(Xinhua/Steve Wembi)

KINSHASA, 20 septembre (Xinhua) -- Sept personnes ont été tuées mardi dans de nouvelles violences survenues au siège de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, opposition) à Kinshasa, théâtre d'un mouvement insurrectionnel à caractère politique.

"Le pouvoir en place a envoyé des militaires pour tuer nos sept gardes volontaires qui sécurisaient la permanence de notre parti", a déclaré à Xinhua Félix Tshisekedi, secrétaire général chargé des relations extérieures de l'UDPS.

"Ils l'ont fait comme représailles à notre manifestation d'hier. Ils ont envoyé leurs militants armés ainsi que des militaires qui ont opéré de 2h du matin à 4h30 ce mardi", a-t-il précisé.

Outre l'UDPS, plusieurs autres partis de l'opposition ont vu leurs sièges incendiés à Kinshasa.

Ces affrontements sont intervenus à la suite d'une manifestation réclamant la tenue d'une présidentielle avant la fin du mandat du président Joseph Kabila, le 20 décembre. Jusqu'ici, 17 personnes, dont trois policiers, ont été tuées dans les violences.