constate-t-elle.

Ces "activistes" consacrent également leurs efforts à l'autonomisation de leur continent. L'Association des étudiants africains de l'Université de Pékin (PUASA) est devenue une véritable petite Union africaine, avec ses tables rondes et séminaires variés, sans parler des voyages et des activités sportives avec les étudiants chinois. Les jeunes venus de ce continent de 30 millions de km2 sont réunis sous un même drapeau africain.

"Les hommes politiques africains travaillent encore pour la cause panafricaine, mais à Beida, nous avons déjà réalisé ce rêve panafricain", plaisante Mme Liu.

DE FUTURS DIRIGEANTS AFRICAINS

"J'aimerais utiliser ce que j'appris en Chine et ce que je sais sur l'Occident - nous avons été longtemps colonisés et placés sous leur système, qui ne nous est pas inconnu - pour trouver une voie de développement pour l'Afrique. Un poste dans une organisation internationale telle que le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) me paraît intéressant", répond Mendoo quand on l'interroge sur ses projets d'avenir.

Pour ses pairs africains de Beida, rien n'est encore défini pour l'heure. Entreprises, établissements gouvernementaux, instituts d'enseignement ou de recherche, organisations internationales... "On verra, tout est possible. Mais de toute façon, je crois que je vais faire quelque chose lié à la Chine", confie Luyolo.

Quoi qu'ils fassent à l'avenir, "il ne serait pas surprenant de voir de futurs dirigeants africains émerger parmi nous", s'exclame Smith, l'air confiant.

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De "beaux esprits" africains sur un campus chinois de renom (PAPIER D'ANGLE)

Publié le 2016-10-24 à 17:09 | french.xinhuanet.com

UNE UNITE PANAFRICAINE CONCRETE

Liu Haifang, directrice adjointe du Centre des études africaines de Beida, est très impressionnée par la vivacité des étudiants africains. "Leurs notes scolaires ne sont peut-être pas toujours excellentes, mais ils sont très actifs en classe. Ils se montrent aussi très enthousiastes pour ce qui est des activités sociales. Chaque année, pendant le Festival culturel international de Beida, les stands des pays africains et les spectacles organisés par nos étudiants africains attirent le plus de monde", constate-t-elle.

Ces "activistes" consacrent également leurs efforts à l'autonomisation de leur continent. L'Association des étudiants africains de l'Université de Pékin (PUASA) est devenue une véritable petite Union africaine, avec ses tables rondes et séminaires variés, sans parler des voyages et des activités sportives avec les étudiants chinois. Les jeunes venus de ce continent de 30 millions de km2 sont réunis sous un même drapeau africain.

"Les hommes politiques africains travaillent encore pour la cause panafricaine, mais à Beida, nous avons déjà réalisé ce rêve panafricain", plaisante Mme Liu.

DE FUTURS DIRIGEANTS AFRICAINS

"J'aimerais utiliser ce que j'appris en Chine et ce que je sais sur l'Occident - nous avons été longtemps colonisés et placés sous leur système, qui ne nous est pas inconnu - pour trouver une voie de développement pour l'Afrique. Un poste dans une organisation internationale telle que le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) me paraît intéressant", répond Mendoo quand on l'interroge sur ses projets d'avenir.

Pour ses pairs africains de Beida, rien n'est encore défini pour l'heure. Entreprises, établissements gouvernementaux, instituts d'enseignement ou de recherche, organisations internationales... "On verra, tout est possible. Mais de toute façon, je crois que je vais faire quelque chose lié à la Chine", confie Luyolo.

Quoi qu'ils fassent à l'avenir, "il ne serait pas surprenant de voir de futurs dirigeants africains émerger parmi nous", s'exclame Smith, l'air confiant.

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