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Algérie : plusieurs syndicats lancent un appel à la grève pour protester contre une nouvelle loi sur les retraites (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com   2016-09-28 20:48:12      

ALGER, 28 septembre (Xinhua) -- Douze syndicats algériens de différents secteurs, notamment de la fonction publique, ont lancé un appel à la grève les 17 et 18 octobre prochain pour faire reculer le gouvernement sur sa décision d'annuler le droit de départ à la retraite après 32 ans de cotisation à la Caisse nationale des retraites (CNR).

Pour protester contre cette mesure impopulaire, les représentants des syndicats autonomes s'étaient réunis à Alger pour prendre une décision commune à propos de la suppression de la retraite anticipée.

L'Intersyndicale regroupe des organisations syndicales autonomes (non affiliées à l'Union générale des travailleurs algériens, UGTA, proche du pouvoir) représentatives, entre autres, des secteurs publics de l'éducation, de la santé et de la poste qui emploient quelque trois millions de fonctionnaires.

Avant l'appel des syndicats de la fonction publique, ceux des industries pétrolière et mécanique étaient montés au créneau pour dénoncer cette mesure décidée cet été.

Le 1er septembre dernier, le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal avait annoncé que son gouvernement ne reviendrait pas sur la décision de réformer le système des retraites, dont la suppression de la retraite anticipée.

Le projet de loi fixant l'âge de départ à la retraite à 60 ans et supprimant la retraite anticipée entrera en vigueur en 2017.

A ce propos, M. Sellal a déclaré que "ceux qui souhaitent partir avant la fin de l'année sont libres de le faire".

Une déclaration qui a provoqué un départ massif, à tel point que des secteurs comme celui de l'Education se sont retrouvés avec un manque d'effectifs dans le corps enseignant.

Le haut responsable algérien a également indiqué que la retraite anticipée pour les femmes et les métiers pénibles, qui n'ont pas été précisés, sera maintenue, et que ceux qui souhaitent travailler jusqu'à l'âge de 65 ans pourront le faire dans certaines entreprises.

Pour M. Sellal, il s'agit de "faire preuve d'objectivité à l'égard de cette question, car il en va de la consécration des principes de justice et de solidarité intergénérationnelle". "Ce projet de loi est l'aboutissement des consultations menées par le gouvernement avec les partenaires sociaux et le patronat lors de la Tripartite. Il s'agit d'un retour à ce qui était en vigueur dans les années 1990", a-t-il souligné, évoquant les difficultés financières auxquelles fait face la Caisse nationale des retraites.

Le nouveau projet de loi sur les retraites sera prochainement débattu et validé par le Parlement pour une entrée en vigueur à partir de janvier 2017.

Ce nouveau projet de loi modifiera l'ordonnance 97-13 instituant le départ à la retraite sans condition d'âge. Cela signifie que la limite des 32 ans et la retraite anticipée seront supprimées. Désormais il faudra travailler obligatoirement jusqu'à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes. Seuls les travailleurs exerçant des métiers jugés "pénibles" ne seront pas concernés par cette mesure.

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Algérie : plusieurs syndicats lancent un appel à la grève pour protester contre une nouvelle loi sur les retraites (SYNTHESE)

Publié le 2016-09-28 à 20:48 | french.xinhuanet.com

ALGER, 28 septembre (Xinhua) -- Douze syndicats algériens de différents secteurs, notamment de la fonction publique, ont lancé un appel à la grève les 17 et 18 octobre prochain pour faire reculer le gouvernement sur sa décision d'annuler le droit de départ à la retraite après 32 ans de cotisation à la Caisse nationale des retraites (CNR).

Pour protester contre cette mesure impopulaire, les représentants des syndicats autonomes s'étaient réunis à Alger pour prendre une décision commune à propos de la suppression de la retraite anticipée.

L'Intersyndicale regroupe des organisations syndicales autonomes (non affiliées à l'Union générale des travailleurs algériens, UGTA, proche du pouvoir) représentatives, entre autres, des secteurs publics de l'éducation, de la santé et de la poste qui emploient quelque trois millions de fonctionnaires.

Avant l'appel des syndicats de la fonction publique, ceux des industries pétrolière et mécanique étaient montés au créneau pour dénoncer cette mesure décidée cet été.

Le 1er septembre dernier, le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal avait annoncé que son gouvernement ne reviendrait pas sur la décision de réformer le système des retraites, dont la suppression de la retraite anticipée.

Le projet de loi fixant l'âge de départ à la retraite à 60 ans et supprimant la retraite anticipée entrera en vigueur en 2017.

A ce propos, M. Sellal a déclaré que "ceux qui souhaitent partir avant la fin de l'année sont libres de le faire".

Une déclaration qui a provoqué un départ massif, à tel point que des secteurs comme celui de l'Education se sont retrouvés avec un manque d'effectifs dans le corps enseignant.

Le haut responsable algérien a également indiqué que la retraite anticipée pour les femmes et les métiers pénibles, qui n'ont pas été précisés, sera maintenue, et que ceux qui souhaitent travailler jusqu'à l'âge de 65 ans pourront le faire dans certaines entreprises.

Pour M. Sellal, il s'agit de "faire preuve d'objectivité à l'égard de cette question, car il en va de la consécration des principes de justice et de solidarité intergénérationnelle". "Ce projet de loi est l'aboutissement des consultations menées par le gouvernement avec les partenaires sociaux et le patronat lors de la Tripartite. Il s'agit d'un retour à ce qui était en vigueur dans les années 1990", a-t-il souligné, évoquant les difficultés financières auxquelles fait face la Caisse nationale des retraites.

Le nouveau projet de loi sur les retraites sera prochainement débattu et validé par le Parlement pour une entrée en vigueur à partir de janvier 2017.

Ce nouveau projet de loi modifiera l'ordonnance 97-13 instituant le départ à la retraite sans condition d'âge. Cela signifie que la limite des 32 ans et la retraite anticipée seront supprimées. Désormais il faudra travailler obligatoirement jusqu'à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes. Seuls les travailleurs exerçant des métiers jugés "pénibles" ne seront pas concernés par cette mesure.

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